Les Bâtiments de Télécommunications – Les Centres Téléphoniques
Paris Intra-Muros (Paris Zone Urbaine)
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- Les premiers Centres Téléphoniques sont mis en exploitation en France en 1879 à Paris.
- Il en sera construit une multitude et mis en service jusqu’au début des années 1980 avec la fin du plan Δ-LP.
- Il est difficile de montrer le nombre colossal de Centres Téléphoniques et de Bâtiments de Télécommunications de tous types qui ont pu ou qui peuvent être construits.
- Du coup, nous allons essayer d’exposer un panel représentatif des Bâtiments de Télécommunications français et vous présenter ces constructions du temps de leur splendeur et d’en établir un historique.
- Cette première page concerne Paris Intra-Muros.
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Direction Générale de France-Télécom
- Au mois de Septembre 1988, la Direction Générale des Télécommunications (qui s’est renommée France-Télécom depuis le 1er janvier 1988) quitte le 20, avenue de Ségur, qui est alors aussi l’adresse du Ministère des P et T, pour emménager dans son nouveau siège au 6, place d’Alleray à Paris et ce, jusqu’en fin 2011.
- Maître d’œuvre : Nord-France Constructions.
Ci-dessus : siège de France-Télécom à partir de l’été 1988.
- 1er cliché : vue de la Place d’Alleray. À y noter la présence sur la façade de jets de peinture multicolores, suite à une énième redécoration de la part des personnels de la Maison parfois un peu bougons. En outre, notons la présence de chaque côté de l’entrée de porte-drapeaux, du fait qu’aux débuts de ce bâtiment, France-Télécom constitue encore une Administration de l’État.
- 2ème cliché : vue plongeante sur le patio, avec, au centre, une statue pouvant faire penser à une sorte de rocher aux singes. La nature exacte de l’œuvre demeure donc à préciser.
- 3ème cliché : vue du hall d’accueil, au sol de travertin.
Photographies FT- 1996 – Coll. C. R-V.
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- Le 30 mars 1988, M. le Ministre délégué chargé des P et T – Gérard Longuet visite le chantier en cours de construction de la future Direction Générale des Télécommunications (France-Télécom), accompagné de hautes personnalités des Télécommunications.
- M. le Ministre déclare lors de son discours : «Au delà des mesures concrètes déjà prises, ce bâtiment consacre l’évolution de France Télécom. Cette réalisation s’inscrit dans une démarche qui renforce son efficacité et affirme son identité».
Ci-dessus : visite le 30 mars 1988 du chantier de la Direction Générale de France-Télécom par plusieurs personnalités des Télécommunications, puis discours de M. le Ministre suivi de l’apéritif final.
- 1er cliché, de g-à-d, au premier plan :
- M. le Ministre délégué des P et T – Gérard Longuet ;
- M. le Directeur Général des Télécommunications – Marcel Roulet ;
- M. l’Inspecteur Général des Télécommunications, Chef du service de l’Énergie, des Bâtiments et du matériel de Transport – Jacques Hardange.
- 2ème cliché : les visiteurs sont situés au rez-de-chaussée.
- 3ème et 4ème clichés, complètement à droite :
- M. l’Ingénieur Général des Télécommunications, Directeur des Programmes et des Affaires Financières – Maurice Seigner.
- 5ème cliché : discours de M. le Ministre chargé des P et T – Gérard Longuet.
- 6ème cliché : apéritif de clôture de la visite du chantier.
- Est également présent lors de la visite, non visible sur les clichés, M. le Directeur Régional d’Île-de-France – Yves Fargette.
Photographies PTT – 30 mars 1988 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue extérieure de la Direction Générale en cours de construction. Fin du gros œuvre.
Photographie PTT – 22 mars 1988 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la cour intérieure de la Direction Générale. La cour est en cours de pavage.
Photographie PTT – 22 mars 1988 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : la Direction Générale de France-Télécom en construction, étape gros œuvre, en béton banché.
- Le second étage est coulé depuis peu.
Photographie PTT – 1987 – Coll. C. R-V.
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PARIS INTRA-MUROS
Direction des Télécommunications de Paris (Intra-Muros)
- Historiquement, la Direction des Télécommunications de Paris (Intra-muros) est créée en 1953.
- le 1er Directeur est M. Marcel Jambenoire (né le 25 mai 1905, Résistant charismatique, personnage respecté de tous) du 11 février 1953 jusqu’au 21 avril 1969, date de son décès soudain.
- le 2ème Directeur est M. Paul Selosse du 6 mai 1969 jusqu’au 12 juillet 1973.
- le 3ème Directeur est M. Gérard Théry du 12 juillet 1973 jusqu’au 16 octobre 1974.
- le 4ème Directeur est M. Pierre Lestrade du 12 novembre 1974 jusqu’au 7 février 1980… (date de la fusion en une seule DTIF de la DT de Paris Intra-muros et DT de la Région de Paris Extra-muros – M. Lestrade est nommé Directeur de la DTIF le 18 février 1980 par arrêté de M. le Secrétaire d’État des PTT)
- L’emprise territoriale de cette direction recouvre la ville de Paris ainsi que les communes de la 1ère Couronne, ce qui correspond aux actuels départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.
- La Direction des Télécommunications de Paris couvre donc ce que l’on appelle Paris et la 1ère Couronne en ce que l’on nomme la Zone Téléphonique de Paris.
- La Zone Téléphonique de Paris est elle-même divisée en deux zones concentriques :
- La Zone Urbaine, qui est constituée de la ville de Paris Intra-muros. C’est cette zone dont la mise en automatique débute le 22 septembre 1928 par le Centre Téléphonique de Paris-Carnot en système ROTARY 7A1.
- La Zone Suburbaine, qui est constituée des communes mitoyennes à la ville de Paris et des communes elles-mêmes mitoyennes à une de ces communes. Il s’agit donc d’une zone d’extension très proche de Paris techniquement directement rattachable au téléphone automatique Parisien équipé en système ROTARY.
- La Zone Urbaine connaîtra une automatisation soutenue avec 42 Centres Téléphoniques en système ROTARY 7A1 avant la déclaration de guerre, qui aboutira à l’automatisation complète de la Zone Urbaine le 21 mai 1938 ; puis le programme d’extension se poursuivra avec 9 systèmes ROTARY 7A1N après la seconde guerre mondiale puis avec 19 systèmes ROTARY 7B1. Tant bien que mal, la majeure partie des ressources disponibles, même dans les années maigres, sont alors essentiellement affectées pour la capitale.
- La Zone Suburbaine connaîtra une automatisation partielle significative, qui sera fortement ralentie par les conséquences de la crise financière de 1929 à partir de 1934, puis de la seconde guerre mondiale. L’automatisation de la Zone Suburbaine débute le 18 mars 1933 par le Centre Téléphonique Paris-Alésia (à Montrouge). 14 systèmes ROTARY 7A1 sont mis en service avant l’occupation. Puis pendant l’occupation, 6 systèmes ROTARY 7A1 parviennent à être mis en service. Après la seconde guerre mondiale, sont installés 1 système ROTARY 7A1N puis 9 systèmes ROTARY 7B1 pour parvenir à l’automatisation complète de cette zone le 20 février 1960. Puis, le programme d’extension continuera avec la mise en service de 9 systèmes ROTARY 7B1 jusqu’en 1962.
- C’est dans le contexte explosif du « 22 à Asnières » que la IVème République concentrera le peu de ressources alors disponibles pour achever l’automatisation de la Zone Suburbaine de Paris en 1960 avec opiniâtreté. Puis le début de la Vème République se concentrera sur l’introduction dès 1964 des premiers autocommutateurs de type PENTACONTA dans la Zone Suburbaine, puis de la Zone Urbaine en 1965 afin de pouvoir faire face à l’accroissement des demandes de raccordements dans Paris Zone Urbaine et dans la Zone Suburbaine. Puis, sous le septennat de M. Georges Pompidou (1969-1974) l’effort se fera plus significatif, et enfin sous le septennat de M. Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) l’effort devint colossal.
- Chaque Directeur des Télécommunications de Paris (Intra-muros et 1ère Couronne) accomplit sa tâche à l’aide d’adjoints, qui, dans les faits, se répartissent les tâches par affinités culturelles de domaines techniques et géographiques.
- Puis, à partir du lancement du Plan Delta LP, la structure va être réformée en profondeur. La Région de Paris va désormais être clairement découpée selon un découpage particulier en 3 « secteurs » formés chacun d’un tiers de la ville de Paris et d’un tiers de la 1ère couronne, en Directions Opérationnelles des Télécommunications, et les responsabilités plus clairement réparties par l’ajout de cet échelon :
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris Nord-Ouest est créée le 20 juin 1975 par l’arrêté n°1730. Son emprise s’étend sur les 1er, 2ème, 8ème, 9ème, 16ème, 17ème arrondissements de la ville de Paris, le domaine géographique des centres téléphoniques urbains Provence et Trudaine dans le 10ème arrondissement, et celui du centre téléphonique urbain Montmartre dans le 18ème arrondissement ; les communes du département des Hauts-de-Seine de : Asnières, Bois-Colombes, Boulogne-Billancourt, Clichy, Colombes, Courbevoie, Gennevilliers, La Garenne-Colombes, Levallois-Perret, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Saint-Cloud, Suresnes, Villeneuve-la-Garenne ; les communes du département de la Seine-Saint-Denis de : Épinay-sur-Seine, l’Île-Saint-Denis, Pierrefitte, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris Nord-Est est créée le 8 mars 1976 par l’arrêté n°852. Son emprise s’étend sur les 3ème, 4ème, 11ème, 12ème, 19ème et 20ème arrondissements de la ville de Paris ainsi qu’une partie des 10ème et 18ème arrondissements ; les communes du département de la Seine-Saint-Denis de : Aubervilliers, Bagnolet, Bobigny, Bondy, La Courneuve, Le Bourget, Montreuil, Neuilly-sur-Marne, Pantin, Rosny-sous-Bois ; les communes du département du Val-de-Marne de : Alfortville, Bonneuil-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Créteil, Fontenay-sous-Bois, Le Perreux-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Vincennes.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Sud est créée le 8 mars 1976 par l’arrêté n°852. Son emprise s’étend sur les 5ème, 6ème, 7ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements de la ville de Paris ; les communes du département des Hauts-de-Seine de : Antony, Clamart, Meudon, Montrouge, Sceaux ; les communes du département du Val-de-Marne de : Cachan, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Rungis, Villejuif, Vitry-sur-Seine.
- En 1982, après la fin du Plan Delta LP, la Direction des Télécommunications de Paris est réorganisée en profondeur. Il est procédé à la départementalisation complète de Paris et de la 1ère Couronne. On peut dire que la 1ère Couronne prend alors son indépendance de Paris Intra-muros.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Nord est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend aux 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 8ème (en partie), 9ème, 10ème, 11ème, 12ème, 17ème (en partie), 18ème, 19ème, 20ème arrondissements de Paris.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Sud est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend aux 5ème, 6ème, 7ème, 8ème (en partie), 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème (en partie) arrondissements de Paris. Le siège est sis à Montrouge.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Nanterre est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département des Hauts-de-Seine (92).
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Bagnolet est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département de Seine-Saint-Denis (93).
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Créteil est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département du Val-de-Marne (94).
- Cette organisation sera partiellement remaniée au 1er janvier 1993 avec la réforme EO1 où les DOT deviendront des Directions Régionales de France-Télécom puis disparaîtra le 1er septembre 1996 avec la réforme EO2.
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Paris – Zone Urbaine
Centre Téléphonique Urbain et Centre de Transit Téléphonique de Paris-Bassano (75)
- Commandé en ?
- Architecte : ?
- Constructeur : ?
- Début des travaux le ?
- Livré à l’Administration le ?
- Bassano constitue, à sa mise en service, le centre téléphonique chargé de désaturer et soulager le centre téléphonique de Paris-Élysées dont les trois Autocommutateurs ROTARY étaient chargés à 100% de leur capacité.
- Mis en service en automatique le 1er octobre 1970, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA – BASSANO 1 PC1 (AB21) – M.E.S : 1 octobre 1970 – H.S : 14 mars 1990.
- MT25 – BASSANO 2 ET1 (AB23) – M.E.S : 8 mars 1989 – H.S : 19 septembre 2006.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Paris-Bassano, dont la façade a été restructurée vers 2010.
Photographies C. R-V. – 13 juin 2025 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain et Centre de Transit Téléphonique de Paris-Beaujon (75)
- Commandé en 1973.
- Architecte : M. Pierre Large.
- Constructeur : Société Auxiliaire d’Entreprise Paris (SAEP).
- Début des travaux le 20 septembre 1974.
- Livré à l’Administration le 18 février 1977.
- Beaujon constitue le Centre Téléphonique le plus récemment livré et mis en service dans Paris Intra-muros.
- Beaujon, à sa mise en service, est chargé de compléter le Centre Téléphonique Urbain d’Élysées ; il le remplacera définitivement le 15 mars 1983.
- Mis en service en automatique le 5 septembre 1978, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 GCU – BEAUJON 1 CP1 (AB31) – M.E.S : 5 septembre 1978 – H.S : 28 avril 1992.
- MÉTACONTA 11F – BEAUJON 2 ES1 (AB32) – M.E.S : 24 janvier 1980 – H.S : 3 juin 1998.
- MT25 – BEAUJON 3 ET1 (AB33) – M.E.S : 10 juillet 1985 – H.S : 17 novembre 2015.
- MT25 – BEAUJON 4 ET2 (AB34) – M.E.S : 10 mai 1988 – H.S : 6 mai 1999.
- E10B3 – BEAUJON 5 ET3 (AB35) – M.E.S : 28 avril 1992.
- AXE10 -BEAUJON 6 AT1 (AB37) – M.E.S : 2 juin 1998.
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- Mis en service en automatique le 20 février 1979, en tant que Centre de Transit Téléphonique Secondaire (Classe 2).
Commutateurs :
- PENTACONTA – BEAUJON CTU1 (RU11) – M.E.S : 20 février 1979 – H.S : 27 septembre 1991.
- E10B3-CTN3G – BEAUJON CTN3G (RT96) – M.E.S : 5 décembre 2018.
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- Mis en service le 16 janvier 1988, en tant que Centre d’Accès aux Services Télétel.
Commutateurs :
- E10-5 – BEAUJON PAVI 1 (SX29) – M.E.S : 16 janvier 1988 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – BEAUJON CTA 1 (SX28) – M.E.S : 26 novembre 1988 – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – BEAUJON PAVI 2 (SX19) – M.E.S : date inconnue – H.S : date inconnue.
- E10-5 – BEAUJON PAVI 3 (SH34) – M.E.S : 19 février 1992 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – BEAUJON PAVI 4 (SH33) – M.E.S : date inconnue – H.S : date inconnue.
- nota : ces dates ne sont pas certifiables
Ci-dessus : Centre Téléphonique souterrain de Paris-Beaujon, dont le cuvelage d’étanchéité est en cours de construction.
Photographie PTT – 25 mars 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique souterrain de Paris-Beaujon en cours de construction.
Photographie SAEP – 2 septembre 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue en perspective d’une des ailes d’un des sous-sols du Centre Téléphonique en fin de construction.
- Les murs sont peints en blanc cassé de beige.
- Le sol est recouvert d’un linoléum traditionnel couleur rouille.
- La taille des piliers est énorme.
Photographie SAEP – 30 décembre 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain et Centre de Transit Téléphonique de Paris-Cévennes (75)
- Commandé en 1974.
- Architecte : M. Jacques Rabinel.
- Constructeur : Société Générale d’Entreprises (SGE).
- Début des travaux en Septembre 1974.
- Mis en service en automatique le 15 novembre 1977, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 2080 TIT – CÉVENNES 1 PC1 (AB71) – M.E.S : 15 novembre 1977 – H.S : 28 avril 1993.
- MT25 – CÉVENNES 2 ET1 (AB72) – M.E.S : 9 novembre 1989 – H.S : 22 juin 2005.
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- Mis en service en automatique le 30 juin 1988, en tant que Centre de Transit Téléphonique Secondaire (Classe 2).
Commutateurs :
- MT20 TN – CÉVENNES CTU1 (RU80) – M.E.S : 30 juin 1988 – H.S : 4 novembre 2003.
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- Mis en service en Janvier 1984, en tant que Centre d’Accès aux Services Télétel.
Commutateurs :
- E10-5 – CÉVENNES CTA 1 (SX70) – M.E.S : Janvier 1984 – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – CÉVENNES CTA 2 (SX71) – M.E.S : Janvier 1985 – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – CÉVENNES CTA 3 (SX73) – M.E.S : Janvier 1986 – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – CÉVENNES CTA 4 (SH36) – M.E.S : date inconnue – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – CÉVENNES PAVI 1 (SX90) – M.E.S : Janvier 1985 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – CÉVENNES PAVI 2 (SX91) – M.E.S : Janvier 1985 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – CÉVENNES PAVI 3 (SX93) – M.E.S : Décembre 1985 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – CÉVENNES PAVI 4 (SX94) – M.E.S : 16 avril 1987 – H.S : date inconnue.
- nota : ces dates ne sont pas certifiables.
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- Ce bâtiment souterrain est en premier lieu utilisé en centre téléphonique, dans le réseau de Paris. Il est donc composé de salles techniques, et d’installations habituelles que l’on retrouve dans tout centre téléphonique.
- Mais dès 1981, une part importante des surfaces souterraines est réaménagée afin d’y accueillir un département du CNET Paris A : le Centre de Gestion des Équipements Électroniques des Télécommunications (CGEE), chargé de procéder aux essais des prototypes d’équipements de commutation, aux commutateurs téléphoniques publics et aux logiciels assurant leur fonctionnement avant leur mise en service dans le réseau téléphonique.
- À cet effet, une partie d’un sous-sol fut en conséquence réaménagée pour accueillir le CGEE, avec matériaux luxueux et accueillants, avec décoration en trompe-l’œil destinée à rendre la vie en sous-sol la plus agréable possible aux occupants de ces locaux réaménagés en bureaux tertiaires souterrains.
- Il s’agit d’une série de photographies de la SGE, sauvegardée en coup de chance par nos soins avant le passage des ferrailleurs sur ce site et son évacuation définitive, que nous présentons ici.
Ci-dessus : le CGEE installé au 3ème sous-sol du Centre Téléphonique Cévennes.
- cliché 1 : sas d’entrée du CGEE.
- cliché 2 : couloir de circulation du CGEE.
- cliché 3 : patio du CGEE, avec, au centre, la fontaine en fonctionnement réel.
- cliché 4 : bureau du Chef de Centre. À gauche, fausse fenêtre en trompe-l’œil.
- cliché 5 : bureau d’exploitation Au second plan, fausse fenêtre en trompe-l’œil.
- cliché 6 : salle de réunion. À droite, fausse fenêtre en trompe-l’œil.
- cliché 7 : toilettes hommes, en matériaux de qualité.
- cliché 8 : salle-type aménagée au 3ème sous-sol du Centre Téléphonique Cévennes, destinée à un Autocommutateur Captif, pour tests par le CGEE. Au fond de la salle, vue sur bureaux auxiliaires.
- cliché 9 : couloir en Zone Technique du Centre Téléphonique Cévennes. (couloirs habituels dans un Centre Téléphonique Souterrain)
- cliché 10 : caisson de Climatisation faisant partie du système de traitement de l’air du Centre Téléphonique Souterrain de Paris-Cévennes.
- Un Centre Téléphonique Souterrain nécessite une filtration, une climatisation et un contrôle constants de l’air et de sa qualité, pour la bonne santé des occupants et pour la sécurité des installations.
- Un Centre Téléphonique Souterrain nécessite une filtration, une climatisation et un contrôle constants de l’air et de sa qualité, pour la bonne santé des occupants et pour la sécurité des installations.
Photographies SGE – 27 janvier 1981 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain Paris-Élysées
- Architecte : M. Charles Giroud.
- Construction en briques armées.
- Centre Téléphonique majeur du VIIème arrondissement, LE quartier d’affaires d’avant-guerre, Élysées a vu sa capacité maximale atteinte au début des années 1960, et dans l’impossibilité d’accroître son nombre d’abonnés en raison d’un manque de surfaces.
- Aussi, Élysées sera épaulé à partir du 5 septembre 1978 par le Centre téléphonique Urbain le plus récent mis en service dans Paris : Beaujon ; centre qui le remplacera dès le 15 mars 1983 avec la reprise complète, à tour de rôle, des abonnés portés par les 3 Commutateurs d’Élysées, par le Commutateur Métaconta 11F Beaujon 2 ES1 ( AB32).
- Élysées, dépouillé de toute infrastructure du réseau téléphonique dès le 1er avril 1985, n’abritera plus que des personnels administratifs, commerciaux et techniques de France-Télécom, puis, au gré des restructurations, sera vendu et évacué en 2001.
- Mis en service en manuel le 20 février 1918, sous l’indicatif manuel Élysées.
- Multiples manuels.
- Mis en service en automatique le 21 mai 1932, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- ROTARY 7A1 – ÉLYSÉES (ELY / 359) – M.E.S : 21 mai 1932 – H.S : 25 mars 1980.
- ROTARY 7A1 – BALZAC (BAL / 225) – M.E.S : 29 septembre 1934 – H.S : 17 août 1981.
- ROTARY 7B1 – ALMA (ALM /256) – M.E.S : 1er mai 1959 – H.S : 15 mars 1983.
Ci-dessus : Centre Téléphonique Urbain de Paris-Élysées.
Photographie PTT – 1er décembre 1976 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique Urbain de Paris-Élysées.
Photographie PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain Paris-Gutenberg
- 1ère époque 1893 – 1908 – Architecte : M. Jean-Marie Boussard.
- Construction en briques maçonnées. Détruit par incendie le 20 septembre 1908.
- 2ème époque depuis 1912 : Architecte : M. Charles Giroud.
- Reconstruction en briques maçonnées et armées + béton armé.
- Mis en service en manuel le 24 septembre 1893, sous la Série 100.
- 1er bureau : Série 100 – 24 septembre 1893, (futur Gutenberg) (46 bis, rue du Louvre).
- 2ème bureau : Série 200 – 1er octobre 1896, (futur Central) (attesté en Février 1897) .
- 3ème bureau : Série 300 – Mai 1906 (futur Louvre).
- Série 300 portée par autre multiple de Gutenberg depuis Février 1902.
- Gutenberg communément dénommé Hôtel des Téléphones.
- Ce multiple portant la Série 300 est déclaré inopérant pour vice de fabrication ou de conception…
- Le Multiple est reconstruit puis mis en service le 20 août 1908, portant cette fois-ci, la Série 100.
- Mais Gutenberg est détruit par incendie ayant démarré suite à problèmes de surchauffe de câbles le 20 septembre 1908 (séries 100, 200 et 300 sont alors rendues hors service : 18.000 abonnés, ainsi que le meuble interurbain de Paris sont détruits).
- Reconstruction provisoire en baraquements de bois (Gutenberg-Barraque) débute dès le 23 septembre 1908. Gutenberg-Barraque est livrée vide à l’Administration le 13 octobre 1908. L’installation de deux multiples téléphoniques de remplacement débute le jour même. Remise en service le 26 novembre 1908 pour la Série 200. Remise en service le 1er décembre 1908 pour les séries 100 et 300, soit environ 3 semaines avant la date prévisionnelle du 25 décembre 1908 pour la totalité des abonnés.
- Entièrement reconstruit « en dur » et remis en service le 20 septembre 1912.
Ci-dessus : Multiple Téléphonique manuel du dernier étage endommagé après l’incendie de l’Hôtel des Téléphones – Gutenberg.
- Les étages inférieurs du Centre sont en bien pire condition, où les Meubles sont totalement brûlés, et la structure de la construction en a été gravement calcinée (ce qui motivera sa démolition-reconstruction totale.)
Photographies X – Début octobre 1908 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : la Salle des Accumulateurs au plomb, sise au dernier étage de l’Hôtel des Téléphones – Gutenberg qui a pu être sauvée in-extrémis par les Sapeurs-Pompiers de Paris au cours d’une intervention très périlleuse.
Photographie X – Début octobre 1908 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : le bâtiment provisoire Gutenberg-Barraque achevé, à peine livré à l’Administration, que le chantier d’installation des Multiples Téléphoniques manuels commence.
- Bâtiment provisoire en bois et acier occupant l’espace et la largeur de la rue Gutenberg entre l’Hôtel des Téléphones incendié et l’Hôtel des Postes, sur une longueur totale de 70 mètres (soit 10 mètres de plus que la rue Gutenberg)
- cliché 1 : rez-de-chaussée.
- clichés 2 & 3 : 1er étage.
Photographies X – Fin octobre 1908 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : chantier de construction des Multiples Téléphoniques manuels provisoire de Gutenberg-Barraque, à l’étape du câblage.
- L’on remarquera que les opérations de câblage sont exécutées en quasi unanimité par des dames.
- Nous ignorons s’il s’agit d’agents titulaires ou auxiliaires de l’Administration ou plutôt de câbleuses des sociétés ayant fourni les Multiples.
Photographies X – Mi-novembre 1908 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : le central provisoire Gutenberg-Barraque mis en exploitation à partir du 26 novembre 1908.
- Le personnel de l’Administration a repris ses tâches habituelles d’établissement des communications, dans des conditions de travail à peu près normales.
- Le 18 mars 1909 est par ailleurs une journée de grève générale aux PTT, à l’initiative des dames du téléphone qui réclament de meilleures conditions de travail, des augmentations, et le droit de grève.
- clichés 1 à 3 : rez-de-chaussée.
- clichés 4 & 5 : 1er étage.
Photographies X – 18 mars 1909 – Coll. C. R-V.
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- Mis en service en automatique le 7 mars 1936, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- ROTARY 7A1 – GUTENBERG (GUT / 488, puis 231 dès le 1er octobre 1968) – M.E.S : 7 mars 1936 – H.S : 8 février 1974.
- ROTARY 7A1 – CENTRAL (CEN / 236) – M.E.S : 21 mai 1938 – H.S : 22 janvier 1980. (l’automatisation de CENTRAL le 21 mai 1938 marque la fin de l’automatisation urbaine de Paris intra-muros).
- ROTARY 7B1 – LOUVRE (LOU /508) – M.E.S : 5 décembre 1959 – H.S : 22 janvier 1980.
- PENTACONTA – GUTENBERG 1 PC1 (AC21) – M.E.S : 13 mars 1969 – H.S : 5 octobre 1982.
- MÉTACONTA 11F – GUTENBERG 2 ES1 (AC22) – M.E.S : 22 janvier 1980 – H.S : 26 juin 1996.
- MT25 – GUTENBERG 3 ET1 (AC23) – M.E.S : 2 juin 1987 – H.S : 19 juin 2002.
- E10B3 – GUTENBERG 4 ET2 (AC24) – M.E.S : 2 avril 1996 – H.S : 19 septembre 2023.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Paris-Gutenberg reconstruit en 1912.
Photographies C. R-V. – 4 octobre 2021 – Coll. C. R-V/ Orange DANP.
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Centre Téléphonique Urbain Paris-Littré
- Architecte : M. Jules-Alexandre Godefroy.
- Construction en pierre de taille.
- Mis en service en manuel le 27 juillet 1924, sous l’indicatif manuel Fleurus.
- Multiples manuels avec distributeurs automatiques d’appels aux opératrices.
- L’indicatif manuel devient Littré en Février 1927, avant le début de la mise de Paris en Automatique en 1928.
- Mis en service en automatique le 14 octobre 1933, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- ROTARY 7A1 – LITTRÉ (LIT / 548) – M.E.S : 14 octobre 1933 – H.S : 16 septembre 1975.
- ROTARY 7A1N – BABYLONE (BAB / 222) – M.E.S : 1950 – H.S : entre 1975 et 1979.
- PENTACONTA 2080 TIT – LITTRÉ 1 PC1 (AC51) – M.E.S : 16 septembre 1975 – H.S : 28 mars 1990.
- MT25 – LITTRÉ 2 ET1 (AC52) – M.E.S : 22 mars 1990 – H.S : 4 mai 2010.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Paris-Littré.
Photographie PTT – 1990 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Paris-Littré.
Photographies C. R-V. – 6 juin 2025 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Paris-Masséna (75)
- Construit sur une friche industrielle, qui, autrefois, abrita les studios d’enregistrement des Disques Columbia, rue Albert.
- Architecte : M. Jacques Rabinel.
- Constructeur : SGE.
- Début des travaux de terrassement du second Centre Téléphonique géant de Paris en Juillet 1972.
- Cérémonie de pose de la première pierre le 14 septembre 1972 par M. le Ministre des Postes et Télécommunications – Hubert Germain.
- Centre Téléphonique qualifié de géant, construit afin de désaturer les Centres Téléphoniques Gobelins et Bobillot.
- Mis en service en automatique le 18 décembre 1974, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 2080 TAT – MASSÉNA 1 PC1 (AC81) – M.E.S : 18 décembre 1974 – H.S : 24 juillet 1990.
- MT25 – MASSÉNA 2 ET1 (AC82) – M.E.S : 23 mars 1988 – H.S : 2 octobre 2012.
- MT25 – MASSÉNA 3 ET2 (AC83) – M.E.S : 24 juillet 1990 – H.S : 17 novembre 2009.
- à noter que MASSÉNA 3 ET2 a été utilisé à partir du 1er juillet 1991 pour les premiers essais de Téléphonie mobile GSM 2G en France, puis portera le 2ème indicatif GSM mobile créé en France (AB.PQ = 07.20) à la date du 11 décembre 1991.
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Ci-dessus : le Centre Téléphonique Paris-Masséna, vu côté cour, quelques mois avant sa mise en service dans le réseau téléphonique.
Photographie PTT – 18 avril 1974 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : cérémonie de pose, rue Albert, de la première pierre du futur Centre Téléphonique géant Masséna.
- cliché 1, au premier plan, de g-à-d : M. le Directeur Régional de Paris – Paul Selosse ; M. le Ministre des P et T – Hubert Germain et M. l’Architecte – Jacques Rabinel.
- cliché 2, de g-à-d : un ouvrier du bâtiment, une hôtesse des Télécommunications, X, M. le Ministre des P et T – Hubert Germain qui pose l’offrande dans la première pierre ; M. le Directeur Régional de Paris – Paul Selosse les bras croisés ; M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois mains derrière le dos et 2 journalistes couvrant l’événement dont M. Jean-Claude Bourret.
- clichés 3 et 4, M. le Ministre des P et T – Hubert Germain qui scelle la première pierre à la truelle et au ciment.
Photographies PTT – 14 septembre 1972 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : discours des personnalités à la Mairie du XIIIème arrondissement de Paris peu après la pose de la première pierre à Masséna.
- cliché 1 : arrivé de M. le Ministre de P et T – Hubert Germain, suivi de près par M. le Conseiller technique – Georges Darmon.
- clichés 2 et 3 : discours de M. le Directeur Régional de Paris – Paul Selosse.
- cliché 4 : remerciements et discours final par M. le Ministre de P et T – Hubert Germain.
Photographies PTT – 14 septembre 1972 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : début du chantier de construction du Centre Téléphonique géant Masséna.
- clichés 1 et 2 : vue des fouilles à partir de la rue Albert.
- clichés 3 et 4 : vue des fouilles à l’opposé de la rue Albert.
Photographies PTT – 19 septembre 1972 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus avancement du chantier de construction du Centre Téléphonique géant Masséna, vu de la rue Albert.
- Les étages sous-terrains sont en cours de coffrage.
Photographies PTT – Novembre 1972 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus avancement du chantier de construction du Centre Téléphonique géant Masséna, vu de la rue Albert.
- Les étages supérieurs sont en cours d’érection.
Photographies PTT – 5 février 1973 – Coll. Orange DANP
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Centre de Transit Téléphonique Interurbain de Paris-Montsouris (75)
- Commandé en 1974.
- Installé dans une ancienne usine SNECMA et dans un ancien abri antiaérien, dans le XIIIème arrondissement de Paris, il fera l’objet en outre d’une surélévation de deux étages.
- Mis en service en automatique le 21 octobre 1976, en tant que Centre de Transit Régional – (Centre de Transit Secondaire) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA NGC – MONTSOURIS CTU 1 (RU31) – M.E.S : 21 octobre 1976 – H.S : 1991 ou 1992.
- PENTACONTA GCID – MONTSOURIS CTS 1 DÉPART (RT31) – M.E.S : 4 juin 1977 – H.S : Février ou Mars 1993.
- PENTACONTA GCIA – MONTSOURIS CTS 1 ARRIVÉE NODAL (RT32) – M.E.S : 15 novembre 1977 – H.S : Décembre 1991.
- MT20 TN – MONTSOURIS 2 – CTU2 (RU32) – M.E.S : 17 juin 1986 – HS : 5 septembre 2022.
- MT20 TN – MONTSOURIS CTT2 – CTS 2 DÉPART (RT34) – M.E.S : 11 août 1989 – HS : 18 juillet 2022.
- MT20 TN – MONTSOURIS CTT2 – CTS 2 ARRIVÉE (RT33) – M.E.S : 16 octobre 1989 – HS : 5 juin 2023.
Ci-dessus : Centre de Transit Téléphonique de Paris-Montsouris.
Photographie PTT – 1982 – Coll. C. R-V.
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Centre de Transit Téléphonique Interurbain de Paris-Poncelet (75)
- Mis en service en automatique le 10 décembre 1974, en tant que Centre de Transit Urbain puis Interurbain (Centre de Transit Urbain et Régional) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA PONCELET CTU1 (PI910 / RU41) – M.E.S : 10 décembre 1974 – H.S : 6 mars 1985.
- PENTACONTA PONCELET CTS1 ARRIVÉE GCIAP (PI512 / RT42) – M.E.S : 3 avril 1975 – H.S : 1991 ou 1992.
- PENTACONTA PONCELET CTU2 (PI911 / RU42) – M.E.S : 4 novembre 1975 – H.S : probablement en 1989.
- PENTACONTA PONCELET CTS1 DÉPART GCI CAPRI (PI504 / RT41) – M.E.S : 21 novembre 1975 – H.S : Juin 1992.
- MT20 TN – PONCELET – CTT1 – CTS 2 DÉPART (PI571 / RT44) – M.E.S : 8 avril 1986 – H.S : 21 octobre 2004.
- MT20 TN – PONCELET – CTU3 (RU43) – M.E.S : 25 mars 1987 – HS : 18 janvier 2022.
- MT20 TN – PONCELET – CTT2 – CTS 2 ARRIVÉE (PI570 / RT43) – M.E.S : 20 décembre 1989 – HS : 13 juillet 2021.
Ci-dessus : Centre de Transit Téléphonique de Paris-Poncelet.
Photographie PTT – 3 novembre 1975 – Coll. Orange DANP
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Station Relais d’Amplification des Lignes Grande Distance Paris Saint-Amand (75)
- Immeuble des années 20 / 30 en structure à briques armées + béton armé, occupé initialement par l’imprimerie Brodard & Taupin jusqu’en 1974, ayant également abrité à partir de la fin de la seconde guerre mondiale une Station Relais LGD où était notamment installé le matériel d’amplification pour les liaisons interurbaines, dont la liaison interurbaine Paris-Toulouse, la première liaison interurbaine à câble coaxial.
- Ce très beau bâtiment est rasé en 1987, et laisse place à la future Direction Générale de France-Télécom, à partir de Septembre 1988.
Ci-dessus, anciennement : immeuble hébergeant la Station Relais PTT des Lignes Grande Distance.
Photographie PTT – 1986 – Coll. C. R-V.
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Centre de Transit Téléphonique Interurbain de Paris Saint-Lambert (75)
- Achat de la parcelle de terrain en Juin 1964.
- Architecte : M. Jacques Rabinel.
- Début de mise en construction du centre le 5 septembre 1969.
- La construction est livrée finie le 15 mars 1971, puis les installateurs de télécommunications commencent leur œuvre.
- Mis en service en automatique le 25 mars 1972, en tant que Centre de Transit Interurbain (Centre de Transit National et Régional) – (Classe 1).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA SAINT-LAMBERT NODAL ARRIVÉE INTERURBAIN – CNAS (PI511 / RT72) – M.E.S : 25 mars 1972 – H.S : 10 mars 1986.
- PENTACONTA NGC – SAINT-LAMBERT DÉPART INTERURBAIN – CADIS (PI503 / RT71) – M.E.S : 3 juin 1972 – H.S : 31 janvier 1990.
- PENTACONTA SAINT-LAMBERT CTU1 (PI912) – M.E.S : courant 1973 – H.S : 12 février 1985.
- PENTACONTA SAINT-LAMBERT CTU2 (PI913 / RU52) – M.E.S : 13 janvier 1976 – H.S : Avril 1990.
- MT20 TN – SAINT-LAMBERT – CTU3 (RU53) – M.E.S : 12 février 1985 – H.S : 18 novembre 2005.
- MT20 TN – SAINT-LAMBERT CTT – CTS 2 DÉPART (RT74) – M.E.S : 28 avril 1987 – HS : 13 avril 2023.
- MT20 TN – SAINT-LAMBERT CTT – CTS 3 ARRIVÉE (RT75) – M.E.S : 13 septembre 1994 – HS : 20 avril 2023.
Ci-dessus : Centre de Transit Interurbain – Paris-Saint-Lambert
Photographie PTT – 1973 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : inauguration du Centre de Transit Téléphonique Interurbain de Paris Saint-Lambert par M. le Ministre des P et T – Hubert Germain.
- cliché 1, de g-à-d : devant la table de supervision des jonctions des Commutateurs PENTACONTA, M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois (de profil) ; M. le Conseiller technique auprès du Ministre des P et T – Georges Darmon (cheveux bruns – gros grain de beauté sur la tempe) ; M. le Ministre des P et T – Hubert Germain (de profil) ; M. le Directeur Régional de Paris – Paul Selosse (de face – lunettes).
- cliché 2 : discours introductif de M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Intra-muros – Paul Selosse.
- cliché 3 : discours final de M. le Ministre des Postes et Télécommunications – Hubert Germain.
- cliché 4 : carte du réseau téléphonique interurbain de la Région de Paris.
Photographies PTT – 9 novembre 1972 – Coll. Orange DANP
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Centre Téléphonique Urbain et de Transit Urbain de Paris Tuileries (75)
- Annonce de la mise en chantier par M. le Ministre des P et T – Robert Galley le 23 février 1971.
- Architecte : M. Marc Saltet, Architecte en Chef des Bâtiments et Palais Nationaux.
- L’entreprise de construction du gros œuvre est la Société Générale d’Entreprises (SGE) – devenue VINCI de nos jours.
- Début de mise en construction du centre le 1er juin 1971.
- Le 3 mars 1972, ouverture du Centre d’Information des Tuileries, dans les murs même du Centre Téléphonique, où le public peut venir se renseigner sur les télécommunications et l’objet de ce nouveau central.
- La construction est livrée finie en Juin 1972, et la réception a lieu le 27 juillet 1972. Puis les installateurs de télécommunications commencent leur œuvre.
- Inauguré le 15 mai 1973 par M. le Premier Ministre – Pierre Messmer, en présence de M. le Ministre des P et T – Hubert Germain et de nombreuses personnalités.
- Journées portes-ouvertes au public les 19 et 21 mai 1973.
- le Centre Téléphonique de Paris-Tuileries équipé en système Pentaconta, est alors le plus important d’Europe en termes de taille et de capacité, avec 9300 erlangs pour Tuileries 1 PC1.
- Une équipe de maintenance et d’exploitation pléthorique de 2 inspecteurs, 21 techniciens, 9 régleurs, 4 câbleurs et 3 agents du Service Général, est affectée à ce seul commutateur.
- M. Jean Labeyrie est le premier Chef de Centre de Tuileries (Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur – décret du 10 juillet 1981).
- Mis en service en automatique le 12 avril 1973, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 2080 TIT – TUILERIES 1 PC1 (AE21) – M.E.S : 12 avril 1973 – H.S : 6 septembre 1988.
- PENTACONTA 2080 TAT – TUILERIES 2 PC2 (AE23) – M.E.S : 7 septembre 1976 – H.S : 18 octobre 1989.
- E10CTU (Centre de Transit Urbain) – TUILERIES CTU (RU55) – M.E.S : 7 décembre 1976 – H.S : 15 janvier 1988.
- E10N3 – TUILERIES 3 ET1 (AE24) – M.E.S : 28 mai 1980 – H.S : 16 juillet 1992.
- MT25 – TUILERIES 4 ET2 (AE25) – M.E.S : 27 novembre 1985 – H.S : 15 novembre 2005.
- MT25 – TUILERIES 5 ET3 (AE26) – M.E.S : 21 juillet 1987 – H.S : 14 octobre 1999*.
- * après l’arrêt de TUILERIES 5 ET3, ce Commutateur est recyclé en Commutateur de Transit Urbain du 26 mai 2000 au 13 mars 2003 sous la dénomination TUILERIES 2 CTU (RU25)
- MT25 – TUILERIES 6 ET4 (AE27) – M.E.S : 15 mars 1989 – H.S : 26 septembre 2017.
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Ci-dessus : entrée du Centre Téléphonique Tuileries.
- Nous accédons au Centre par cette rampe souterraine. En effet, comme le centre est totalement souterrain, seul est visible alentour le jardin des tuileries sous lequel il a été construit, sans qu’aucun arbre existant n’ait été arraché.
- Sont encore présents les panneaux provisoires d’annonce de l’inauguration s’étant déroulée le 15 mai 1973.
Photographies PTT – 21 mai 1973 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : visite du Centre Téléphonique Tuilerie une fois sa construction terminée et en phase finale d’installation du premier Commutateur Téléphonique l’en équipant.
- clichés 1 et 2 : accueil au Centre d’Information Tuileries, structure provisoire hébergée dans le centre qui sera « active » jusqu’au 21 mai 1973. Présentation du nouveau central avec maquettes, et exposition rétrospective intitulée : Du Téléphone Manuel à l’Électronique.
- clichés 3 et 4 : arrivée des personnalités pour la visite.
- Sur cliché 3 de g-à-d, M. l’Architecte – Marc Saltet (nœud papillon) ; M. le Conseiller Technique – Georges Darmon (gros grain de beauté sur la tempe droite) ; M. le Ministre des P et T – Hubert Germain ; M. l’IGT – Jean Briend (avec gilet à bouton, costume trois pièces) ; M. le DRT de Paris – Paul Selosse (avec lunettes) et M. le DGT – Louis-Joseph Libois (regarde le plafond, mains dans le dos).
- Sur cliché 4 : M. l’Architecte des Monuments Historiques – Marc Saltet résume la genèse du Centre Téléphonique Tuileries et des péripéties de sa conception/construction.
- clichés 5 et 6 :
- Sur cliché 5, M. le Ministre des P et T mettant un pied sur le caillebotis métallique du Répartiteur d’Abonnés, côté Têtes Verticales (qui sont reliées aux abonnés) ; et M. l’Ingénieur Général des Télécommunications – Jean Briend qui lui parle à cet instant.
- Sur cliché 6, nous voyons le côté Réglettes Horizontales du Répartiteur d’Abonnés (qui sont reliées au Commutateur Téléphonique).
- clichés 7 et 8 : les personnalités sont dans l’Infrarépartiteur Tuileries.
- Sur cliché 7, de g-à-d, au 1er plan : M. le DGT – Louis-Joseph Libois ; M. le Ministre des P et T – Hubert Germain et M. l’IGT – Jean Briend (costume 3 pièces avec gilet).
- Sur cliché 8, à g : M. le DRT de Paris – Paul Selosse, bras gauche en l’air. Légèrement en retrait : M. l’IGT – Jean Briend.
- clichés 9 et 10 : les personnalités repassent par le Répartiteur d’Abonnés avant de quitter cet étage.
- clichés 11 et 12 : les personnalités visitent le Commutateur Téléphonique PENTACONTA 1 PC 1 en cours de câblage final.
- Sur cliché 12 : reconnaissable, à droite, M. le Directeur des Installations – Pierre Lestrade – (cheveux bruns, de profil, bras derrière le dos.)
- cliché 13 : les personnalités dans l’immensité des volumes du Central Tuileries.
- cliché 14 : les personnalités concluent par la visite du restaurant administratif souterrain du Centre…
- Restaurant administratif qui fermera une quinzaine d’années plus tard eu égard à la réglementation du travail en sous-sol allant en se durcissant et de l’octroi à partir de 1982 d’un jour de congé de sous-sol de récupération par mois, soit 11 jours de congés sous-sol supplémentaires pour chaque fonctionnaire des P et T affecté au Central Tuileries…
- Restaurant administratif qui fermera une quinzaine d’années plus tard eu égard à la réglementation du travail en sous-sol allant en se durcissant et de l’octroi à partir de 1982 d’un jour de congé de sous-sol de récupération par mois, soit 11 jours de congés sous-sol supplémentaires pour chaque fonctionnaire des P et T affecté au Central Tuileries…
Photographies PTT – 3 mars 1973 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : inauguration solennelle du Centre Téléphonique Tuileries par M. le Premier Ministre – Pierre Messmer, entouré de hautes personnalités.
- clichés 1 et 2 : M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois présente à M. le Premier Ministre l’exposition rétrospective sur l’histoire du téléphone parisien.
- cliché 3 : M. le Premier Ministre – Pierre Messmer coupe le ruban tricolore d’inauguration.
- À gauche : M. le Ministre des Affaires Culturelles – Maurice Druon.
- À droite : M. le Ministre des Postes et Télécommunications – Hubert Germain.
- cliché 4 : M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris – Paul Selosse délivre les explications techniques à M. le Premier Ministre.
- clichés 5 et 6 : M. le Premier Ministre – Pierre Messmer retire une sucette isolante d’une réglette ; sucette garnie d’un ruban tricolore !
- cliché 7, de gauche à droite : M. le Premier Ministre – Pierre Messmer, M. le Ministre des P et T – Hubert Germain ; M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois ; M. le Ministre des Armées – Robert Galley visitent le Commutateur téléphonique PENTACONTA 1 PC1 (AE21), mis en service, en réalité, depuis le 12 avril 1973…
- cliché 8 : le pot de l’amitié où l’on reconnaît de g-à-d M. le Ministre des P et T – Hubert Germain ; M. le Ministre des Armées – Robert Galley ; M. le Premier Ministre – Pierre Messmer ; M. l’Architecte – Marc Saltet (nœud papillon) et M. le Ministre des Affaires Culturelles – Maurice Druon (de dos).
Photographies PTT – 15 mai 1973 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : reportage ORTF sur la construction du nouveau Centre Téléphonique de Paris Tuileries.
- Vers les 2.00 minutes, est interviewé en costume noir M. le Directeur des Télécommunications de Paris : Paul Selosse.
- (Officier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur – décret du 30 décembre 1966 ; Officier dans l’Ordre du Mérite postal – décret du 29 avril 1960)…
- https://www.ina.fr/video/CAF89010220/le-nouveau-ce…
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