Les Bâtiments de Télécommunications – Les Centres Téléphoniques
Paris Zone Suburbaine (1ère Couronne)
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- Les premiers Centres Téléphoniques sont mis en exploitation en France en 1879 à Paris.
- Il en sera construit une multitude et mis en service jusqu’au début des années 1980 avec la fin du plan Δ-LP.
- Il est difficile de montrer le nombre colossal de Centres Téléphoniques et de Bâtiments de Télécommunications de tous types qui ont pu ou qui peuvent être construits.
- Du coup, nous allons essayer d’exposer un panel représentatif des Bâtiments de Télécommunications français et vous présenter ces constructions du temps de leur splendeur et d’en établir un historique.
- Cette première page concerne Paris Zone Suburbaine.
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PARIS ZONE URBAINE & PARIS ZONE SUBURBAINE
Direction des Télécommunications de Paris (Intra-Muros)
- Historiquement, la Direction des Télécommunications de Paris (Intra-muros) est créée en 1953.
- le 1er Directeur est M. Marcel Jambenoire (né le 25 mai 1905, Résistant charismatique, personnage respecté de tous) du 11 février 1953 jusqu’au 21 avril 1969, date de son décès soudain.
- le 2ème Directeur est M. Paul Selosse du 6 mai 1969 jusqu’au 12 juillet 1973.
- le 3ème Directeur est M. Gérard Théry du 12 juillet 1973 jusqu’au 16 octobre 1974.
- le 4ème Directeur est M. Pierre Lestrade du 12 novembre 1974 jusqu’au 7 février 1980… (date de la fusion en une seule DTIF de la DT de Paris Intra-muros et DT de la Région de Paris Extra-muros – M. Lestrade est nommé Directeur de la DTIF le 18 février 1980 par arrêté de M. le Secrétaire d’État des PTT)
- L’emprise territoriale de cette direction recouvre la ville de Paris ainsi que les communes de la 1ère Couronne, ce qui correspond aux actuels départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.
- La Direction des Télécommunications de Paris couvre donc ce que l’on appelle Paris et la 1ère Couronne en ce que l’on nomme la Zone Téléphonique de Paris.
- La Zone Téléphonique de Paris est elle-même divisée en deux zones concentriques :
- La Zone Urbaine, qui est constituée de la ville de Paris Intra-muros. C’est cette zone dont la mise en automatique débute le 22 septembre 1928 par le Centre Téléphonique de Paris-Carnot en système ROTARY 7A1.
- La Zone Suburbaine, qui est constituée des communes mitoyennes à la ville de Paris et des communes elles-mêmes mitoyennes à une de ces communes. Il s’agit donc d’une zone d’extension très proche de Paris techniquement directement rattachable au téléphone automatique Parisien équipé en système ROTARY.
- La Zone Urbaine connaîtra une automatisation soutenue avec 42 Centres Téléphoniques en système ROTARY 7A1 avant la déclaration de guerre, qui aboutira à l’automatisation complète de la Zone Urbaine le 21 mai 1938 ; puis le programme d’extension se poursuivra avec 9 systèmes ROTARY 7A1N après la seconde guerre mondiale puis avec 19 systèmes ROTARY 7B1. Tant bien que mal, la majeure partie des ressources disponibles, même dans les années maigres, sont alors essentiellement affectées pour la capitale.
- La Zone Suburbaine connaîtra une automatisation partielle significative, qui sera fortement ralentie par les conséquences de la crise financière de 1929 à partir de 1934, puis de la seconde guerre mondiale. L’automatisation de la Zone Suburbaine débute le 18 mars 1933 par le Centre Téléphonique Paris-Alésia (à Montrouge). 14 systèmes ROTARY 7A1 sont mis en service avant l’occupation. Puis pendant l’occupation, 6 systèmes ROTARY 7A1 parviennent à être mis en service. Après la seconde guerre mondiale, sont installés 1 système ROTARY 7A1N puis 9 systèmes ROTARY 7B1 pour parvenir à l’automatisation complète de cette zone le 20 février 1960. Puis, le programme d’extension continuera avec la mise en service de 9 systèmes ROTARY 7B1 jusqu’en 1962.
- C’est dans le contexte explosif du « 22 à Asnières » que la IVème République concentrera le peu de ressources alors disponibles pour achever l’automatisation de la Zone Suburbaine de Paris en 1960 avec opiniâtreté. Puis le début de la Vème République se concentrera sur l’introduction dès 1964 des premiers autocommutateurs de type PENTACONTA dans la Zone Suburbaine, puis de la Zone Urbaine en 1965 afin de pouvoir faire face à l’accroissement des demandes de raccordements dans Paris Zone Urbaine et dans la Zone Suburbaine. Puis, sous le septennat de M. Georges Pompidou (1969-1974) l’effort se fera plus significatif, et enfin sous le septennat de M. Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) l’effort devint colossal.
- Chaque Directeur des Télécommunications de Paris (Intra-muros et 1ère Couronne) accomplit sa tâche à l’aide d’adjoints, qui, dans les faits, se répartissent les tâches par affinités culturelles de domaines techniques et géographiques.
- Puis, à partir du lancement du Plan Delta LP, la structure va être réformée en profondeur. La Région de Paris va désormais être clairement découpée selon un découpage particulier en 3 « secteurs » formés chacun d’un tiers de la ville de Paris et d’un tiers de la 1ère couronne, en Directions Opérationnelles des Télécommunications, et les responsabilités plus clairement réparties par l’ajout de cet échelon :
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris Nord-Ouest est créée le 20 juin 1975 par l’arrêté n°1730. Son emprise s’étend sur les 1er, 2ème, 8ème, 9ème, 16ème, 17ème arrondissements de la ville de Paris, le domaine géographique des centres téléphoniques urbains Provence et Trudaine dans le 10ème arrondissement, et celui du centre téléphonique urbain Montmartre dans le 18ème arrondissement ; les communes du département des Hauts-de-Seine de : Asnières, Bois-Colombes, Boulogne-Billancourt, Clichy, Colombes, Courbevoie, Gennevilliers, La Garenne-Colombes, Levallois-Perret, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Saint-Cloud, Suresnes, Villeneuve-la-Garenne ; les communes du département de la Seine-Saint-Denis de : Épinay-sur-Seine, l’Île-Saint-Denis, Pierrefitte, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris Nord-Est est créée le 8 mars 1976 par l’arrêté n°852. Son emprise s’étend sur les 3ème, 4ème, 11ème, 12ème, 19ème et 20ème arrondissements de la ville de Paris ainsi qu’une partie des 10ème et 18ème arrondissements ; les communes du département de la Seine-Saint-Denis de : Aubervilliers, Bagnolet, Bobigny, Bondy, La Courneuve, Le Bourget, Montreuil, Neuilly-sur-Marne, Pantin, Rosny-sous-Bois ; les communes du département du Val-de-Marne de : Alfortville, Bonneuil-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Créteil, Fontenay-sous-Bois, Le Perreux-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Vincennes.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Sud est créée le 8 mars 1976 par l’arrêté n°852. Son emprise s’étend sur les 5ème, 6ème, 7ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements de la ville de Paris ; les communes du département des Hauts-de-Seine de : Antony, Clamart, Meudon, Montrouge, Sceaux ; les communes du département du Val-de-Marne de : Cachan, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Rungis, Villejuif, Vitry-sur-Seine.
- En 1982, après la fin du Plan Delta LP, la Direction des Télécommunications de Paris est réorganisée en profondeur. Il est procédé à la départementalisation complète de Paris et de la 1ère Couronne. On peut dire que la 1ère Couronne prend alors son indépendance de Paris Intra-muros.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Nord est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend aux 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 8ème (en partie), 9ème, 10ème, 11ème, 12ème, 17ème (en partie), 18ème, 19ème, 20ème arrondissements de Paris.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Paris-Sud est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend aux 5ème, 6ème, 7ème, 8ème (en partie), 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème (en partie) arrondissements de Paris. Le siège est sis à Montrouge.
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Nanterre est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département des Hauts-de-Seine (92).
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Bagnolet est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département de Seine-Saint-Denis (93).
- La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Créteil est créée le 25 février 1982 par l’arrêté n°485. Son emprise s’étend sur le département du Val-de-Marne (94).
- Cette organisation sera partiellement remaniée au 1er janvier 1993 avec la réforme EO1 où les DOT deviendront des Directions Régionales de France-Télécom puis disparaîtra le 1er septembre 1996 avec la réforme EO2.
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Paris – Zone Suburbaine (1ère Couronne)
Centre de Transit Téléphonique d’Aubervilliers (93)
- Commandé en 1975.
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Mis en service en automatique le 17 mai 1977, en tant que Centre de Transit Régional – (Centre de Transit Secondaire) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA GCIA – AUBERVILLIERS CTS 1 ARRIVÉE (RT02) – M.E.S : 17 mai 1977 – H.S : Mars 1993.
- PENTACONTA GCID – AUBERVILLIERS CTS 1 DÉPART (RT01) – M.E.S : 28 octobre 1977 – H.S : Mars 1993.
- MT20 TN – AUBERVILLIERS CTT1 – CTS 1 ARRIVÉE (RT03) – M.E.S : 3 novembre 1983 – HS : 8 septembre 2022.
- MT20 TN – AUBERVILLIERS CTT2 – CTS 1 DÉPART (RT04) – M.E.S : 28 mars 1989 – HS : 2 septembre 2022.
- MT20 L – AUBERVILLIERS 1 – CTU1 (RU01) – M.E.S : Août 1981 – H.S : 28 février 1986.
- MT20 TN – AUBERVILLIERS 2 – CTU2 (RU02) – M.E.S : Janvier 1984 – H.S : 14 novembre 2005.
Ci-dessus : Centre de Transit Téléphonique d’Aubervilliers.
Photographie PTT – 7 mai 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain d’Aulnay-sous-bois (93)
- Construction maçonnée en béton armé.
- Mis en service en automatique le 20 mai 1964, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 1040 – AULNAY-SOUS-BOIS A1 (BB01) – M.E.S : 20 mai 1964 – H.S : 15 mai 1984.
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – AULNAY-SOUS-BOIS A2 (BB02) – M.E.S : 30 novembre 1976 – H.S : 29 novembre 1988.
- MT25 – AULNAY-SOUS-BOIS A3 (BB03) – M.E.S : 21 juillet 1988 – H.S : 13 octobre 2020.
Ci-dessus : le Centre Téléphonique d’Aulnay-sous-bois.
Photographie PTT – 1964 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique de Transit International de Bagnolet – Centre Téléphonique Urbain de Bagnolet (93)
- Commandé en 1973.
- Architecte : M. Jacques Rabinel.
- Début des travaux : 4 février 1974.
- Constructeur : Société Auxiliaire d’Entreprise Paris (SAEP).
- Mis en service en automatique le 23 août 1977, en tant que Centre de Transit International – (Classe 1).
Commutateurs de Transit Internationaux :
- PENTACONTA GCIA – BAGNOLET 1 CIA INTERNATIONAL ARRIVÉE (CATON2) (BGI1) (RT11) – M.E.S : 23 août 1977 – H.S : 6 décembre 1989.
- PENTACONTA GCI- BAGNOLET CENTRE SEMI AUTOMATIQUE INTERNATIONAL (CSAI) (RT13) – M.E.S : 4 mai 1979 – H.S : Décembre 1989.
- MÉTACONTA 11A – BAGNOLET 2 CIA INTERNATIONAL (BGI2) (RT12) – M.E.S : 24 novembre 1981 – H.S : 3 octobre 1991.
- MT20 CIA – BAGNOLET 3 CTI (BGI3) (RT15) – M.E.S : Mars 1985 – H.S : 7 mars 2002.
- MT20 CIA – BAGNOLET 4 CTI (BGI4) (RT16) – M.E.S : 4 janvier 1990 – H.S : 12 février 2002.
- MT20 CIA – BAGNOLET 5 CTI (BGI5) (RT17) – M.E.S : 2 novembre 1994 – H.S : 15 janvier 2001.
- AXE TRANSGATE 4 – BAGNOLET 6 CTIP (BGI6) (RT18) – M.E.S : 16 juillet 2001.
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- Mis en service en automatique le 21 juin 1977, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 2080 TIT – BAGNOLET 1 PC1 (BB31) – M.E.S : 21 juin 1977 – H.S : 13 septembre 1994.
- AXE10 – BAGNOLET 2 AT1 (BB32) – M.E.S : 16 février 1993.
Ci-dessus : Panneau de chantier annonçant la création prochaine d’un Centre Téléphonique Urbain et International à Bagnolet.
Photographie PTT – 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : M. le Secrétaire d’État autonome aux Postes et Télécommunications – Pierre Lelong visitant le chantier du Centre Téléphonique International de Paris Bagnolet en construction (au premier plan près du microphone).
- Accompagné par : M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois (de dos sur ce cliché – costume très sombre),
- M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Intra-muros – Gérard Théry (au premier plan à gauche, visage coupé),
- M. l’Architecte du futur Centre Téléphonique Bagnolet – Jacques Rabinel (derrière M. Théry),
Cette visite a lieu à un mois jour pour jour du début de la grande grève des PTT d’une durée de 6 semaines, jusqu’au 2 décembre 1974.
Photographie PTT – 17 septembre 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : M. le Secrétaire d’État autonome aux Postes et Télécommunications – Pierre Lelong visitant le chantier du Centre Téléphonique International de Paris Bagnolet en construction (au premier plan près du microphone).
- Visible sur ce cliché : M. le Directeur Général des Télécommunications – Louis-Joseph Libois (au second plan, de profil, visage caché)
- Cette visite a lieu à un mois jour pour jour du début de la grande grève des PTT d’une durée de 6 semaines, jusqu’au 2 décembre 1974.
Photographie Keystone – 17 septembre 1974 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Bobigny (93)
- Début des travaux en Octobre 1974 (démolition de la construction précédente).
- Structure en béton banché, coulé sur place. Construction de 5 étages en surface + 2 sous-sols.
- 45 années après sa mise en service, le Centre Téléphonique est rasé en Mars 2022, pour laisser place à un futur ensemble immobilier résidentiel.
- Cependant, les équipements techniques de télécommunications strictement nécessaires sont maintenus en fonctionnement dans les deux sous-sols du Centre, ainsi rasé.
- Mis en service en automatique le 7 juin 1977, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- PENTACONTA 2080 TIT – BOBIGNY 1 PC1 (BB51) – M.E.S : 7 juin 1977 – H.S : 6 octobre 1992.
- AXE10 – BOBIGNY 2 ET1 (BB52) – M.E.S : 15 janvier 1992 – H.S : 20 mars 2018.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Bobigny.
Photographie (provisoire) PTT – 23 mars 1976 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Centre Téléphonique de Bobigny en cours de démolition.
- L’immeuble est rasé pour faire place à un futur ensemble immobilier résidentiel.
- Les équipements techniques de télécommunications strictement nécessaires sont maintenus en fonctionnement dans les deux sous-sols.
- Prévenu de l’opération en cours la veille, lors de notre reportage relatif au Centre Téléphonique de Champigny (94), par un employé de la sous-traitance technique, nous avons pu saisir la démolition réalisée à 60%. Émouvant lorsque l’on a connu et visité ce centre par le passé.
Photographies C. R-V. – 3 mars 2022 – Coll. C. R-V/Orange DANP.
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Centre Téléphonique Urbain de Gennevilliers (93)
- Commandé en 1973.
- Architecte : Cabinet Auzolle.
- Constructeur : Schwartz-Hautmont.
- Début des travaux le 22 avril 1975.
- Structure en béton banché, coulé sur place.
- Mis en service en automatique le 21 décembre 1977, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 GCU – GENNEVILLIERS 1 CP1 (CB61) – M.E.S : 21 décembre 1977 – H.S : 6 juillet 1994.
- AXE10 – GENNEVILLIERS 2 AT1 (CB62) – M.E.S : 29 juin 1994.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Gennevilliers en cours de construction.
Photographie PTT – 7 janvier 1976 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Montfermeil (93)
- Construction en béton armé. Un centre téléphonique « moderne » construit en 1968/69 pour répondre à l’accroissement rapide de la population en banlieue nord parisienne. Alors construit aux confins de la ville de Montfermeil, à la marge de la « Cité des Bosquets ».
- La première fois que nous nous y fussions rendu, le 26 janvier 2017, nous découvrîmes un centre classique représentatif de « notre époque » en état correct. Il comprenait quelques documents historiques que j’emportai, pour préservation.
- Le 20 septembre 2021, nous y sommes retourné pour le photographier en détail, afin d’en conserver trace aux archives.
- Ce jour-là, une fois n’est pas coutume, votre serviteur n’avait pas le moral, en raison, probablement, des lavages de cerveau successifs infligés par un gouvernement aux abois faisant tout pour se prolonger par l’utilisation de la peur comme moyen destiné à terroriser durablement les populations avec la fameuse maladie sortie d’à savoir quel laboratoire d’expérimentations chimériques bizarres, et en « faisant durer le sadisme » à qui mieux mieux…
- Arrivé sur place, je découvris un centre récemment repeint, dont la façade principale venait, de surcroît, d’être décorée par les collégiens/lycéens de cette ville, sous forme de fresques chronologiques récapitulant fidèlement l’histoire des Télécommunications, du Manuel à l’Automatique, du RTC à l’ADSL, en passant par la Publiphonie, la Télématique, le Radiotéléphone, etc…
- Croyez-moi, ou non, mais cela m’a soulagé le cœur de voir qu’un groupe de jeunes de cette ville, pourtant décrite dans les médias sous une réputation peu reluisante, ne se soit pas laissé manger le cerveau par le système, nonobstant tous les efforts commis par ce gouvernement s’étant pourtant si bien appliqué à abrutir les gens, et spécialement la jeunesse, par toutes sortes de décisions stupides, illogiques, débiles et irrespectueuses de l’État de Droit tel qu’hérité du GPRF en 1945.
- À tous ces jeunes de Montfermeil, je dis Merci de m’avoir redonné ce jour-là un certain espoir dans le genre humain.
- Mis en service en automatique le 2 juin 1970, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – MONTFERMEIL 1 (BB91) – M.E.S : 2 juin 1970 – H.S : 2 septembre 1986.
- MT25 – MONTFERMEIL 2 ET1 (BB93) – M.E.S : 3 août 1988 – H.S : 29 septembre 2009.
- L’on notera qu’il n’y a pas de recouvrement entre l’arrêt de MONTFERMEIL 1 et la mise en service de MONTFERMEIL 2 ET1, ce qui est très exceptionnel. Il existe, effectivement, un écart de quasiment deux ans, et pourtant, il ne s’agit pas d’une erreur. En effet, il faut savoir que MONTFERMEIL 1 – CP400 était une machine réputée en interne sérieusement défaillante assez rapidement détectée après sa mise en service (les organes Aiguilleurs ayant été mal conçus). Très tôt, des malfonctions sont apparues tant et si bien que l’équipe de commutants de Montfermeil n’avait comme seule solution que d’éteindre chaque nuit l’autocommutateur électromécanique pendant quelques minutes pour le déboguer, ni vu ni connu, pour le redémarrer discrètement…
- Cette situation anormale a conduit à un arrêt de MONTFERMEIL 1 par anticipation accélérée le 2 septembre 1986 et un rattachement exceptionnel des abonnés par le biais d’Unités de Raccordements d’Abonnés Déportées de type URA2G construites par anticipation dans le Centre Téléphonique de Montfermeil, avec un rattachement à distance sur le très récent autocommutateur MT25 – NEUILLY-SUR-MARNE B2 (BC12), afin de soulager l’équipe de commutants de Montfermeil contrainte de travailler chaque nuit sur l’autocommutateur historique CP400.
- La situation sera normalisée avec la construction des organes nobles du futur autocommutateur MT25 – MONTFERMEIL 2 ET1 et sa mise en service le 3 août 1988.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Montfermeil (93), dont la façade principale a été décorée par les collégiens/lycéens de cette ville d’un ensemble de fresques chronologiques récapitulant fidèlement l’histoire des Télécommunications, du Manuel à l’Automatique, du RTC à l’ADSL, en passant par la Publiphonie, la Télématique, le Radiotéléphone, etc…
Photographies C. R-V. – 20 septembre 2021 – Coll. C. R-V/Orange DANP
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Centre Téléphonique Urbain de Nanterre (92)
- Commandé en 1975.
- Mis en service en automatique le 28 février 1978, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- CP400 GCU – NANTERRE 1 CP1 (CC41) – M.E.S : 28 février 1978 – H.S : 25 juillet 1989.
- MT25 – NANTERRE 2 ET1 (CC42) – M.E.S : 3 mars 1988 – H.S : 23 mai 2018.
Ci-dessus : Centre Téléphonique de Nanterre alors en début de construction.
Photographies PTT – 14 avril 1975 – Coll. C. R-V.
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Centre Téléphonique Urbain de Neuilly-sur-Seine (92)
- Commandé en 1976.
- Architectes : R. Adda et S. et P. Epstein.
- Constructeur : SOFRACIM.
- Mis en construction le 1er semestre 1977.
- Nouveau Centre Téléphonique de Neuilly-sur-Seine destiné au remplacement du Centre Téléphonique historique de la rue Louis-Philippe Ier dans cette même ville.
- Mis en service en automatique le 2 décembre 1980 en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- MÉTACONTA 11F – NEUILLY SUR SEINE 1 ES1 (CC51) – M.E.S : 2 décembre 1980 – H.S : 2 avril 1997.
- MT25 – NEUILLY SUR SEINE 2 ET1 (CC52) – M.E.S : 20 août 1985 – H.S : 9 octobre 2007
- AXE10 – NEUILLY SUR SEINE 3 ET2 (CC53) – M.E.S : 10 décembre 1996.
Ci-dessus : vue du Centre Téléphonique en construction.
- Le gros œuvre semble achevé.
Photographie PTT – 1978 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : panneau public du chantier du Centre Téléphonique de Neuilly-sur-Seine en cours en 1978. (agrandissement)
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Centre Téléphonique Urbain du Raincy (93)
- Construction maçonnée en béton et acier.
- Mis en service en automatique le 29 octobre 1959, en tant que Centre à Autonomie d’Acheminement (Classe 3).
Commutateurs :
- ROTARY 7B1 – LE RAINCY A1 (927 puis 381) – M.E.S : 29 octobre 1959 – H.S : 15 décembre 1983.
- CP400 POISSY, à Taxation Centralisée – LE RAINCY A2 (BC42) – M.E.S : 20 décembre 1977 – H.S : 22 février 1989.
- MT25 – LE RAINCY A3 (BC43) – M.E.S : 15 décembre 1983 – H.S : 9 novembre 2004.
Ci-dessus : Centre Téléphonique du Raincy.
Photographie PTT – 1959 – Coll. C. R-V.
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Centre de Transit Téléphonique de Villeneuve-Saint-Georges (94)
- Structure de modules de béton préfabriqués en usine, assemblés sur site.
- Construit par la Société Générale d’Entreprise (SGE).
- Mis en service en automatique le 15 décembre 1976, en tant que Centre de Transit de la Zone Périphérique – (Centre de Transit Urbain) – (Classe 2).
Commutateurs de Transit :
- PENTACONTA CTU – VILLENEUVE-SAINT-GEORGES CTU1 (RP51) – M.E.S : 15 décembre 1976 – H.S : 31 juillet 1986.
- MT20 TN – VILLENEUVE-SAINT-GEORGES CTU2 (RP52) – M.E.S : 18 octobre 1988 – H.S : 24 septembre 2004.
Ci-dessus : Centre de Transit Téléphonique de Villeneuve-Saint-Georges.
Photographie PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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