Historique des types de commutateurs téléphoniques automatiques en France
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IVa – Les commutateurs électromécaniques à barres croisées – types crossbar Pentaconta
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Les centraux électromécaniques constituaient, je le pense, par leur colossale constitution, de véritables cathédrales de commutation téléphoniques…
…mais leurs contemporains en avaient-ils conscience ?
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Genèse des commutateurs à barres croisées :
À partir de 1912, un nouveau principe de Commutateurs automatiques est mis en conception par MM. les ingénieurs postaux suédois Gotthilf Ansgarius Betulander et Nils Gunnar Palmgren, soucieux de concevoir un nouveau système pourvu de meilleures capacités d’écoulement que les systèmes rotatifs et pourvus de contacts plus résistants à l’usure.
Le brevet est déposé le 17 avril 1914 aux USA et est validé le 24 juillet 1917 : le principe du commutateur téléphonique pourvu de sélecteurs à barres croisées est alors inventé.
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La technique sera toutefois longue à mettre au point, d’autant que tous les efforts mondiaux de recherche et de développement se concentraient déjà presqu’exclusivement sur le développement des systèmes à organes tournants.
- – Les premiers prototypes de sélecteurs à barres croisées seront techniquement affinés et réellement opérationnels en Suède à partir de 1919.
- – Un premier Commutateur téléphonique muni de sélecteurs à barres croisées sera toutefois mis en service en Suède, dans la ville de Sundsvall en 1926.
De surcroît, il fallait encore du temps aux ingénieurs de cette époque pour imaginer utiliser les sélecteurs à barres croisées de manière différente que l’on pouvait imaginer les Commutateurs téléphoniques à cette époque selon un schéma calqué sur celui des commutateurs à organes tournants.
Le fait de penser à utiliser ces sélecteurs à barres croisées selon un principe de sélections multiples simultanées était encore à imaginer…
D’ailleurs, la conception de Commutateurs électromécaniques crossbar avec un écoulement efficace du trafic s’avère tellement complexe à conceptualiser que cette spécialité n’est en réalité réservée qu’à une haute élite capable de :
- – maîtriser à la fois tous les différents modèles mathématiques de Réseaux de Connexion à mailles complexes qu’ils imaginent,
- – maîtriser à la fois la nécessité d’une solide expérience acquise au cours d’essais multiples,
- – conjuguer le tout avec un savant empirisme subtil, à une époque où les microprocesseurs et les ordinateurs puissants ne sont pas encore inventés…
- – Il est à signaler que parfois, même les plus grands ingénieurs pouvaient commettre quelques impairs dans la conception d’un de leurs Commutateurs. Ainsi un confrère me signalait que Montfermeil 1 (BB91), de type CP400POISSY connaissait des ennuis de conception sur ses Aiguilleurs et subissait en conséquence beaucoup d’avaries.
Aussi, le monde ne commença à s’intéresser vraiment à cette invention qu’après la seconde guerre mondiale…
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Historique général des commutateurs Crossbar en France :
L’administration souhaite faire évoluer le réseau téléphonique français en l’équipant de nouvelles machines améliorées par rapport aux commutateurs à organes tournants dont les capacités d’écoulement de trafic demeurent assez limitées.
– Le Conseil Technique des PTT réuni en séance rend alors un avis le 26 février 1953 demandant d’étudier les dispositions envisagées dans les systèmes à barres croisées, pour en tirer tous les enseignements possibles.
– À partir de ce moment-là, deux Commutateurs téléphoniques à barres croisées sont commandés en Avril 1954 par l’Administration pour expérimentation en grandeur nature.
- – Un Commutateur prototype PENTACONTA de 2.500 lignes est mis en exploitation à Melun le 23 juillet 1955 (jusques au 30 juillet 1975).
- – Un Commutateur prototype CP400 de 2.000 lignes est mis en exploitation à Beauvais le 31 mars 1956 (Beauvais Saint Laurent 1 (BV10) remplacé après Octobre 1985).
– Après les premières études menées sur ces deux prototypes, le Conseil Technique des PTT, dans sa séance du 10 juillet 1957 propose à M. le Secrétaire d’État des PTT – Eugène Thomas de commander des Commutateurs CP400 et PENTACONTA pour commencer progressivement le déploiement en province.
– Après mise en exploitation d’une présérie en 1960 de Commutateurs PENTACONTA et d’une présérie de Commutateurs CP400, le Conseil Technique des PTT émet le 16 novembre 1960 l’avis définitif suivant :
– de cesser au plus vite toute commande de nouveau Commutateur à organes tournants (c’est à dire arrêter tout nouvel achat de systèmes ROTARY 7B1 et R6N2),
– d’adopter au plus vite :
- – Le système CP400 pour les réseaux locaux et ceux de province de structures relativement simples.
- – Le système PENTACONTA pour les réseaux complexes, comme Paris et la première couronne, les grandes métropoles comme Marseille et Lyon, ou encore Nice – Côte d’Azur.
– Après ces deux premiers prototypes et quelques préséries, les Commutateurs téléphoniques crossbar français sont normalisés en 1963 sous l’autorité de la SOCOTEL et prêts pour un déploiement massif en France.
– Le Conseil Supérieur des PTT réuni en séance dans son avis du 21 décembre 1977 recommande l’arrêt de tout achat de nouveaux Commutateurs électromécaniques Crossbar.
- – Dans les faits, les derniers Commutateurs Crossbar de France sont commandés en 1979 ainsi que les dernières extensions.
- – Les fabricants annonçant l’arrêt prochain de fabrication de tous les matériels Crossbar, les différents services techniques de la Direction Générale des Télécommunications sont invités, dès le 1er décembre 1980, à procéder sans délais aux commandes ultimes de matériels électromécanique de rechange ou d’extension pour le début de l’année 1981 avant l’arrêt des chaînes de production.
– Il est décidé que les types de Commutateurs Crossbar les plus anciens et les plus primitifs seront démontés en 1984-85 juste avant le passage à la Nouvelle Numérotation à 8 chiffres du 23 octobre 1985, tandis que les types les plus perfectionnés seront, eux, adaptés au nouveau plan de numérotage moyennant adaptations pouvant aller jusques à l’électronisation de leur Unité de Commande initialement construite en technologie purement électromécanique (à relais).
- – L’étude sur une éventuelle électronisation des Commutateurs Crossbar les plus modernes est lancée en 1977 sous forme de Consultation.
- – Le principe de l’électronisation des Commutateurs Crossbar les plus modernes est acté en 1981. Un marché d’essai est signé entre la Direction Générale des Télécommunications et la C.I.T-Alcatel en Janvier 1982.
- – Le premier Commutateur Crossbar à être électronisé en 1983, à titre expérimental, est Sucy-en-Brie A1 (DC51), un CP400POISSY mis en service depuis le 19 avril 1971 – hors service le 19 avril 1989.
Ci-dessus : baies d’une Unité de Commande Électronique à microprocesseurs venant en remplacement d’une Unité de Commande Électromécanique, dans un Commutateur Crossbar CP400.
- C’est ainsi que certains Commutateurs CP400 purent franchir l’étape de la nouvelle numérotation à 8 chiffres après le 25 octobre 1985.
Photographie ALCATEL – circa 1993 – Coll. C. R-V.
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– Le dernier Commutateur d’abonnés Crossbar de France, un PENTACONTA 1000 est désactivé à Givors (LZ23) le 6 décembre 1994.
- – Le journal Le Monde publie un article de presse le 29 décembre 1994 intitulé : Le dernier central téléphonique électromécanique a cessé de fonctionner.
- – L’information concernant le Réseau Téléphonique Français devenu entièrement électronique depuis la fin 1994 est rendue publique dans La Lettre de France Télécom de Février-Mars 1995.
– Il a existé en France, à partir de 1966, au moins 185 Commutateurs électromécaniques crossbar mobiles, en remorques. Ils étaient destinés aux dépannages en cas de sinistres des installations de télécommunications.
– À propos des Services Confort : les Commutateurs électromécaniques sont incapables de fournir aux abonnés les services de confort, tel que le Transfert d’Appels, la Conversation à 3, la Facturation Détaillée… Etc.
– À propos de la Numérotation par les abonnés : s’il faut bien noter que les Commutateurs électromécaniques sont au départ prévus pour n’accepter que la numérotation décimale au Cadran Téléphonique rotatif, une partie des Commutateurs crossbar les plus récents et ceux qui ont été conservés en exploitation le plus longtemps ont également été équipés de détecteurs de numérotation à Fréquences Vocales (DTMF) par clavier.
Les systèmes électromécaniques à barres croisées – type crossbar -déployés en France sont les suivants :
- -CENTRAL AUTOMATIQUE TOUT RELAIS (prototype),
- -PENTACONTA type 500 (prototype),
- -PENTACONTA type 1000 A,
- -PENTACONTA type 1000 B (dont CT4 et CT4 CIA),
- -PENTACONTA type 1000 C (GCI),
- -PENTACONTA type 2000,
- -CP400-BEAUVAIS (prototype),
- -CP400-PÉRIGUEUX (présérie),
- -CP400-ANGOULÊME,
- -CP400-TROYES,
- -CP400-POISSY,
- -CP400-BOURGES,
- -CP400-CUPIDON,
- -CP400-BRIE-COMTE-ROBERT (prototype),
- -CP400-CT4,
- -CP400-CIA,
- -CP400-GCU,
- -CP100.
Entre 1300 et 1500 Commutateurs crossbar seront déployés en France. (Hormis les concentrateurs Socotel S1 et autres concentrateurs Telic déployés par milliers dans les campagnes)
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Principes de fonctionnement :
Ces Commutateurs adoptent la nouvelle technologie de matrices de contacts à barres croisées (crossbar) consistant en des mouvements de faible amplitude de deux jeux de barres rectangulaires, chaque jeu étant croisé l’un par rapport à l’autre à angle droit, et chaque barre étant commandée par un relais.
Grâce à cette technologie, sont constitués ainsi de nouveaux types de sélecteurs de taille fortement réduite, comparés à la génération précédente à organes tournants et moins coûteux que leurs prédécesseurs, aussi bien pour la fabrication que pour la maintenance.
Rappel :
Dans un autocommutateur Crossbar, tout comme pour ses prédécesseurs à organes tournants, les communications circulent toujours en courant analogique modulé au son de la voix des abonnés, mais la comparaison s’arrête ici, car la suite constitue un saut technologique majeur.
En effet, l’invention de l’organe MULTISÉLECTEUR électromécanique place les Commutateurs de type rotatif au rang d’antiquité. Ces Commutateurs sont aussi nommés Commutateurs Électromagnétiques, en ce sens que toute sa structure étant commandée par des relais électromagnétiques, ils sont dépourvus d’organes en rotation autour d’arbres motorisés.
Ces nouveaux Commutateurs sont tous équipés dès leur première mise en service de contingents d’Enregistreurs-Traducteurs de numérotation électromécaniques qui constituent l’Organe de Commande du Commutateur.
Ces Enregistreurs-Traducteurs sont donc chargés d’actionner les multisélecteurs par le biais d’impulsions binaires (en « tout ou rien »), technologie qui prépare d’ailleurs les esprits à une numérisation ultérieure de futurs commutateurs qui restent alors encore à concevoir.
Le principe est de parvenir à établir une communication téléphonique à travers un ou plusieurs étages de multisélecteurs connectés en cascade, nécessaires pour établir une jonction électrique entre l’abonné demandeur et l’abonné demandé, en se frayant un chemin au travers de cette sorte de maillage qui constitue le réseau téléphonique commuté global.
Pour parvenir à établir une communication, un Enregistreur-Traducteur, qui est mis à la disposition de l’abonné qui décroche son téléphone pour numéroter, se charge d’enregistrer le numéro de téléphone de l’abonné demandé, puis de traduire ce numéro de téléphone en ordres de commande précis, qu’il va transmettre aux organes intermédiaires de connexion : les Marqueurs.
Les Marqueurs sont chargés de trouver un chemin disponible dans le réseau de connexion (une maille libre). Ils vont actionner le ou les Multisélecteurs nécessaires à l’établissement d’un chemin électrique matériel qui pourra alors transporter les voix des abonnés. On parle alors de Sélection Conjuguée, consistant pour les Marqueurs, à rechercher et adapter un itinéraire le plus rationnel possible, le plus rapide possible, pour chaque communication demandée, en fonction des ressources globalement disponibles à l’instant T dans le Réseau de Connexion.
Chaque Multisélecteur est ainsi commandé dans l’ordre en partant du plus proche de chez l’abonné demandeur, et ainsi de suite, d’étage en étage et éventuellement de centre téléphonique en centre téléphonique, jusqu’au Multisélecteur (ou au sélecteur) le plus proche de chez l’abonné demandé.
De surcroît, l’usage de Multisélecteurs permet de pouvoir réaliser dans chaque Multisélecteur plusieurs opérations de connexion de manière simultanée, et en seulement quelques millisecondes, ce qui permet l’établissement de liaisons téléphoniques et un écoulement du trafic grandement améliorés et augmentés par rapport à n’importe quel système rotatif.
Enfin, par rapport aux systèmes à organes tournants, les temps morts pendant l’établissement d’une communication sont fortement réduits car dans les Multisélecteurs, l’on évite désormais d’avoir à explorer physiquement et successivement la totalité des positions de sortie jusqu’à en trouver une libre, étape qui était inéluctable dans les systèmes rotatifs et qui entraînait des pertes de temps à chaque étage de sélection.
Concernant la maintenance des systèmes Crossbar et leur durée de vie :
- Grâce à la commutation effectuée par mouvements de très faible amplitude, il y a beaucoup moins d’usure que dans les systèmes rotatifs précédents. Le résultat est quasiment « miraculeux ».
- De plus, les Multisélecteurs voient leurs contacts fabriqués en alliages incluant palladium et or, ce qui assure une bonne protection contre l’oxydation.
- Ainsi, durant les 8 à 10 premières années de service d’un Commutateur Crossbar, la maintenance y est bien plus réduite que sur un système à organes tournants, tel que ceci avait été promis par les concepteurs et fabricants.
- Mais après cette première période, il est à signaler que les pannes par faux contacts finissent par apparaître, notamment dans les Multisélecteurs, pour se manifester de plus en plus souvent.
- De surcroît, les pannes deviennent progressivement de plus en plus difficiles à localiser au fur et à mesure du vieillissement général du Commutateur Crossbar.
- Il devient alors nécessaire de former des équipes de techniciens de maintenance très spécialisées, très aguerries et très fines dans la recherche des défauts et leur résolution ; les défauts étant beaucoup moins visibles à localiser que sur les systèmes à organes tournants (qui se détectaient jadis surtout à l’œil et au son).
- La fort désagréable surprise éclate aux yeux des personnels d’exploitation et de l’ingénierie durant l’année 1974, quand une véritable « maladie », que personne n’attendait, ciblant massivement les contacts des Multisélecteurs PENTACONTA et CP400 est finalement découverte. Le CNET prend l’affaire en main et étudie le phénomène : il s’agit d’une usure en forme de cratère dont sont frappés les contacts tronconiques des Multisélecteurs, et qu’il n’y a rien à faire (sauf à procéder à des remplacements massifs au fur et à mesure de l’apparition de la « maladie »). La maladie des contacts est connue sous la dénomination Contact-Ventouse.
- L’année 1974 marque alors un tournant qui laisse entrevoir le besoin de remplacer sans tarder les Commutateurs électromécaniques, notamment les Commutateurs d’Abonnés installés en zone à fort trafic ainsi que les Centres de Transit Électro-Mécaniques qui fonctionnent, de par leur rôle, en trafic par définition intensif.
- La conséquence sera à partir de cette époque la multiplication des efforts pour aboutir au plus vite à la mise au point et au déploiement de la technologie Électronique Temporelle en lieu et place de l’Électro-Mécanique.
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Pour chaque multisélecteur nécessaire, l’Enregistreur-Traducteur mis à disposition de l’abonné dès le décrochage :
1) va dans un premier temps commander successivement le relais de la barre horizontale sélectionnée voulue par le commutateur,
2) puis va dans un second temps actionner le relais de la barre verticale nécessaire pour connecter la bonne route nécessaire (dans le multisélecteur considéré).
3) Le point de contact ainsi connecté dans la matrice croisée par les électroaimants est alors verrouillé grâce à un astucieux système d’embrayage mécanique, et ensuite :
4) la barre horizontale est rappelée vers sa position de repos, mais la barre verticale est maintenue électriquement au travail durant toute la durée de la conversation.
5) le point de connexion établi dans un multisélecteur restera électriquement conducteur tant que les abonnés en conversation n’auront pas raccroché leur téléphone. Ainsi donc, plus aucun organe de commande n’est désormais nécessaire pour maintenir une connexion, dès lors qu’elle a été établie par l’Enregistreur-Traducteur,
6) l’Enregistreur-Traducteur est donc immédiatement libéré pour aller commander le ou les autres multisélecteurs nécessaires à l’établissement de la communication téléphonique.
7) Une fois que tous les multisélecteurs nécessaires d’un même commutateur ont été actionnés et que la liaison a été établie, et que la communication a été routée correctement vers l’éventuel commutateur extérieur suivant (dans le cas d’une communication interurbaine, par exemple), l’Enregistreur-Traducteur est immédiatement libéré et pourra être réutilisé pour un autre abonné.
8) Même les multisélecteurs qui sont utilisés pour une communication en cours peuvent parfaitement être réutilisés par les organes de commandes pour établir d’autres conversations simultanément !
– Ainsi, désormais, par rapport aux anciens systèmes rotatifs, seules les ressources strictement nécessaires sont mobilisées par les organes nobles du commutateur. Il y a en fait moins de gaspillage de ressource dans les systèmes crossbar car il est très souple : une bonne partie des ressources peut être utilisée tant qu’il reste suffisamment de points de connexions disponibles à chaque étage d’un commutateur ; ce qui n’ était pas le cas dans les système rotatifs, car dans ces anciens systèmes, dès qu’un contact du sélecteur rotatif était mobilisé pour un abonné, c’était alors l’ensemble du sélecteur qui était bloqué, et qui ne pouvait plus servir à quiconque d’autre !
– C’est pour cette raison que l’on doive vraiment parler de Multisélecteur dans le cas des systèmes crossbar, car chaque Multisélecteur peut successivement et/ou simultanément établir plusieurs connexions à la fois, au contraire des sélecteurs des systèmes rotatifs qui ne sont que des sélecteurs simples (qu’ils soient à une seul mouvement rotatif, ou à deux mouvements : rotatifs et ascensionnels) et qui ne peuvent établir et maintenir, pour chaque sélecteur rotatif, qu’une seule connexion à la fois !
– Les capacités d’établissement et d’écoulement de trafic sont donc bien plus souples et bien plus importantes dans les systèmes à barres croisées que dans les systèmes rotatifs.
– Les communications sont aussi bien plus rapides à établir car les multisélecteurs n’ont pas à « balayer » les positions inutiles, tels que les systèmes rotatifs sont contraints de le faire…
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– Les abonnés sont connectés sur des Équipements de Sélection de Lignes (ESL), tout comme le sont les abonnés reliés aux commutateurs rotatifs. Mais désormais, avec l’avènement des commutateurs électromécaniques à barres croisées, ces équipements peuvent être déportés jusqu’à quelques kilomètres du cœur de chaîne du commutateur.
– Il s’agit là d’un autre progrès permettant de procéder au retrait progressif des concentrateurs de lignes des zones éloignés des villes importantes, en les remplaçant par des Équipements de Sélection de Lignes Éclatés (ELE), permettant de relier ces abonnés éloignés à un véritable commutateur téléphonique ayant les mêmes capacités d’écoulement de trafic que le service offert aux abonnés des grandes métropoles.
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Ces Commutateurs sont cependant aujourd’hui totalement obsolètes. Les derniers Commutateurs crossbar de France sont démontés en 1994, avant le changement de plan de numérotation (basculage à 10 chiffres le 18 octobre 1996 à 23H00), car France-Télécom renonce finalement à les adapter pour raison de complexité et de coût.
CENTRAL AUTOMATIQUE TOUT RELAIS , à commutation entièrement effectuée avec des tables de relais, sans aucun organe tournant : le lointain précurseur en France du futur Crossbar.
- – Fabriqué par la Compagnie Générale de Télégraphie et Téléphonie (filiale de SIEMENS), à partir d’une conception britannique,
- – Mis en service en fin 1927 à Fontainebleau,
- – Capable de gérer jusqu’à 1.000 abonnés.
- – Ce Commutateur Tout Relais s’avère ultérieurement trop coûteux et trop complexe à entretenir et à en étendre la capacité.
- – Son remplacement, décidé dès 1939, suite à un début d’incendie survenu le 11 juillet 1939, est finalement effectif en Juin 1942, par du matériel R6 Sans Enregistreur.
- Les abonnés de Fontainebleau se téléphonent entre eux avec 4 chiffres seulement, étant hors de portée de la Zone ROTARY de Paris.
Ci-dessus : vue d’ensemble du Commutateur Automatique Tout Relais.
(source : Documents d’Information des Télécommunications)
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Famille PENTACONTA. Système entièrement nouveau, conçu à partir de 1951, par les sociétés LMT et CGCT toutes deux filiales françaises de l’américain ITT. Ce système a été nommé à partir du préfixe grec « Penta » parce que l’élément-multisélecteur de base à barres croisées comporte 52 points de sortie. (Nom de marque déposé en France le 12 octobre 1967)
- En 1957, la Compagnie Générale de Constructions Téléphoniques ouvre une usine à Saint-Omer (62), rue de Hazebrouck, spécialement dédiée à la fabrication des Commutateurs PENTACONTA.
- Le 17 mars 1970, l’usine CGCT est transférée à Longuenesse (62), route des Bruyères.
- Le 5 juillet 1963, la société Le Matériel Téléphonique ouvre une usine à Laval (53), rue de Bretagne (lieu-dit les Sept-Fontaines), initialement dédiée à la fabrication des Commutateurs PENTACONTA.
La conception de ce système doit beaucoup à M. l’Ingénieur CGCT – Fernand Gohorel ayant conçu personnellement l’architecture du système et qui supervisa la conception du Multisélecteur à barres croisées.
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Comme l’élément sélecteur de base ne possède qu’un nombre de points de sortie assez modeste : 52 points de sortie pour le système PENTACONTA, les éléments-multisélecteurs de base sont alors combinés entre eux afin d’obtenir des ensembles-multisélecteurs permettant d’obtenir des multisélecteurs pourvus de 520, 1040 voire 2080 points de sortie. De plus, la manière dont ces ensembles de multisélecteurs ainsi constitués sont combinés dans le Commutateur influe sur les capacités d’écoulement des conversations et détermine l’usage auquel un Commutateur pourra être destiné.
Les ensembles-multisélecteurs sont dénommés Multisélecteurs par commodité d’usage.
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Chaque Commutateur PENTACONTA, bien qu’électromécanique, possède quelle que soit son importance une chaîne d’enregistrement des incidents dont le rôle est d’éditer automatiquement une carte perforée qui détaille la nature du défaut et sa localisation, chaque fois que le système constate une faute de fonctionnement ; progrès remarquable pour l’époque où les microprocesseurs ne sont pas encore inventés.
Ci-dessus : carte perforée d’un Commutateur PENTACONTA signalant un ensemble d’incidents. (Documents d’Information Télécommunications – Avril 1975)
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Ci-dessus : cartes perforées du Commutateur PENTACONTA 1040 de Bois d’Arcy A1 (WE51), signalant différentes fautes de fonctionnement – © Collection Claude Rizzo-Vignaud.
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Ci-dessus : cartes perforées d’un Commutateur PENTACONTA, signalant différentes fautes de fonctionnement – © Collection Claude Rizzo-Vignaud.
Nous pouvons facilement reconnaître un Commutateur PENTACONTA, par ses éléments sélecteurs de base qui comportent toujours de manière apparente 14 barres horizontales. En revanche, suivant les capacités d’écoulement souhaité les éléments sélecteurs de base sont pourvus d’un nombre de barres verticales pouvant varier de 8 à 22 barres.
(Nous parlons d’ESL pour Équipements de Sélection de Ligne d’abonné pour un Commutateur PENTACONTA utilisé en Commutateur d’abonnés et d’ESG pour Équipements de Sélection de Groupe pour un Commutateur PENTACONTA utilisé en centre de transit interautomatique).
- – Le premier Commutateur PENTACONTA (500) du monde est mis en service en Italie, à Cento, le 31 décembre 1954.
- – 319 Commutateurs PENTACONTA d’abonnés (sans compter les Centres de Transit) sont mis en service en France.
- – Concernant la France, le premier Commutateur électromécanique de type PENTACONTA (500) est commandé en Avril 1954 à la CGCT, et est mis en service le 23 juillet 1955 à Melun.
- – La présérie de 3 Commutateurs PENTACONTA (1000A) est mise en service en 1959 et 1960 dans les villes :
- d’Albi : Albi-Joffre 1 (TL532 / AL01) (28 novembre 1959),
- de Douai : Douai 1 (LL519 / VA30) (6 février 1960),
- de Mazamet : Mazamet (TL539 / AL18) (7 mai 1960).
- – En outre-mer, le premier Commutateur automatique PENTACONTA est mis en service le 2 octobre 1964. Il s’agit d’un Commutateur PENTACONTA 1000 implanté en Guadeloupe (Basse-Terre 1 (ID725)), il y assurera son fonctionnement jusqu’au 26 novembre 1986.
- – Le système PENTACONTA s’avère le système électromécanique pourvu des meilleures capacités d’écoulement du trafic.
- – Le système PENTACONTA est officiellement retenu par le Conseil Technique des PTT le 16 novembre 1960 pour Paris et les très grandes villes françaises, ainsi que pour les centres de transit interurbains de nouvelle génération à venir.
- – Les deux premiers Commutateurs électromécaniques de type PENTACONTA (1000B) installés aux portes de Paris sont mis en service le 21 janvier 1964 dans les Centres Téléphoniques Boulogne-Billancourt-Molitor 1 PC1 (CC32) (Gounod) et de La-Plaine-Saint-Denis – Plaine 1 PC1 (BC31) (Chénier).
- – De surcroît, les Commutateurs ROTARY 7A1, 7B1, les R6, les L43 et même les STROWGER peuvent désormais faire l’objet d’extensions de capacité constituées en matériel PENTACONTA : il suffit d’installer des modules électroniques d’adaptation des différentes normes de signalisations intercentres.
- – Dans Paris, le Commutateur PENTACONTA le plus récent est mis en service le 27 avril 1978 (Trudaine 3 PC3 (AE14)).
- – En Île-de-France, le Commutateur PENTACONTA le plus récent est mis en service le 21 août 1979 (Villette 2 PC2 (BC92)).
- – Le plus récent Commutateur électromécanique de type PENTACONTA est commandé en France en Juin 1978.
- – Les dernières extensions en système PENTACONTA sont commandées en Novembre 1979.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA d’Île-de-France à être arrêté le 30 juillet 1975 est Melun Prototype.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA de Paris intra-muros à être arrêté le 11 février 1981 est Montmartre 1 PC1 (AC91).
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA de Paris intra-muros, Diderot 3 PC3 (AB93), est arrêté le 7 avril 1994.
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA d’Île-de-France, Villette 2 PC2 (BC92), est arrêté le 14 septembre 1994.
- – L’ultime Commutateur spécialisé PENTACONTA d’Île-de-France, celui de Paris-Brune Chaîne Jeux (AB40) est arrêté le 6 décembre 1994. (Il s’agissait d’un Commutateur téléphonique spécialisé pour les appels d’arrivée, qui concentrait la plupart des appels téléphoniques à destination des grands médias (TF1, Antenne 2, FR3, M6, Radio-France, radios périphériques, radios libres.))
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA de France est désactivé à Givors le 6 décembre 1994 (Givors PC 1040 (LZ23)).
Ci-dessus : vue d’ensemble d’un Commutateur PENTACONTA type 520 de 1958. Photographie X.
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Ci-dessous : vidéo très intéressante en exploitation réelle d’un autocommutateur PENTACONTA, tirée du blog de Muxfin, un grand amateur de la commutation électromécanique.
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PENTACONTA type 500 (Multisélecteur à 520 points de sortie au niveau des ESL). Concernant tout Commutateur PENTACONTA 500 utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 520 points de sortie d’un multisélecteur, seules 500 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA du monde est mis en service à Cento, en Italie, en Avril 1954.
- – Concernant la France, un Commutateur PENTACONTA 500 est mis en service pour la première fois à Melun le 23 juillet 1955 (PX514 / BPQ = 937) .
- – Capacité initiale du prototype français : 2.500 lignes.
- – Ce système est capable de gérer jusqu’à 17.000 abonnés.
- – Ce prototype est mis hors service le 30 juillet 1975 après 20 ans de service continu.
Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA Type 520, Prototype de Cento, Italie.
- Mise en service le 31 décembre 1954 – Conception et fabrication françaises de la CGCT.
Héliogravure CGCT.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA Type 520 Melun A1, à Melun (77) (Prototype français)
Mis en service le 23 juillet 1955 – Hors service le 30 juillet 1975.
Héliogravure CGCT.
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- Nous vous proposons la reproduction d’une superbe revue publicitaire éditée en 1954 par la CGCT de 90 pages, imprimée en héliogravure incluant le système PENTACONTA 520.
PENTACONTA type 1000 A (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des ESL) Concernant tout Commutateur PENTACONTA 1000 utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 1040 points de sortie d’un multisélecteur, seules 1000 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA 1000A est mis en service dans le monde, en France, à Albi le 28 novembre 1959 (Albi Joffre 1 (TL532 / AL01)).
- – Ce système est capable de gérer jusqu’à 25.000 abonnés.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA 1000A de Paris intra-muros, DIDEROT 1 PC1 (AB91) (projet initial Dugommier) est mis en service le 15 mars 1965.
- – Les Commutateurs PENTACONTA 1000A sont tous démontés avant le passage à la nouvelle numérotation à 8 chiffres survenue le 25 octobre 1985 à 23H00.
Ci-dessus : croquis d’implantation type d’un Commutateur PENTACONTA 1040A dimensionné pour 10.000 abonnés.
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Ci-dessus : vue d’ensemble de Commutateur PENTACONTA 1000A
Photographie : CGCT.
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Ci-dessus : vue d’une Travée de Multisélecteurs du Commutateur PENTACONTA 1040 Vélizy A1 (WD96).
- Mis en service le 26 avril 1968 – Hors service le 30 janvier 1990.
- A fait l’objet d’une adaptation ultérieure pour supporter le passage à 8 chiffres du 25 octobre 1985 avec implantation de Traducteurs Impulsionnels à Tores.
- Tout en haut, l’on reconnaît les Marqueurs à Relais avec au dessus les broches de wrapping.
Photographie PTT – Septembre 1972 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des Sélecteurs Terminaux du Commutateur PENTACONTA 1040 de Paris Auteuil 1 PC1 (AB14), dont l’indicatif était BPQ=525.
- Mis en service le 12 avril 1965 – Hors service le 11 février 1986 – Fabricant : CGCT
Photographie PTT – 1966 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Contrôleur des Installations Électro-Mécaniques en intervention au cours du passage à la Nouvelle Numérotation Téléphonique à 8 chiffres sur une baie d’Enregistreurs du Commutateur PENTACONTA 1040 de Paris Auteuil 1 PC1 (AB14).
- Mis en service le 12 avril 1965 – Hors service le 11 février 1986 – Fabricant : CGCT.
Photographie PTT – 25 octobre 1985 – Coll. Orange DANP .
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Ci-dessus : technicienne testant des Enregistreurs électromécaniques du Commutateur PENTACONTA 1040 Danton 1 PC1 (AB82 ).
- Mis en service le 2 juin 1969 – Hors service le 4 octobre 1983.
Photographie PTT – 5 mars 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : matinée d’inauguration du Commutateur Pentaconta 1040 – Eaubonne A (PX624 / ND31 – Indicatif BPQ=959).
- Mis en service le 15 février 1965 – Hors service le 24 janvier 1985.
- M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Guy Cornet-Vernet (à droite) accueille M. le Directeur adjoint de la Direction des Bâtiments et des Transports des PTT – Jacques Dumas-Primbault (à gauche).
Photographies PTT – 15 février 1965 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle et mise en service du Commutateur PENTACONTA 1040 Eaubonne A (PX624 / ND31 – Indicatif BPQ=959) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Guy Cornet-Vernet (au premier plan)
- Mis en service le 15 février 1965 – Hors service le 24 janvier 1985.
- Les visiteurs sont devant la baie de mesure et de contrôle du Commutateur.
Photographies PTT – 15 février 1965 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle et mise en service du Commutateur PENTACONTA 1040 Eaubonne A (PX624 / ND31 – Indicatif BPQ=959) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Guy Cornet-Vernet (nœud papillon) .
- Mis en service le 15 février 1965 – Hors service le 24 janvier 1985.
- à gauche, au 1er plan, M. le Préfet délégué du Val-d’Oise – André Chadeau.
- à droite, au second plan, M. le Directeur adjoint de la Direction des Bâtiments et des Transports des PTT – Jacques Dumas-Primbault.
Photographie PTT – 15 février 1965 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Vue de multisélecteurs typiques PENTACONTA.
- À noter la présence caractéristique des 14 barres horizontales.
© Photographies C. R-V. Avec l’aimable autorisation de la Collection Historique Orange.
Carrousel d’assemblage de Multisélecteurs PENTACONTA – Usine LMT de Laval en 1967.
Photographie ITT-LMT.
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Ci-dessus : une usine à l’étranger de fabrication de Cadres pour Commutateurs PENTACONTA en 1983.
Photographie X – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : détail des contacts de base d’un Multisélecteur PENTACONTA.
Gravure : CGCT.
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PENTACONTA type 1000 B (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des éléments ESL et à 1040 points de sortie au niveau des ESG), développé dans les années soixante, pour permettre de relier jusqu’à 50.000 abonnés ou circuits par cœur de chaîne et pourvoir Paris ainsi que les très grandes villes françaises.
- – Paris en est équipé dès le 21 janvier 1964 par la mise en service simultanée de deux Commutateurs PENTACONTA 1000B :
- – le Centre Téléphonique Boulogne-Billancourt – Molitor 1 PC1 (CC32) Gounod (Paris zone suburbaine 1ère couronne), installé par la société LMT,
- – La-Plaine-Saint-Denis – Plaine 1 PC1 (BC31) Chénier (Paris zone suburbaine 1ère couronne), installé par la CGCT ;
- – suivra Aulnay-sous-Bois le 21 mai 1964 (Aulnay A1 (BB01)) (Paris 2ème couronne).
- – Le système PENTACONTA 1000B est capable de gérer jusqu’à 25.000 abonnés.
- – La plupart des Commutateurs PENTACONTA 1000B URBAINS sera adaptée à la Nouvelle Numérotation à venir le 25 octobre 1985 moyennant le remplacement des Unités de Commande purement électromécaniques à relais par de nouvelles Unités de Commande Électroniques à enregistreurs multiples à microprocesseurs et à traducteurs à programmes enregistrés.
-PENTACONTA CT4 (Centre de Transit 4 fils Interurbains). Apparu en 1966 après la première mise en service en France du CINAT (Centre International et National d’Arrivée et de Transit) (PI772) mis en service le 10 juillet 1963, il fait partie de la nouvelle génération d’autocommutateurs de transit interurbains construite à partir du matériel PENTACONTA, mais à commutation sur 4 fils (au lieu de 2 fils).
En vue du déploiement massif projeté de Commutateurs de Transit Téléphonique sur l’ensemble du territoire national, l’organisation technique du réseau téléphonique est redéfinie par la Circulaire TTR Com 1/A2 du 14 janvier 1965 parue au BOPTT pages bleues Document 29T6.
La commutation sur 4 fils, plus coûteuse à construire pour la bonne raison qu’il faille doubler les équipements équivalant à autant de circuits en 2 fils, permet en revanche un écoulement amélioré du trafic et une diminution substantielle des pertes en énergie en utilisant dans le système à 4 fils : d’une part 2 fils pour acheminer la conversation du point de départ vers le point d’arrivée, et 2 autres fils pour acheminer la conversation provenant du point d’arrivée vers le point de départ.
Ainsi en évitant de mixer les conversations provenant des 2 abonnés sur une simple ligne à 2 fils, les pertes dues aux circuits convertisseurs et de mixages analogiques qui sont de l’ordre de 50% pour la commutation en 2 fils sont ainsi évitées en commutation à 4 fils. 11 commutateurs PENTACONTA CT4 ont été déployés en France.
- – 11 Commutateurs PENTACONTA CT4 interurbains ont été déployés en France.
- – Le seul Commutateur PENTACONTA CT4 de Paris, le CINAT, est mis en service le 10 juillet 1963.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA CT4 de province est mis en service le 5 mai 1966 à Lyon – Sévigné.
- – Le second Commutateur PENTACONTA CT4 de province est mis en service le 25 octobre 1968 à Marseille.
- – Sauf exception, cette série est démontée avant le passage à la Nouvelle Numérotation à 8 chiffres survenue le 25 octobre 1985 à 23H00.
Ci-dessus : salle du Répartiteur du Centre Téléphonique Lyon-Sévigné (Rdc).
- À gauche : 3 travées d’essais associées au Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle de surveillance du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (1er étage).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d’Essais et Mesures des Jonctions Interurbaines reliées au Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (1er étage).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d’Essais et Mesures des Enregistreurs et des Taxeurs du Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (1er étage).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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i-dessus : baie de la Perforatrice du Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
- La Perforatrice poinçonne sur des cartes perforées les avaries détectées et indique les organes en cause.
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (2ème étage).
- Il s’agit de la salle de connexion, où s’effectue le brassage des communications.
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle des Joncteurs du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
- Les Joncteurs sont les organes permettant de se connecter aux Commutateurs téléphoniques environnants (d’abonnés ou de transit) du réseau téléphonique local, régional ou national.
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : une des travées des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (2ème étage).
- Tout en haut, les Marqueurs, qui commandent les Multisélecteurs composant les ESG.
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d’Enregistreurs du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Répartiteur Intermédiaire en sortie des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 – Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) – (2ème étage).
- Mis en service le 5 mai 1966 – Hors service en Décembre 1983 – Fabricant : CGCT.
Photographie CGCT – 3 juillet 1967 – Coll. Orange DANP.
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-PENTACONTA CT4-CI (Centre de Transit 4 fils Internationaux Automatiques).
Les Commutateurs PENTACONTA CI se distinguent des CT4 interurbains par un coût plus élevé, en raison de leur complexité technique accrue, en raison d’un nombre supérieur nécessaire d’Enregistreurs, de Traducteurs et d’une plus grande capacité de mémorisation de chiffres requise, les numéros de téléphones internationaux étant plus longs et les destinations à mémoriser étant plus nombreuses.
Il a existé 20 Commutateurs Internationaux Automatiques PENTACONTA, déployés dans le pays et à nos frontières, dans les 3 familles hiérarchiques de la plus haute importance à la plus basse :
- – 15 Centres Internationaux Automatiques de plein exercice PENTACONTA (CIA), assurent les communications de départ, d’arrivée et de transit, et donnent accès aux opératrices manuelles pour traiter les situations complexes ou non automatisées ; c’est à dire toute la gamme de services disponible.
- Le premier PENTACONTA-CIA est mis en service le 20 décembre 1967 : Lyon-Sévigné CIA (LY770 / LZ10).
- – 4 Chaînes Locales Internationales PENTACONTA (CLI), assurent seulement le trafic départ vers l’étranger.
- Le premier PENTACONTA-CIA est mis en service en 1970 : Cannes CLI (NC780 / NC11).
- – 1 Chaîne Locale Internationale de Voisinage PENTACONTA (CLIV), assure seulement le trafic départ vers le voisinage direct à l’étranger (« de l’autre côté de la frontière »).
- L’unique PENTACONTA-CLIV est mis en service le 1er août 1974 : Bayonne CLIV (BX790 / PO13).
Après l’arrivée des Commutateurs METACONTA 11A en 1981 et 1983, le déploiement soutenu des Commutateurs MT20CI dans les années 1984-86 a précipité l’arrêt des Commutateurs PENTACONTA-CI dans les années 1986-90.
-NGC PENTACONTA (Nodal de Grande Capacité), de la nouvelle génération d’autocommutateurs interurbains, est construit à partir du matériel PENTACONTA à commutation sur 2 fils, plus économique que le système PENTACONTA CT4, destiné à équiper les villes majeures de Paris, Lyon, Marseille, Nice et Lille.
- – Le premier des 8 Commutateurs NGC est mis en service le 11 février 1972 en France, à Lyon-Lacassagne Départ (LY01). Les Commutateurs NGC sont, avant les évolutions ultérieures, équipés de Traducteurs Quasi Électroniques (matrices à diodes et transistor – en totalité abandonnés dès 1975, pour être remplacés par des Traducteurs Impulsionnels à Tores encore plus rapides à commuter).
- – Le Commutateur NGC de Paris St-Lambert (CADIS – RT71) est le premier à être équipé des nouveaux Traducteurs Impulsionnels à Tores dès sa mise en service le 3 juin 1972.
- – Certains Commutateurs NGC, ceux de Lyon et de Marseille seront maintenus en activité et adaptés à la Nouvelle Numérotation à venir le 25 octobre 1985 moyennant le remplacement des Unités de Commande purement électromécaniques à relais par de nouvelles Unités de Commande Électroniques à enregistreurs multiples à microprocesseurs et à traducteurs à programmes enregistrés.
- L’ultime Commutateur NGC à être arrêté en province est Lyon-Laccassagne Départ (LY01), le 10 janvier 1991.
- l’ultime Commutateur NGC à être arrêté dans Paris/IDF est Paris-Montsouris CTU1 (RU31), en 1991/92.
Ci-dessus : vue d’une des Tables d’Essais associée au Commutateur de Transit NGC PENTACONTA – CADIS (PI503 / RT71)
- Centre Automatique de Départ Interurbain Saint-Lambert – mis en service le 3 juin 1972 – hors service le 31 janvier 1990.
- Inauguration le 9 novembre 1972 en présence de M. le Ministre des P et T – Hubert Germain (voir page Bâtiments de Télécommunications – Paris Intra-Muros).
Photographie Keystone – 9 novembre 1972 – Coll. C. R-V.
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PENTACONTA type 1000 C (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des ESG). Conçu en 1965 aux USA par la société LMT, filiale d’ITT. Utilisé en France pour les Commutateurs GCI (Grand Centre de communication Interurbain) de la nouvelle génération d’autocommutateurs interurbains destinés à remplacer la génération à organes tournants, mais à commutation sur 4 fils, avec même multisélecteur mais mise en œuvre différente pour un écoulement du trafic encore amélioré.
Le système PENTACONTA GCI est validé sans réserve par le CNET le 22 janvier 1969.
Les Commutateurs PENTACONTA GCI sont tout d’abord équipés de Traducteurs à Programme Câblé, dérivés des Traducteurs Impulsionnels à Tores, mais plus adaptés au type de structure des Commutateurs PENTACONTA GCI.
Avec l’essor de l’informatique, certains Commutateurs PENTACONTA GCI sont ensuite équipés dès 1974 de Traducteurs à Programme Enregistré et d’une interface homme-machine informatique primitive comme celui de Marseille – St Mauront. D’ailleurs les TPE ont vocation à remplacer rétroactivement les autres types de traducteurs sur les Commutateurs PENTACONTA et autres CP400 appelés à ne pas être remplacés rapidement par du matériel de future génération.
Il s’agit d’un nouveau type de Commutateurs PENTACONTA très évolué pour l’époque qui commence à devenir substantiellement électronique par la création des Unités de Commande Électroniques en remplacement des Unités de Commande Électromécaniques initiales et ce pour faire face à la nouvelle numérotation à venir le 25 octobre 1985 à 23H00.
- – Les Commutateurs PENTACONTA GCI sont mis en étude, pour la France, à partir de 1971.
- – Le premier des 32 Commutateurs PENTACONTA GCI de France est Lyon-Lacassagne GCI (LY507) mis en service le 27 juillet 1972 – équipé d’un Traducteur à Programme Câblé (TPC).
- – Le premier Commutateur PENTACONTA GCI équipé d’un Traducteur à Programme Enregistré (TPE) est Marseille Saint-Mauront GCI (MA503 / MA27), mis en service réel le 15 février 1974 (essais à partir d’Août 1973).
- Par sécurité, ce premier Commutateur PENTACONTA GCI équipé d’un TPE possède aussi un TPC de secours en cas d’avarie informatique.
- Les Commutateurs PENTACONTA GCI suivants ne seront plus pourvus du TPC de secours.
- – Paris intra-muros voit son premier Commutateur PENTACONTA GCI (spécialisé Arrivée) mis en service le 2 avril 1975 (Poncelet Arrivée GCIAP (RT42)).
- – Le premier Commutateur PENTACONTA GCI d’Île-de-France est mis en service le 1er juillet 1975 à Villabé (RP65) – (Essonne).
- – Le Commutateur PENTACONTA GCI le plus récent de France est mis en service le 20 août 1979 (Orléans Saint-Vincent GCI – (OR02)).
- – Le dernier Commutateur PENTACONTA GCI d’Île-de-France est mis à l’arrêt le 7 novembre 1993 (Neuilly-sur-Marne CTZP1 (RP15)).
- – Les derniers Commutateurs PENTACONTA GCI de France ont été mis hors service en 1993-94.
Ci-dessus : vue de travées du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503 / MA27).
- Mis en service le 15 février 1974 – Hors service courant 1993 – Fabricant LMT.
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de détail de la baie (à gauche) du Répartiteur de Traduction à Programme Câblé (TPC) du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
- Les Jarretières passent au travers des Tores Magnétiques du Traducteur.
- À droite, les Cartes Électroniques du Traducteur.
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : détail des Cartes Électroniques du Traducteur à Programme Câblé de Marseille PENTACONTA GCI (MA503) –
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : une intervention en cours sur le Répartiteur de Traduction à Programme Câblé du Commutateur de Transit Marseille Saint-Mauront – PENTACONTA GCI (MA503).
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : à gauche vue de la baie de maintenance – à droite, vue de la baie d’essais et mesures du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographies PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : salle de supervision du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503), qui a aussi la particularité de superviser le PENTACONTA NGC de Marseille (MA520).
- Salle conçue par le CNET pour surveiller l’écoulement du trafic dans ces deux Commutateurs de Transit ainsi que sur les faisceaux sortants.
- Les tableaux muraux donnent un aperçu de l’encombrement du réseau et des 2 Commutateurs.
- La console du pupitre permet d’analyser plus finement l’état du trafic.
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : salle des Calculateurs du Traducteur à Programme Enregistré (TPE) du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
- Au premier plan le Téléimprimeur qui permet de dialoguer avec le TPE et le lecteur de bandes perforées (en papier) qui permet une programmation plus rapide de nouveaux routages de communications.
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : salle de supervision du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d’Éragny (PX541 / RP61).
- Mis en service le 19 mai 1976 – Hors service fin 1991 – Fabricant : LMT.
- Éragny GCI (PX541 / RP61) est chargé d’écouler le trafic interurbain des départements du Val d’Oise (95) et des Yvelines (78).
Photographie PTT – 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d’Éragny (PX541 / RP61) alors en cours de construction.
- À droite au premier plan, la travée d’Essais et Mesures.
Photographie PTT – 8 octobre 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des 2 Traducteurs à Programme Enregistré (TPE) conçus par Télémécanique S.A. en cours d’assemblage, rattachés au Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d’Éragny (PX541 / RP61).
Photographie PTT – 8 octobre 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d’Éragny (PX541 / RP61), par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Roger Légaré (au microphone).
- Mis en service le 19 mai 1976 – Hors service fin 1991 – Fabricant : LMT
- Dans l’assistance, au premier plan à droite, M. le Préfet du Val-d’Oise – Gilbert Carrère (complet gris, yeux fermés, tête légèrement baissée).
- Au premier plan à gauche, très probablement M. le Maire d’Éragny-sur-Oise – Louis Don Marino (à la droite de M. le Préfet).
Photographie PTT – 16 juin 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : quelques travées d’un des deux PENTACONTA GCI de Paris-Montsouris (RT31 ou RT32).
- PENTACONTA GCID Montsouris CTS1 Départ (RT31) mis en service le 4 juin 1977 – hors service en Mars 1993 – fabricant : LMT.
- PENTACONTA GCIA Montsouris CTS1 Arrivée (RT32) mis en service le 15 novembre 1977 – hors service en Décembre 1991 – fabricant : LMT.
Photographie PTT – Juin 1983 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA GCI DÉPART – Poncelet (GCID – CAPRI – PI504 / RT41) en cours d’achèvement de construction à Paris.
- Mis en service le 21 novembre 1975 – Hors service en Juin 1992.
- cliché 1 : Salle de supervision du GCID – CAPRI Poncelet.
- cliché 2 : les 2 Traducteurs à Programmes Enregistrés (TPE) du GCID – CAPRI.
- cliché 3 : Tables d’Essais des Jonctions reliées au GCID – CAPRI.
- cliché 4 : Tables d’Essais des Circuits du GCID – CAPRI.
- cliché 5 : Répartiteur de Jonctions du GCID – CAPRI – côté réglettes verticales.
- cliché 6 : Répartiteur de Jonctions du GCID – CAPRI – côté réglettes horizontales.
Photographies PTT – 3 novembre 1975 – Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Inauguration et mise en service du Commutateur PENTACONTA GCI de Poitiers Pont-Achard (PT539 – PT02) visible au fond de la salle.
- Mis en service le 20 octobre 1978 – Hors Service avant 1994.
- M. le Directeur Général des Télécommunications – Gérard Théry donne lecture de son discours, en présence, à sa droite, de M. le Ministre de l’Économie – René Monory.
Photographie PTT – 20 octobre 1978 – Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : salle de supervision d’un Commutateur PENTACONTA – Grand Centre International d’Arrivée et Transit (GCIAT).
- Bagnolet 1 CIA (BGI1 – RT11), parfois nommé CATON2, créé sur le modèle des PENTACONTA – GCI (Grands Centres Interurbains),
- Mis en service le 23 août 1977 – Hors service le 6 décembre 1989.
- À gauche, la console de supervision des Joncteurs de départ vers le réseau national (en clavier QWERTY !)
Photographie PTT – 9 avril 1979 – Coll. C. R-V.
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PENTACONTA type 2000 (Multisélecteur à 2080 points de sortie au niveau des ESL ou des ESG). Concernant tout système PENTACONTA 2000 éventuellement utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 2080 points de sortie d’un multisélecteur, seules 2000 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
Il est aussi bien utilisé en Commutateur d’abonnés de grande capacité (50.000 lignes) qu’en CTU (Centre de Transit Urbain) essentiellement pour Paris puis Lyon en 21 exemplaires.
Il est construit à partir du matériel PENTACONTA à commutation sur 2 fils. Ce système PENTACONTA accorde une grande part à l’électronique et sera l’objet d’évolutions, y compris informatiques.
Le système PENTACONTA 2000 dispose d’une interface homme-machine par clavier + console informatique primitive.
Les Commutateurs PENTACONTA 2000 les plus évolués sont pourvus d’Unités de Commande Électroniques en remplacement des Unités de Commande Électromécaniques initiales, et ce pour faire face à la Nouvelle Numérotation à venir le 25 octobre 1985 à 23H00.
Il est mis en service afin de dégorger le trafic dans les très grandes villes françaises dont Paris, en attendant l’arrivée des centres de transit électroniques temporels prévus les années suivantes.
- – Le premier des 21 Commutateurs de Transit Urbains PENTACONTA 2000 est mis en service en Novembre 1968 à Paris (Bobillot CTU1).
- – Les premiers Commutateurs PENTACONTA 2000 sont pourvus de Traducteurs A Tores magnétiques (TAT).
- – En Île-de-France, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TAT d’abonnés est mis en service à Melun le 1er mars 1966 : Melun A1 (EE41).
- – Dans Paris, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TAT est mis en service le 25 novembre 1969 : Robert-Keller 1 PC1 (AD81).
- – Dans Paris, le Commutateur PENTACONTA 2000 TAT le plus récent est mis en service le 18 décembre 1974 : Masséna 1 PC1 (AC81).
- – En Île-de-France, le Commutateur PENTACONTA 2000 TAT le plus récent est mis en service le 18 décembre 1975 : Rueil A3 (Rueil 2 PC2) (CD03).
- – En Île-de-France, les premiers Commutateurs PENTACONTA 2000 TAT sont mis hors service en 1984.
- – Dans Paris, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TAT à être mis hors service est Trudaine 2 PC2 (AE13) le 22 septembre 1987.
- – En Île-de-France, dont Paris, l’ultime Commutateur PENTACONTA 2000 TAT à être mis hors service est le Centrex du Crédit Lyonnais (AE20) le 15 juillet 1992.
- – Les Commutateurs PENTACONTA 2000 suivants sont pourvus de Traducteurs Impulsionnels à Tores magnétiques (TIT), encore plus perfectionnés.
- – En Île-de-France, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TIT en tant que Commutateur d’abonnés à être mis en service est Puteaux 2 PC2 (CC82), le 15 avril 1970. (40.000 lignes)
- – Dans Paris, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TIT est mis en service le 15 mai 1970 : Anjou 1 PC1 (AB01).
- – Dans Paris, le Commutateur PENTACONTA 2000 TIT le plus récent est mis en service le 27 avril 1978 : Trudaine 3 PC3 (AE14).
- – En Île-de-France, le Commutateur PENTACONTA 2000 TIT le plus récent est mis en service le 21 août 1979 : Villette 2 PC2 (BC92).
- – En île-de-France, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TIT à être mis hors service est Le Plessis-Bouchard A1 (NE11) le 4 juin 1987.
- – Dans Paris, le premier Commutateur PENTACONTA 2000 TIT à être mis hors service est Anjou 1 PC1 (AB01) le 15 septembre 1987.
- – Dans Paris, l’ultime Commutateur PENTACONTA 2000 TIT à être mis hors service est Diderot 3 PC3 (AB93) le 7 avril 1994.
- – En Île-de-France, l’ultime Commutateur PENTACONTA 2000 TIT à être mis hors service est Villette 2 PC2 (BC92) le 14 septembre 1994.
- – 62 Commutateurs d’abonnés PENTACONTA 2000 ont été déployés en Île-de-France.
Ci-dessus : Travée principale (avec Tables d’Essais) du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT – Littré 1 PC1 (AC51).
- Mis en service le 16 septembre 1975 – Hors service le 28 mars 1990 – Fabricant : CGCT.
- Reportage mis en scène après l’arrêt du Commutateur, pour en conserver trace.
Photographie PTT – 27 juin 1990 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : travée du Commutateur PENTACONTA 2080TIT – Brune 1 PC1 (AB42 & AB41), de 37.000 lignes.
- Brune 1 PC1 inclut en outre un section à lignes à fort trafic + une deuxième chaîne d’arrivée (AB41), une vraie rareté installée jadis au Centre Téléphonique Paris-Brune.
- Mis en service le 10 juin 1975 – Hors service le 30 septembre 1992 – Fabricant : LMT – avant d’être remplacé par le Commutateur Brune 3 ET2 (AB44) E10B3.
Photographie PTT – 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la Chaîne d’Arrivée n°2 de Brune 1 PC1 (AB41), Zone du BPQ=545 (soit du OZ.AB.PQ actuel 01.45.45 actuel).
Photographie PTT – 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : technicien des télécommunications câblant de nouvelles routes dans le Traducteur Impulsionnel à Tores (TIT) du Commutateur PENTACONTA 2080 de Brune 1 PC1 (AB42).
Photographie PTT – 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue en enfilade du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT Saint-Denis 1 PC1 (BC61).
- Mis en service le 16 novembre 1976 – Hors service le 5 juillet 1994.
- À gauche, l’on entrevoit la Table d’Essais et Mesures.
Photographie PTT – Août 1981 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle le 12 octobre 1973 du Commutateur PENTACONTA 2080TIT Le Plessis-Bouchard A1 (NE11) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Guy Cornet-Vernet (à gauche, complet noir, 1er plan)
- Mis en service le 28 août 1973 – Hors service le 4 juin 1987 – Fabricant : LMT.
- À gauche, M. le Préfet du Val-d’Oise – François Bourgin, en complet gris, cigarillo à la main droite.
- Au centre, M. le Maire du Plessis-Bouchard – Yves Carric, ceint de l’écharpe tricolore.
- À droite, M. Roger Légaré, en complet gris, main à la bouche, prochain successeur de M. Guy Cornet-Vernet le 8 novembre 1973.
Photographie PTT – 12 octobre 1973 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle le 12 octobre 1973 du Commutateur PENTACONTA 2080TIT Le Plessis-Bouchard A1 (NE11).
- Mis en service le 28 août 1973 – Hors service le 4 juin 1987 – Fabricant : LMT.
- à gauche : M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros – Guy Cornet-Vernet.
- au centre : M. le Directeur d’Etablissement – Pierre Cordero.
- à droite : M. le Préfet du Val-d’Oise – François Bourgin, en complet gris, cigarillo à la main droite.
Photographie PTT – 12 octobre 1973 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue générale de travées du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT du Plessis-Bouchard A1 (NE11).
- Mis en service le 28 août 1973 – Hors service le 4 juin 1987 – Fabricant : LMT.
Photographie PTT – 13 août 1973 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la Table d’Essais et Mesures du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT du Plessis-Bouchard A1 (NE11).
Photographie PTT – 13 août 1973 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la travée de Supervision de Trafic du Commutateur PENTACONTA 2080TIT de Tuileries 1 PC1 (AE21) alors en cours d’extension à la mi-1974.
- Mis en service le 12 avril 1973 – Hors service le 6 septembre 1988 – Fabricant : LMT.
- Présence de M. l’Inspecteur Technique du Central au cours des travaux.
- Visible à gauche, la perforatrice FACIT-4070 comme périphérique de sortie sur bande papier (à 8 canaux) des observations de trafic.
- Ces bandes perforées pouvaient ensuite être lues par des ordinateurs et leur contenu expertisé.
Photographie PTT – 12 juin 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : construction du Commutateur PENTACONTA 2080TIT – Tuileries 1 PC1 (AE21) –
- Baies de Compteurs de Taxes en cours de raccordement par équipe de câbleurs de la société LMT.
Photographie PTT – 4 mars 1972 – Coll C. R-V.
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Ci-dessus : M. le Directeur de la Production – Yves Fargette, dans le Répartiteur téléphonique de Versailles, au moment de la mise en service du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT Versailles A2 PC2 (WE02).
- M. Fargette tire les premiers isolateurs hors des réglettes, de sa main droite, avec l’aide de M. le Directeur des Télécommunications de Paris Extra-muros – Roger Légaré faisant de même avec sa main gauche.
- Mis en service le 29 octobre 1975 – Hors service le 27 avril 1989 – Fabricant : LMT.
Photographie PTT – 29 octobre 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA 2080 TIT – Villette 2 PC2 (BC92).
- Mis en service le 21 août 1979 – Hors service le 14 septembre 1994 – Fabricant : LMT.
- Contrôleur des Installations Électro-Mécaniques en train de basculer les routes des Traducteurs Impulsionnels à Tores magnétiques (TIT) du Commutateur à 23H00, le soir du passage à la Nouvelle Numérotation à 8 chiffres, en coupant les « Y » des Traducteurs ; les nouveaux parcours ayant été pré-câblés à l’avance.
Photographie Orange DANP – 25 octobre 1985.
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Ci-dessus et ci-dessous : l’attachement viscéral à la La Machine que l’on faisait vivre jour après jour était tel que l’on s’y faisait photographier à ses côtés…
- à gauche : travée d’un Commutateur PENTACONTA Nord (CPE Paris-Nord) dans les années huitante.
© Négatifs des archives locales CGT Centre Téléphonique Paris-Nord.
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Ci-dessus : Inspecteur Technique visitant la Table d’Essais et mesures/Supervision d’un Commutateur PENTACONTA.
Photographie PTT – circa 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Inspecteur Technique visitant la Table d’Essais et mesures/Supervision d’un Commutateur PENTACONTA.
Photographie PTT – circa 1975 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : exemple de relais au mercure (de longue durée de vie) utilisés dans les Commutateurs PENTACONTA.
À gauche, des relais plats ; à droite un relais cylindrique en support octal. © Collection C. R-V.
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- – Le premier Commutateur PENTACONTA (500) du monde est mis en service en Italie, à Cento, en fin 1954.
- – 319 Commutateurs PENTACONTA d’abonnés sont mis en service en France (au dernier dénombrement établi par nos soins, au lieu des 289 cités dans les sources habituelles…)
- – Concernant la France, le premier Commutateur électromécanique de type PENTACONTA (500) est commandé en Avril 1954 à la CGCT, il est mis en service le 23 juillet 1955 à Melun. Il y assurera son service jusques au 30 juillet 1975.
- – La présérie de 3 Commutateurs PENTACONTA (1000A) est mise en service en 1959 et 1960 dans les villes :
- d’Albi : Albi-Joffre 1 (TL532) (28 novembre 1959),
- de Douai : Douai 1 (LL519) (6 février 1960),
- de Mazamet : Mazamet (TL539) (13 mai 1960).
- – En outre-mer, le premier Commutateur automatique jamais mis en service le 2 octobre 1964 est un Commutateur PENTACONTA 1000 implanté en Guadeloupe (Basse-Terre 1 (ID725)), il y assurera son fonctionnement jusqu’au 26 novembre 1986.
- – Le système PENTACONTA s’avère le système électromécanique pourvu des meilleures capacités d’écoulement du trafic.
- – Le système PENTACONTA est officiellement retenu par le Conseil Technique des PTT le 16 novembre 1960 pour Paris et les très grandes villes françaises, ainsi que pour les centres de transit interurbains de nouvelle génération à venir.
- – Les deux premiers Commutateurs électromécaniques de type PENTACONTA (1000B) installés aux portes de Paris sont mis en service le 21 janvier 1964 dans les Centres Téléphoniques Boulogne-Billancourt-Molitor 1 PC1 (CC32) (Gounod) et de La-Plaine-Saint-Denis – Plaine 1 PC1 (BC31) (Chénier).
- – De surcroît, les Commutateurs ROTARY 7A1, 7B1, les R6, les L43 et même les STROWGER et AGF500 peuvent désormais faire l’objet d’extensions de capacité constituées en matériel PENTACONTA : il suffit d’installer des modules électroniques d’adaptation des différentes normes de signalisations intercentres interautomatiques.
- – Dans Paris, le Commutateur PENTACONTA le plus récent est mis en service le 27 avril 1978 (Trudaine 3 PC3 (AE14))
- – En Île-de-France, le Commutateur PENTACONTA le plus récent est mis en service le 21 août 1979 (Villette 2 PC2 (BC92))
- – Le plus récent Commutateur électromécanique de type PENTACONTA est commandé en France en Juin 1978.
- – Les dernières extensions en matériels PENTACONTA sont commandées en Novembre 1979.
- – En province, les Commutateurs de type PENTACONTA les plus récents sont mis en service en 1980.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA d’Île-de-France à être arrêté le 30 juillet 1975 est Melun Prototype.
- – Le premier Commutateur PENTACONTA de Paris intra-muros à être arrêté le 11 février 1981 est Montmartre 1 PC1 (AC91).
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA de Paris intra-muros, Diderot 3 PC3 (AB93), est arrêté le 7 avril 1994.
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA d’Île-de-France, Villette 2 PC2 (BC92), est arrêté le 14 septembre 1994.
- – L’ultime Commutateur spécialisé PENTACONTA d’Île-de-France, celui de Paris-Brune Chaîne Jeux (AB40) est arrêté le 6 décembre 1994. (Il s’agissait d’un Commutateur téléphonique spécialisé pour les appels d’arrivée, qui concentrait la plupart des appels téléphoniques à destination des grands médias (TF1, Antenne 2, FR3, M6, Radio-France, radios périphériques, radios libres. Il était placé sous la responsabilité de M. l’Inspecteur Central Jean-Marc Nocton, ayant fait valoir ses droits à la retraite en Mai 2025))
- – L’ultime Commutateur d’abonnés PENTACONTA de France est désactivé le 6 décembre 1994. Il s’agit de Givors PC1040 (LZ23).
Ci-dessous : lien vers un bon reportage paru dans le magazine Fréquences de France Télécom en Janvier 1995, relatif à la fin des Commutateurs électromécaniques crossbar, incluant des pointures du Crossbar : M. Pierre Fortin ou encore M. Roger Légaré (ci-contre photographie PTT – circa 1975)…
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Ci-dessus : une salle de documentation technique d’un Centre Téléphonique, où sont rangées dans moult classeurs les pléthoriques notices d’explications, de schémas et de réglages, de Commutateurs CP400 et PENTACONTA.
- à droite, le technicien tient en mains une notice Ericsson relative à du matériel CP400.
- au premier plan, est visible un classeur CGCT relatif à du matériel PENTACONTA.
Photographie PTT – circa 1976 – Coll. C. R-V.
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Supervision du Réseau Interurbain au niveau National
C’est avec la mise en service massive des Centres de Transit Interurbains Électro-Mécaniques à partir des années 1960 que la nécessité de superviser l’ensemble des Commutateurs de Transit Interurbains se fait sentir.
En 1971 le CNET commence l’étude d’un Superviseur National du Réseau Interurbain.
Au début de l’année 1974, un marché de développement est signé avec la société Matra pour une mise en service prévue du Superviseur en Fin 1975.
Le superviseur est dimensionné d’origine pour prendre en charge jusqu’à 64 Commutateurs de Transit Electro-Mécaniques. Il est piloté par un ordinateur MITRA 15.
En Septembre 1975, le Centre National Superviseur du Réseau Interurbain est mis en service (dans la périphérie lyonnaise).
Ci-dessus : vue de la salle du Centre National Superviseur du Réseau Interurbain en 1975.
Photographie PTT – 16 septembre 1975 – époque normale : présence d’un cendrier – Coll. C. R-V.
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Qualité des Communications dans les Commutateurs Électro-Mécaniques :
En 1972, pour superviser la bonne qualité des communications dans le Réseau Téléphonique Commuté de Paris et de la 1ère couronne, est mis en service le Système AMALRIC (Appareil de Mesure Automatique Lançant des appels dans le Réseau et Incluant un Calculateur) chargé de procéder de manière automatique et séquentielle à des essais périodiques dans tout les Commutateurs de Paris+1ère couronne afin de tester et de mesurer la qualité globale de leur fonctionnement.
- Le tout est orchestré par un Calculateur T2000 de Télémécanique.
- Sont supervisés l’ensemble des Commutateurs d’abonnés PENTACONTA, ainsi que les systèmes plus anciens ROTARY 7A1 et ROTARY 7B1.
- À partir de leur apparition en première couronne, puis à Paris, les CP400-GCU seront aussi supervisés par AMALRIC à partir de 1976.
Ci-dessus : tableau de visualisation par code couleur, du Système AMALRIC.
Photographie PTT – 1972 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue typique des salles d’énergie mises en service dans les années septante, en plein boom des Commutateurs téléphoniques crossbar pour les gros Commutateurs PENTACONTA ou CP400 d’abonnés.
Photographie PTT – circa 1975 – Coll C. R-V.
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Ci-dessus : vue de l’armoire de contrôle et de distribution d’énergie du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des deux Groupes Électrogènes de secours du PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT – Février 1974 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des deux Groupes Électrogènes de secours du Commutateur CP400-GCU – Beaujon 1 CP1 (AB31) et du Commutateur PENTACONTA CTU1 de Paris-Beaujon (RU11).
Photographie SAEP – 30 décembre 1976 – Coll. C. R-V.
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Ci-contre : pour en savoir plus sur le système PENTACONTA, Le système PENTACONTA type « 1000 » édité par la CGCT ; circa 1960.
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Ci-dessus : fabrication par wrappage d’un Multisélecteur PENTACONTA –
Photographie PTT – circa 1965 – Coll. C. R-V.
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