Les Bâtiments de Télécommunications – Les Centres Téléphoniques
Paris Extra-Muros (2ème Couronne)
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- Les premiers Centres Téléphoniques sont mis en exploitation en France en 1879 à Paris.
- Il en sera construit une multitude et mis en service jusqu’au début des années 1980 avec la fin du plan Δ-LP.
- Il est difficile de montrer le nombre colossal de Centres Téléphoniques et de Bâtiments de Télécommunications de tous types qui ont pu ou qui peuvent être construits.
- Du coup, nous allons essayer d’exposer un panel représentatif des Bâtiments de Télécommunications français et vous présenter ces constructions du temps de leur splendeur et d’en établir un historique.
- Cette première page concerne Paris Extra-Muros (2ème couronne).
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PARIS EXTRA-MUROS (2ème Couronne)
Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-Muros)
- Historiquement, la Direction des Télécommunications de la Région de Paris est créée en 1953.
- le 1er Directeur est M. Marcel Ferron du 11 février 1953 jusqu’au 26 mars 1960.
- le 2ème Directeur est M. Guy Cornet-Vernet du 26 mars 1960 jusqu’au 8 décembre 1973,
- le 3ème Directeur est M. Roger Légaré du 8 décembre 1973 jusqu’au 8 octobre 1979…
- (puis, fusion le 7 février 1980 en une seule DTIF de la DT de Paris Intra-muros et DT de la Région de Paris Extra-muros)
- L’emprise territoriale de cette direction recouvre la Région Parisienne, moins la ville de Paris ainsi que les communes de la Première Couronne, ce qui correspond aux actuels départements de l’Essonne, du Val-d’Oise, de Seine-et-Marne et des Yvelines.
- La Direction des Télécommunications de la Région de Paris couvre donc ce que l’on appelle la 2ème Couronne.
- La 2ème couronne est elle-même divisée en deux cercles concentriques autour de Paris pour raison technologique :
- La Zone Régionale n°1, jusqu’à un rayon d’environ 25 à 30 km du centre de Paris, ce qui correspond à la porté limite des signaux de signalisation en courant continu en code ROTARY. Il s’agit donc d’une zone techniquement automatisable et rattachable en automatique dès le début de la mise en automatique de Paris en 1928.
- La Zone Régionale n°2, au delà de 30 km du centre de Paris. Il s’agit donc d’une zone qui ne peut pas être reliée directement au téléphone automatique Parisien équipé en système ROTARY.
- La Zone Régionale n°1 connaîtra un début d’automatisation timide le 8 janvier 1938 par Versailles, avec 4 Centres Téléphoniques avant la déclaration de guerre, 1 pendant la drôle de guerre, 1 pendant l’occupation et 22 après la seconde guerre mondiale : 7 systèmes ROTARY 7A1, 1 système 7A1N, 1 système 7A à Chercheurs puis 19 systèmes 7B1. Si les abonnés de la ZR n°1 reliés à l’automatique ont la chance d’être intégrés au téléphone automatique Parisien, cela ne concerne au final que peu de monde.
- La Zone Régionale n°2 connaîtra une automatisation des plus réduite jusque dans les années 1960, où l’on ne comptera guère que les villes de Fontainebleau en système expérimental à relais à la Fin de 1927, puis Meaux en système L43 à partir d’Avril 1956 seulement… Et encore ne s’agit-il ici que de téléphone urbain ; les liaisons interurbaines de ces deux villes étant réalisées par voie manuelle. La quasi totalité de la ZR n°2 étant desservie en manuel intégral, par un tissus de petits meubles manuels disséminés dans les bureaux de postes, et d’automatique rural qui est tout sauf automatique… Dans les années 1950, seront installés quelques petits commutateurs SRCT et Centres de Secteur SOCOTEL S1 dans certaines villes, dans des sortes de camouflages construits sous forme de maisonnettes… L’automatisation complète de cette zone devra attendre l’année 1975, au prix d’un redécoupage complet du maillage téléphonique, de la construction de très nombreux centres téléphoniques automatiques en systèmes crossbar (essentiellement en CP400) puis en systèmes temporels E10N4 et E10N3.
- C’est dans le contexte explosif du « 22 à Asnières » que le plan du Delta LP prend tout son sens. La République Française, après avoir laissé de côté le téléphone français au sortir de la guerre pour cause de ruine et de priorités stratégiques jugées plus importantes (EDF, armement, recherche atomique (énergie et armes), recherche spatiale…) prend conscience des conséquences d’un téléphone lacunaire sur le pays, et décide par une succession de plans et d’initiatives d’impulser moult efforts.
- d’abord symboliquement à la fin du septennat de M. Charles de Gaulle (1965-1969),
- puis significativement sous le septennat de M. Georges Pompidou (1969-1974) avec l’arrivée massive des commutateurs Crossbar qui vont lever les limites de distance,
- enfin massivement sous le septennat de M. Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) avec d’énormes financements.
- Chaque Directeur de la Région de Paris (Extra-muros) accomplit sa tâche à l’aide d’adjoints, qui, dans les faits, se répartissent les tâches par affinités culturelles de domaines techniques et géographiques.
- Puis, à partir du lancement du Plan Delta LP, la structure va être réformée en profondeur. La Région de Paris va désormais être clairement découpée selon les départements, en Directions Opérationnelles des Télécommunications, et les responsabilités plus clairement réparties par l’ajout de cet échelon :
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Cergy (95) est créée le 8 mars 1976 par l’arrêté n°853.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications d’Évry (91) est créée le 7 avril 1977 par l’arrêté n°989.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Melun (77) est créée le 7 avril 1977 par l’arrêté n°989.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Saint-Quentin en Yvelines (78) est créée le 7 avril 1977 par l’arrêté n°989.
- Cette organisation sera partiellement remaniée au 1er janvier 1993 avec la réforme EO1 où les DOT deviendront des Directions Régionales de France-Télécom puis disparaîtra le 1er septembre 1996 avec la réforme EO2.
- En 1953, la Direction Régionale des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) est tout d’abord hébergée au 103, rue de Grenelle à Paris.
- En 1976, la Direction Régionale des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) est transférée au 7, boulevard Romain Rolland à Montrouge, dans le volumineux immeuble Périsud ; ce transfert imposant s’effectuant donc à la même période que le commencement du Plan Delta LP.
- Après le commencement de fusion entre la Direction des Télécommunications de Paris (Intra-muros) et la Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) le 4 février 1980 (décret n°80-117 / doc. 59 cab 2), l’immeuble abritera ultérieurement d’autres directions, jusqu’à son évacuation en 1999 puis sa démolition complète en Mai 2002, en raison, notamment de son amiantage réputé colossal.
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Ci-dessus : Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) – 7, bd Romain Rolland – Montrouge.
Photographie PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : un des premiers Conseils de Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) à Périsud. Avec les pionniers du Δ – LP.
1er cliché, de g-à-d :
- M. le Responsable Opérationnel des Télécommunications de Melun (77) – Jackie Esther.
- M. le Responsable Opérationnel des Télécommunications de Saint-Quentin en Yvelines (78) – Pierre Cordero.
- M. le Directeur Opérationnel des Télécommunications de Cergy (95) – Jacques Pouliquen (il fut un des pères du Projet PLATON entre 1966 et 1971 au CNET puis supervisa la mise en service du premier commutateur E10N3, à Guingamp).
- M. le Directeur de la Production de Paris Extra-muros – François Marchal.
- M. le Directeur du Service des Affaires Commerciales de Paris Extra-muros – Maurice Defosse (assis en retrait).
- M. le Directeur Régional des Télécommunications de la Région de Paris Extra-muros – Roger Légaré (au centre, costume gris).
- M. le Directeur du Cabinet – Jacques Vigouroux (assis, en retrait, chauve, lunettes).
- M. le Directeur de l’Exploitation des Télécommunications de Paris Extra-muros – Michel Feneyrol.
- M. le Directeur du Service des Bâtiments de Paris Extra-muros – Georges Bette (à demi-caché, debout, en retrait).
- M. le Responsable Opérationnel des Télécommunications d’Évry (91) – Paul Blanquart (costume gris écossais, grisonnant).
- M. le Directeur du Service du Personnel de Paris Extra-muros – Jacques Hardange (costume bleu-marine).
- X. du Service de l’Exploitation Téléphonique.
- X. du Service Social.
Photographies PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Direction Opérationnelle des Télécommunications de Melun (77)
- Administrativement créée par l’arrêté n°989 du 7 avril 1977.
- Implantée à Vaux-le-Pénil.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Nouveaux locaux inaugurés le 27 juin 1978.
Ci-dessus : la Direction Opérationnelle de Melun (77) dans ses locaux définitifs.
Photographies PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle des nouveaux locaux de la DOT Melun le 27 juin 1978.
au 1er plan, de g-à-d :
- M. le Préfet de Seine-et-Marne – Roland Faugère.
- M. le Directeur des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) – Roger Légaré.
- M. le Directeur Opérationnel des Télécommunications de Melun – Paul Blanquart.
- M. le Directeur de la Production de la Région de Paris (Extra-muros) – François Marchal.
Photographie PTT – 27 juin 1978 – Coll. C. R-V.
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Direction Opérationnelle des Télécommunications de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)
- Administrativement créée par l’arrêté n°989 du 7 avril 1977.
- Implantée à Bois-d’Arcy, emménagement le 6 juillet 1977.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Nouveaux locaux inaugurés le 18 octobre 1977 par M. le Secrétaire d’État des Postes et Télécommunications – Norbert Ségard.
Ci-dessus : la Direction Opérationnelle des Télécommunications de Saint-Quentin-en-Yvelines (78).
Photographie PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Centrex Aéroport Nord (Roissy – Charles-de-Gaulle) (95)
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Centre téléphonique construit en joint-venture entre l’Administration des Télécommunications et la société France-Centrex.
- Les Commutateurs sont rattachés au réseau téléphonique commuté public, mais leur exploitation est déléguée à la société France-Centrex par convention signée le 9 novembre 1973.
- Mis en service automatique le 11 décembre 1972, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- MÉTACONTA pré-10R*- AÉROPORT NORD 1 CENTREX (ND01) – M.E.S : 11 décembre 1972 – H.S : 18 mai 1989.
- E10N1 – AÉROPORT NORD 2 CENTREX (ND02) – M.E.S : 18 mai 1989 – H.S : 4 juin 1997.
- AXE10 – AÉROPORT NORD 3 CENTREX (ND03) – M.E.S : 4 juin 1997.
* 1er prototype de Commutateur de la gamme MÉTACONTA mis en service en France.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de l’Aéroport Nord Roissy-Charles de Gaulle.
Photographie PTT – 5 avril 1974 – Coll. Orange DANP
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Centre Téléphonique Urbain d’Athis-Mons (91)
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Centre téléphonique construit, lui aussi en plein boom du téléphone, celui-ci revêt une importance notable dans l’histoire des Télécommunications, car ayant abrité le premier des deux seuls prototypes de commutateurs MÉTACONTA E11, précurseur des futurs commutateurs MÉTACONTA 11F.
- Mis en service en automatique le 4 juin 1976, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- MÉTACONTA E11 – ATHIS MONS A1 (SD01) – M.E.S : 3 septembre 1976 – H.S : 18 avril 1984.
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – ATHIS-MONS A2 (SD02) – M.E.S : 4 juin 1976 – H.S : 26 septembre 1991.
- Nota : fait inhabituel, Athis-Mons A1 a bien été mis en service après Athis-Mons A2. La raison en est qu’Athis-Mons est un premier prototype, au comportement encore inconnu, qui des séries de tests chronophages.
- De plus, s’il s’avérait que le prototype fût défaillant, l’administration des Télécommunications devait pouvoir transférer rapidement les 10.000 abonnés sur un commutateur de secours (Athis-Mons A2), qui devait préexister à Athis-Mons A1…
Ci-dessus : Centre Téléphonique d’Athis-Mons (91), quelques mois avant sa mise en service dans le réseau téléphonique.
Photographie PTT – 28 septembre 1975 – Coll. Orange DANP
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Centre Téléphonique Urbain d’Aubergenville (78)
- Commandé en 1975.
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Mis en service en automatique le 4 avril 1977, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateur :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée, à Unités de Commande Électroniques (CPUCE) – AUBERGENVILLE 1 (WE41) – M.E.S : 4 avril 1977 – H.S : 28 avril 1994.
Ci-dessus : Centre Téléphonique d’Aubergenville (78), alors au milieu des champs de poireaux.
Photographies PTT – 1977 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Beaumont-sur-Oise (95)
- Structure béton traditionnelle maçonnée, avec pierres de parement en façade.
- Mis en service en automatique le 23 octobre 1968, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 1040 – BEAUMONT-SUR-OISE A1 (NE61) – M.E.S : 23 octobre 1968 – H.S : 17 mai 1983.
- E10N3 – BEAUMONT-SUR-OISE A2 (NE62) – M.E.S : 31 juillet 1978 – H.S : 31 janvier 1995.
- E10N1 – BEAUMONT-SUR-OISE A3 (NE63) – M.E.S : 17 mai 1983 – H.S : 1er mars 2001.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Beaumont-sur-Oise.
- Au rez-de-chaussée : le Centre d’Abonnement et d’Entretien (accès au public)
- Dans les étages : les équipements techniques.
Photographie PTT – 1er octobre 1968 – Coll. C. R-V
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Centre Téléphonique Urbain de Guyancourt (78)
- Commandé en 1974.
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Mis en service en automatique le 27 juillet 1976, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – GUYANCOURT A1 (WE66) – M.E.S : 27 juillet 1976 – H.S : 14 juin 1988.
- MT25 – GUYANCOURT A2 (WE67) – M.E.S : 24 avril 1990 – H.S : 20 juin 2006.
- E10B3 – GUYANCOURT A3 (WE68) – M.E.S : 10 mai 1994.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Guyancourt.
Photographie PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : une réunion de l’état-major s’est tenue, lors d’une visite du Centre Principal d’Exploitation de Trappes, dans les locaux du Centre Téléphonique nouvellement créé de Guyancourt.
- sont reconnaissables :
- M. le Directeur des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-muros) – Roger Légaré (clichés 1, 2 et 3).
- M. le Responsable Opérationnel des Télécommunications des Yvelines – Pierre Cordero (4 clichés).
- M. le Directeur de la Production de la région de Paris Extra-muros – François Marchal (clichés 1 et 2).
- M. le Directeur Opérationnel des Télécommunications de Cergy (95) – Jacques Pouliquen (cliché 2, de dos).
Photographies PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Melun B (77)
- Commandé en 1976.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Mis en service en automatique le 9 mai 1978, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée, à Unités de Commande Électroniques (CPUCE) – MELUN B1 (EE31) – M.E.S : 9 mai 1978 – H.S : 14 juin 1994.
- E10N3 – MELUN B2 (EE32) – M.E.S : 10 avril 1979 – H.S : 18 octobre 1994.
- MT25 – MELUN B3 (EE33) – M.E.S : 8 novembre 1984 – H.S : 16 mars 2010.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Melun B (77).
Photographie PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Moret-sur-Loing (77)
- Commandé en 1976.
- Structure maçonnée en béton.
- Mis en service en automatique le 29 juin 1978, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateur :
- E10N3 – MORET-SUR-LOING A1 (EE11) – M.E.S : 29 juin 1978 – H.S : 29 novembre 1994.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Moret-sur-Loing.
Photographie PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Plaisir (78)
- Commandé en 1971.
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Mis en service en automatique le 29 novembre 1973, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 – PLAISIR A1 (WF11) – M.E.S : 29 novembre 1973 – H.S : 11 décembre 1984.
- MT25 – PLAISIR A2 (WF12) – M.E.S : 11 décembre 1984 – H.S : 15 novembre 2010.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Plaisir.
Photographies PTT – Novembre 1973 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Poissy A (78)
- Architecte : M. Defrasse.
- Structure en béton armé et maçonnerie traditionnelle et remplissage par briques.
- Mis en service en automatique le 21 décembre 1964, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY à Taxation Électronique Centralisée (et avec DTMF de série) – POISSY A1 (WD06) – M.E.S : 21 décembre 1964 – H.S : 3 juillet 1984.
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – POISSY A2 (WD07) – M.E.S : 29 septembre 1977 – H.S : 21 juillet 1992.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Poissy A, vu du Boulevard Victor Hugo.
Photographie PTT – 1962 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Poissy A, en construction, vu côté cour.
Photographie PTT – 1962 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Rambouillet A (78)
- Structure béton traditionnelle maçonnée avec pierres de parement de façade.
- Mis en service en automatique le 13 février 1969, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateur :
- CP400 ANGOULÊME – RAMBOUILLET A (WF21) – M.E.S : 13 février 1969 – H.S : 15 janvier 1985.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Rambouillet A.
- À gauche : la partie téléphonique ;
- À droite : le bureau de poste.
Photographie PTT – 17 septembre 1968 – Coll. C. R-V
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Centre Téléphonique Urbain de Rambouillet B (78)
- Commandé en 1976.
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Mis en service en automatique le 20 septembre 1978, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- E10N3 – RAMBOUILLET B1 (WF22) – M.E.S : 20 septembre 1978 – H.S : 25 mai 1994.
- E10N1 – RAMBOUILLET B2 (WF23) – M.E.S : 5 juillet 1983 – H.S : 26 novembre 1998.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Rambouillet B.
Photographie PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique de Transit Régional et Urbain de Saint-Germain-en-Laye C (78)
- Commandé en 1977.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Pose de la première pierre le 13 décembre 1978.
- Mis en service en automatique le 26 mai 1982, en tant que Centre de Transit Urbain – (Centre de Transit de la Zone Périphérique de Paris) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- E12 – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE CTZP1 (RP31) – M.E.S : 26 mai 1982 – H.S : 31 mai 1994.
- MT20 TN – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE CTS1 (RT83) – M.E.S : 15 octobre 1991 – H.S : 14 avril 2022.
- MT20 TN – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE CTZP2 (RP32) – M.E.S : 16 février 1994 – Devient CTS courant 2007 – HS : 13 avril 2023.
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- Mis en service le 19 décembre 1986, en tant que Centre d’Accès aux Services Télétel.
Commutateurs :
- E10-5 – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE PAVI 1 (SX18) – M.E.S : 19 décembre 1986 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE CTA 1 (SX68) – M.E.S : 29 décembre 1986 – H.S : 1995 ou 1996 (converti en PAVI 2).
- E10-5 – SAINT-GERMAIN-EN-LAYE PAVI 2 (SX34) – M.E.S : 1995 ou 1996 – H.S : date inconnue.
- (nota : ces dates ne sont pas certifiables)
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Ci-dessus : pose de la première pierre du Centre de Transit Téléphonique Saint-Germain-en-Laye C.
- Au 1er plan : un maçon qui guide M. le Préfet des Yvelines – Michel Éon dans la pose de la première pierre, et M. le Maire de Saint-Germain-en-Laye – Michel Péricard se tenant le bras gauche avec sa main droite.
- Derrière M. le maçon : M. le Directeur Opérationnel des Télécommunications des Yvelines – Pierre Cordero ;
- Derrière M. le Préfet : M. le Directeur de la Production de Paris Extra-muros – François Marchal.
Photographie PTT – 13 décembre 1978 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : discours de M. le Préfet des Yvelines – Michel Éon, peu après la pose de la première pierre du Centre de Transit Téléphonique de Saint-Germain-en-Laye C.
- L’action se déroule dans les locaux du Centre Téléphonique Urbain – Saint-Germain-en-Laye B, en service depuis le 21 décembre 1964.
- De g-à-d : M. le Directeur du Service du Personnel de Paris Extra-muros – Jacques Hardange (mains croisées – très sagement) ; M. le Préfet des Yvelines – Michel Éon (devant le microphone) ; M. le Directeur Régional des Télécommunications de la Région de Paris Extra-Muros – Roger Légaré (en face) ; X ; M. le Maire de Saint-Germain-en-Laye – Michel Péricard (bras croisés).
Photographie PTT – 13 décembre 1978 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : M. le Préfet des Yvelines – Michel Éon lisant quelque billet à M. le Directeur Régional des Télécommunications de la Région de Paris Extra-muros – Roger Légaré.
- Derrière, la maquette du futur Centre de Transit Téléphonique Saint-Germain-en-Laye C.
Photographie PTT – 13 décembre 1978 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Sartrouville (78)
- Commandé en 1974.
- Architecte : M. Jacques Rabinel.
- Structure en béton banché, coulé sur place.
- Livré clefs en main à l’Administration le 23 juin 1976.
- Mis en service en automatique le 21 avril 1976, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – SARTROUVILLE A1 (WD81) – M.E.S : 21 avril 1976 – H.S : 26 juin 1991.
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée, à Unités de Commande Électroniques (CPUCE) – SARTROUVILLE A2 (WD82) – M.E.S : 24 avril 1979 – H.S : 1er février 1994.
- MT25 – SARTROUVILLE A3 (WD83) – M.E.S : 3 avril 1990 – H.S : 1er décembre 2005.
- E10B3 – SARTROUVILLE A4 (WD84) – M.E.S : 24 novembre 1993.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Sartrouville vu de la rue.
Photographie PTT – 23 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Sartrouville. Bâtiment de l’Agence Commerciale des Télécommunications (rasé en Janvier 2022).
Photographie PTT – 23 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : intérieur de l’Agence Commerciale des Télécommunications de Sartrouville.
Photographie PTT – 23 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Sartrouville. Au premier plan, le bâtiment administratif (rasé en Janvier 2022).
Photographie PTT – 23 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Sartrouville. Le bâtiment technique.
Photographie PTT – 23 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre de Secteur de Seine-Port (77)
- Petit bâtiment technique camouflé en maisonnette, abritant des équipements téléphoniques sans autonomie d’acheminement.
- Constructions typiques des années 1950 jusqu’au début des années 1960, abritant des installations de commutation téléphonique allégées, pour quelques centaines d’habitants au maximum, sans autonomie d’acheminement (Classe 4).
Ci-dessus : tout sauf une habitation,le Centre de Secteur Socotel S1 de Seine-Port, sans autonomie d’acheminement.
Photographie PTT – circa 1962 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique de Transit Régional et Urbain de Soisy-sous-Montmorency B (95)
- Commandé en 1974.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Mis en service en automatique le 25 mai 1976, en tant que Centre de Transit Régional – (Centre de Transit de la Zone Périphérique de Paris) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA CTU – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTZP1 (RP41) – M.E.S : 25 mai 1976 – H.S : 20 février 1984.
- PENTACONTA CTU – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTZP2 (RP42) – M.E.S : 25 mai 1976 – H.S : fin octobre 1982.
- PENTACONTA CTU – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTZP3 (RP43) – M.E.S : 25 mai 1976 – H.S : 23 septembre 1988.
- E12 – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTZP4 (RP44) – M.E.S : 20 avril 1983 – H.S : 22 juin 1994.
- MT20 TN – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTZP5 (concentrateur) (RP45) – M.E.S : 21 novembre 1991 – H.S : 1er décembre 2004.
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- Mis en service en automatique le 21 mars 1981, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- AXE SPATIAL – SOISY-SOUS-MONTMORENCY B1 (NE32) – M.E.S : 21 mars 1981 – H.S : 21 juin 1995.
- MT25 – SOISY-SOUS-MONTMORENCY B2 (NE33) – M.E.S : 10 octobre 1984 – H.S : 30 mars 2010.
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- Mis en service le 13 novembre 1986, en tant que Centre d’Accès aux Services Télétel.
Commutateurs :
- E10-5 – SOISY-SOUS-MONTMORENCY PAVI 1 (SX40) – M.E.S : 13 novembre 1986 – H.S : date inconnue.
- E10-5 – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTA 1 (SX38) – M.E.S : 9 octobre 1988 – H.S : 1995 ou 1996.
- E10-5 – SOISY-SOUS-MONTMORENCY CTA 2 (SH38) – M.E.S : date inconnue – H.S : 1995 ou 1996.
- (nota : ces dates ne sont pas certifiables)
- (nota : ces dates ne sont pas certifiables)
Ci-dessus : vue de plusieurs bâtiments du Centre Téléphonique de Soisy-sous-Montmorency B.
Photographies Gérard Guillat – Juillet 1980 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Trappes B (78)
- Commandé en 1971.
- Structure en panneaux de béton préfabriqués en usine, assemblés sur place.
- Mis en service en automatique le 30 janvier 1974, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – TRAPPES B1 (WF31) – M.E.S : 30 janvier 1974 – H.S : 8 janvier 1991.
- MT25 – TRAPPES B2 (WF32) – M.E.S : 19 avril 1984 – H.S : 8 novembre 2007.
- E10B3 – TRAPPES B3 (WF33) – M.E.S : 20 octobre 1998.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Trappes B.
- Au premier plan, le bâtiment de l’agence commerciale des télécommunications.
- Au second plan, le bâtiment technique.
Photographie PTT – Novembre 1973 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain du Vésinet (78)
- Architecte M. Georges Labro.
- Construction maçonnée en brique armée et béton armé.
- Mis en service en automatique le 5 octobre 1951, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- ROTARY 7A à Chercheurs (Prototype) – LE VÉSINET A1 (PRINcesse / 754, puis 966 le 19 juillet 1958) – M.E.S : 5 octobre 1951 – H.S : en 1979.
- PENTACONTA 1040 – LE VÉSINET A2 (WE11) – M.E.S : 2 décembre 1969 – H.S : 20 juin 1984.
- MT25 – LE VÉSINET A3 (WE12) – M.E.S : 20 juin 1984 – H.S : 10 décembre 2013.
Ci-dessus : Centre Téléphonique du Vésinet.
Photographie PTT – 1951 – Coll. C. R-V.
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Centre de Secteur de Vulaines-sur-Seine (77)
- Petit bâtiment technique camouflé en maisonnette, abritant des équipements téléphoniques sans autonomie d’acheminement.
- Constructions typiques des années 1950 jusqu’au début des années 1960, abritant des installations de commutation téléphonique allégées (typiquement de 100 à 400), pour quelques centaines d’habitants au maximum, sans autonomie d’acheminement (Classe 4).
Ci-dessus : tout sauf une habitation, le Centre de Secteur Socotel S1 de Vulaines-sur-Seine, sans autonomie d’acheminement.
Photographie PTT – circa 1962 – Coll. C. R-V.
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