XXII - La Transmission par Satellites

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Historique des Transmissions intercontinentales par satellite impliquant la France.

Bilan des structures disponibles en France à la Libération

À la Libération, la France est un pays totalement ruiné, qui survit au jour le jour grâce notamment à l'aide des États-Unis d'Amérique et ce durant de nombreuses années.

• Peu avant la Libération, le Centre National d’Études des Télécommunications (CNET), organisme interministériel rattaché au Ministère des PTT, est créé par l'acte dit Loi n°102 du 4 mai 1944, validé par l'Ordonnance n°45-144 du 29 janvier 1945.
  • Le CNET se substitue au Service d'Études et de Recherches Techniques des PTT (SERT) créé par le décret du 4 juillet 1916.
  • Son premier Président est M. Jean Dauvin, qui sera démis de ses fonctions à la Libération ayant été estimé trop proche du régime de Vichy.
• Le 18 septembre 1944, est nommé second Directeur du CNET et Directeur du SRCT : M. Henri Jannès, ancien Résistant.
• Le CNET est installé à Issy-les-Moulineaux, sur un terrain racheté à la société des Automobiles Peugeot, à proximité immédiate de Paris, dans des locaux modestes qui s'apparentent plus à des baraquements qu'à un centre de recherches...

Ci-dessus : vue du CNET installé à Issy-les-Moulineaux en 1946 dans les baraquements de fortune.

Photographie PTT - 1947 - Coll. C. R-V.

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Progrès des structures sous les IVème et Vème Républiques

• En 1948, le chantier du futur siège du Service des Recherches et du Contrôle Techniques (SRCT) est mis en construction à Issy-les-Moulineaux, autour des baraquements en bois du CNET. Ces baraquements seront démolis ultérieurement. (en Juillet 1949, M. Tucoulat est déjà Directeur du CNET)
• En Juillet 1951, le SRCT quitte définitivement son adresse historique du 24, rue du Général Bertrand à Paris pour s'installer dans la première aile construite à Issy-les-Moulineaux qui deviendra plus tard le siège du CNET.
• Le 25 septembre 1951, l'aile du Bâtiment du SRCT est inaugurée par M. le Ministre des PTT - Joseph Laniel. Ce même jour, M. Pierre Marzin, alors Directeur du SRCT depuis le 23 mai 1946, est promu dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur au grade de Commandeur.
• Le 4 novembre 1953, par le décret n°53-1088, le CNET absorbe officiellement le SRCT...
• Le 28 janvier 1954, le CNET perd sa vocation initiale interministérielle, par le décret n°54-165. Puis, au terme d'une restructuration assez complexe et parfois conflictuelle pouvant s'apparenter à une révolution de palais, le SRCT absorbe de fait le CNET et devient un nouveau CNET. Pierre Marzin devient le 3ème Président du CNET nouvellement fusionné.

Ci-dessus : vue des nouveaux locaux du CNET alors en fin de construction en 1958. Les baraquements initiaux sont encore présents.

Photographie PTT - 1958 - Coll. C. R-V

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• Mais l'Administration sait qu'à terme, même avec les nouveaux bâtiments d'Issy-les-Moulineaux, elle se heurtera au manque de place disponible pour développer les futurs équipements de télécommunications fort volumineux, nécessitant de grandes étendues pour les expérimenter. La nécessité de dédoubler le CNET en une seconde entité sœur appert dès 1955.
• Il est donc nécessaire de trouver un vaste espace "vierge" disponible, qui permette la construction d'un deuxième complexe pour le CNET de surcroît situé à proximité des futures installations spatiales.

• Le 30 juin 1955, un décret crée la "Commission Surleau" du nom de M. le Conseiller d’État qui la préside, chargé de réaliser un inventaire des services de l’État susceptibles de pouvoir être décentralisés en province.
• Le 27 février 1957, le cas du Centre National d’Études des Télécommunications (CNET) est examiné par la Commission Surleau qui émet le vœu que des éléments importants du CNET soient décentralisés dans une région de France qui reste encore à déterminer par le gouvernement.
• Le 20 décembre 1958, la décision de principe visant à une décentralisation partielle du CNET en Bretagne est prise par la Présidence du Conseil des Ministres.
• En Mars 1959, le Département des Essais en Vol commence son installation sur l'aérodrome de Lannion-Servel. La remise en état de ce vieil aérodrome, associé à tout l'espace disponible de la lande bretonne permet de s'affranchir des sujétions du siège du CNET installé à Issy-les-Moulineaux, à deux pas de Paris, et permet de pouvoir construire facilement toutes sortes d'installations techniques radio sans obstacle, sans limite... Les faits étant vérifiés, et l'expérience concluante, la décision définitive de construire le CNET à Lannion est confirmée.

• Le 19 mai 1960, M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Michel Maurice-Bokanowski pose la première pierre des futurs laboratoires du CNET à Lannion.

• Le 8 septembre 1960, M. le Président de la République - Charles de Gaulle visite les installations du CNET à Lannion en cours d'avancement, les premiers bâtiments et équipements implantés sur le site.

Ci-dessus : M. le Président de la République - Charles de Gaulle en visite à Lannion, devant les équipements de télécommunications présentés par M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin, en présence de M. le Ministre des P et T Michel Maurice-Bokanowski. 

Photographies PTT - 8 septembre 1960 - Coll. C. R-V.

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• En Septembre 1961, les premiers agents du CNET arrivant d'Issy-les-Moulineaux s'installent à Lannion.
• En Mars 1962, les agents affectés à Lannion sont tous regroupés sous une seule et même entité : le Centre de Recherche de Lannion (CRL).

Ci-dessus : avancement des bâtiments du Centre National d'Études des Télécommunications de Lannion le 25 mars 1964.

• Nota : la tour hertzienne très particulière du CNET Lannion abrite aussi un château d'eau.
  

Photographie PTT - 25 mars 1964 - Coll. C. R-V.

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L'entrée dans la Course à l'Espace de la France

• Le 7 janvier 1959, la France décide de se lancer officiellement à son tour dans la Course à l'Espace.
  • Évidemment, elle ne dispose pas des moyens colossaux mis en œuvre par les USA, ni par l'URSS, mais entend bien se faire une place dans l'Espace.
  • L'Administration des Télécommunications y prendra une place de choix, grâce à son Centre National d'Études des Télécommunications (CNET).
  • Ainsi, le CNET participe-t-il, lui aussi, à la Course à l'Espace, en concevant les dispositifs de guidage, de télécommande et de télécommunications équipant les fusées françaises VÉRONIQUE.

Les fusées VÉRONIQUE

Ci-dessus : fusée VÉRONIQUE - AGI-V18, le jour de son lancement le 7 mars 1959 à  Hammaguir (Algérie française).

Photographie PTT - Coll. C. R-V.

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Le Projet ECHO

• Le 12 août 1960, les USA, via la NASA, mettent sur orbite basse le satellite ECHO 1A.
  • ECHO 1A est un satellite passif, un ballon sphérique de 30 mètres de diamètre constitué d'une enveloppe en mylar de 130 µm d'épaisseur dont la surface est entièrement métallisée par une couche d'aluminium.
  • Le satellite, une fois lancé, est placé en orbite à 1500 km de la Terre.
  • Ainsi, une onde qui est projetée de la surface de la Terre dans sa direction se réfléchit-elle en un autre point de la planète.
  • Le signal n'est pas réamplifié par le satellite. ECHO 1A est un miroir sphérique.

Ci-dessus : le satellite ECHO 1A dans son hangar peu avant son lancement de Cap Canaveral. 

• Comparez la taille du ballon à celle des 2 techniciens...

Photographie Associated Press - Août 1960 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : schéma du déploiement en orbite basse du satellite ECHO1A, dit "Lune Artificielle". Croquis Agence Diffusion Presse - 15 août 1960 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : antenne-cornet hyperfréquence (émission / réception) utilisée lors du Projet ECHO1A.

• Située dans le comté de Holmdel, New Jersey, USA, sur un domaine des Laboratoires Bell.

Photographie X - 1959 - Coll. C. R-V.

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• En 1960, en France, la Compagnie Générale d'Électricité construit une antenne réceptrice pour le compte du CNET. Elle est implantée à Nançay, dans le Cher.
  • Ainsi les Ingénieurs des Télécommunications affectés au CNET vont-ils pouvoir s'entraîner à la poursuite (tracking) et à la réception des ondes réfléchies par satellite dès Août 1960.

Ci-dessus : Tour de Nançay supportant l'antenne réceptrice pointant vers le satellite ECHO 1A.

Photographie PTT - 1960 - Coll. C. R-V.

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En attendant que la France dispose de fusées et de lanceurs fonctionnels sûrs, le pays est obligé de se tourner vers le libérateur américain.

Aussi, la France est-elle prête à s'associer avec les USA pour développer son propre savoir et à terme sa future industrie spatiale.

Les USA veulent aussi continuer à se développer, et pour rayonner, ont besoin de collaborer avec des pays amis pour mener à bien leurs programmes de développement, en matière de télécommunications spatiales... Leur programme consistant à placer sur orbite le premier satellite de télécommunications actif (c'est à dire qui amplifie les signaux reçus de la Terre avant de les réémettre vers la Terre).

Or, il faut savoir que pour communiquer, il faut être au moins deux. Et si les USA veulent lier conversation par satellite, ils doivent bien aider à l'implantation de stations jumelles ailleurs dans le monde en fournissant un matériel compatible avec leur technologie, s'ils veulent réussir au plus vite.

ATT souhaite implanter une imposante station satellite sur chaque continent. Concernant l'Europe de l'Ouest, les négociations avec la France aboutissent.

L'opérateur de télécommunications américain ATT s'associe donc avec les PTT et fournira le matériel électronique nécessaire à la France, ainsi que l'antenne.

La station européenne sera donc implantée en France. Encore reste-t-il à en choisir le lieu d'implantation.

La Station de Télécommunications Spatiales américaine :

• Le 30 septembre 1961, le radôme provisoire (shelter) américain est érigé avec succès à Andover, dans l'état du Maine.
  • Immédiatement, l'assemblage de l'antenne-cornet elle-même d'Andover débute.

Ci-dessus : schéma de principe de l'antenne radôme d'Andover, aux USA.

Vue artistique Associated Press - 18 mai 1961 - Coll. C. R-V.

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• Fin Décembre 1961, le radôme définitif américain est déployé, une fois le montage de l'antenne achevé.
  • Le radôme est constitué de 9 parties distinctes assemblées entre elles ; chaque partie est fabriquée dans un film étanche de nylon traité.
  • Le radôme a été fabriqué par la société spécialisée Birdair Structures Inc. à Buffalo, USA.
  • Le poids du radôme provisoire est de 12 tonnes, son épaisseur est de 1,3 millimètres, sa hauteur est de 48 mètres et son diamètre de 64 mètres.
  • Le radôme est maintenu en permanence en légère surpression de 7 millibar (soit 70 kg / m²) de plus par rapport à l'atmosphère, pour rester érigé et résister au vent.
  • Le radôme est présent pour protéger l'antenne et tous les équipements électroniques*  de la chaleur, du soleil, de la pluie, du froid, de la neige et du gel. L'enceinte est maintenue à température et hygrométrie constante.  (*les baies électroniques des radars de détection ainsi que le centre de calcul électronique des trajectoires).

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Ci-dessus : vue d'ensemble du site d'émission/réception par satellite implanté aux USA, à Andover, dans l'État du Maine, équipé du radôme. 

• Il s'agira de la première image téléphotographique transmise des USA vers la France, via Telstar.
  

Photographie AT&T - Juin 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : vue de près du radôme d'Andover, Maine - USA.

Photographie State of Maine - 18 juillet 1963 - Coll. C. R-V.

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La Station de Télécommunications Spatiales française :

• Au printemps 1961, la décision est prise de participer aux projets TELSTAR puis RELAY.
• En Aôut 1961, l'Administration des PTT signe le contrat avec l'opérateur américain ATT pour la fourniture des équipements nécessaires identiques à ceux de la station US d'Andover.
• D'Octobre 1961 à fin Juin 1962, est construite une extension du CNET à Pleumeur-Bodou consistant en la Station des Télécommunications Spatiales destinée à recevoir des images télévisées transmises entre les USA et la France via le satellite artificiel TELSTAR 1.
  • L'implantation de notre premier Centre de Télécommunications Spatiales le plus à l'ouest du pays s'impose techniquement dans la mesure où il vaille mieux se rapprocher au plus près de son correspondant (les USA) dans le cadre de liaisons réalisées par satellites erratiques (c'est-à-dire non géostationnaires) pour gagner le plus de temps de contact possible, et dans une zone peu urbanisée moins exposées aux parasites radioélectriques.

Ci-dessous : chantier du futur Radôme, stade sous-sol et fondations.

Photographie PTT - courant 1961 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : construction du futur Radôme, fin des fondations.

Photographie PTT - 7 décembre 1961 - Coll. Orange DANP.

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• Reportage paru le 16 décembre 1961 dans le magazine Télé 7 jours, concernant l'avancement du chantier de Pleumeur-Bodou.

Ci-dessus: vue du Radôme provisoire (dit : Shelter) de Pleumeur-Bodou le 9 mars 1962, peu avant son érection.

• C'est ce Shelter une fois posé qui permet ensuite la pose du Radôme définitif par dessus.

Photographie PTT - 9 mars 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : vue du Radôme provisoire (dit : Shelter), une fois mis en place (poids de la toile de nylon enduite de vinyle : 10 tonnes). 

• Visite des élus de la région le 12 mars 1962 dont M. le Député des Côtes-du-Nord - René Pleven (le plus grand, avec chapeau sur la tête) 
• Derrière M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin, on reconnaît M. le Ministre des P et T - Jacques Marette.

 Photographie PTT - 12 mars 1962 - Coll. C. R-V.

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• Le 3 avril 1962, le Radôme provisoire (Shelter) se déchire au cours d'une tempête phénoménale. Il faut le remplacer.
• Le 1er mai 1962, le second Radôme provisoire (Shelter) est reçu en urgence des USA, l'installation commence. Ce Shelter est en réalité celui utilisé initialement pour le Radôme d'Andover. Une fois devenu inutile aux USA après la pause du Radôme définitif à Andover courant Avril 1962, il a étéexpédié en urgence à Pleumeur-Bodou après notre catastrophe subie, et celui-ci a tenu.
• Le 7 mai 1962, le second Radôme provisoire (Shelter) est érigé en remplacement du précédent.

Ci-dessus : vue au premier plan du Tracker 136 MHz. 

• Il s'agit du premier dispositif de détection et de suivi du satellite TELSTAR 1 lorsque sa trajectoire passe à portée du Centre Spatial de Pleumeur-Bodou. 
• Une fois détecté, le satellite est pris en poursuite par ce Tracker 136 MHZ, puis le Tracker 4080 MHz de haute précision (non visible sur cette image) prend le relais et l'antenne PB1 est alors orientée et calée sur le satellite. 

Photographie PTT - 1962 - Coll. C. R-V.

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Le Centre de Calcul du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Boudou

Équipé d'un ordinateur IBM 1620, un Centre de Calcul est nécessaire aux diverses opérations de coordination de la Station Spatiale :

• Il réalise en direct la commande de pointage des diverses antennes (antenne Cornet principale et les deux antennes de poursuite) au cours d'un passage du satellite TELSTAR, afin de permettre la réception/émission des signaux.
• Il enregistre en direct (sur Bandes Magnétiques) les trajectoires de passage du satellite TELSTAR, bandes qui permettront, par leur relecture ultérieure, une analyse exhaustive à postériori de la course réelle du satellite.

Ci-dessus : vue globale du Centre de Calcul du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou.

• au centre : l'ordinateur IBM 1620, de classe décimale, pourvu d'une mémoire rapide interne à tores de ferrites de 20.000 positions.
• derrière l'ordinateur : l'Unité de Mémoire Additionnelle de 40.000 positions - modèle IBM 1623 (à demi-caché).
• à droite : les 6 Dérouleurs de Bande Magnétique - modèle 729 II ; chaque bande permet l'accès à 5 millions de caractères, permettant de stocker des programmes, ou d'enregistrer et de relire des trajectoires du Satellite TELSTAR.
• à gauche : le Pupitre de commutation des Dérouleurs Bandes Magnétiques permettant de commuter rapidement le bon dérouleur suivant l'opération à accomplir (telle commande d'antenne, tel enregistrement de course, telle relecture de trajectoire...), par un jeu de relais et de cadres Crossbar commandés par ce pupitre (conception CNET).
  

Photographie PTT - 31 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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Le Satellite TELSTAR

• vu sous toutes les "coutures".

Ci-dessus, de gauche à droite : MM. les Ingénieurs U.S John West & Leif Rongved manipulant les pièces de châssis du futur satellite TELSTAR 1 et sa copie de secours. 

• La surface des satellites est prévue pour être recouverte de saphirs artificiels pour assurer leur protection dans l'espace.
  

Photographie Bell Telephone Lab. - 3 juin 1961 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Satellite TELSTAR 1 et sa copie de secours en cours d'assemblage. 

• Technicien en train de réaliser les câblages entre les divers organes.
  

Photographie AT&T - Juin 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : le Satellite TELSTAR 1 peu avant son lancement.

Photographie Bell System - 1962 - Coll. C. R-V.

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Ultimes préparatifs

• Les 28 et 29 juin 1962, au cours des deux réunions de finalisation, le CNET est pessimiste. Son Directeur, M. Pierre Marzin, estime à 10% les chances de réussite de l'opération côté français.
  
• Le 5 juillet 1962, après avoir mis les bouchées doubles, tous les équipements électroniques de la Station de Télécommunications Spatiales sont finalement tous fonctionnels à cette date.
  
• Le 10 juillet 1962, le satellite expérimental TELSTAR 1 est mis sur orbite. L'opération, montée par ATT et les Laboratoires de la Bell Company, est couronnée de succès.

Ci-dessus : les Techniciens spécialisés Télévision en train de vérifier les équipements de réception appelés, quelques heures plus tard, à recevoir les premières images télévisées transmises par le satellite TELSTAR 1 dans le sens USA vers France.

• Les baies de réception TV sont entièrement équipées de tubes électroniques (pas de transistors !).
  
• À noter sur la table, l'oscilloscope Tektronix, lui aussi entièrement à tubes électroniques, de la série 500 (un équipement de haute qualité).
  

Photographie AFP - 10 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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Période Expérimentale à Pleumeur-Bodou :

• Le 11 juillet 1962 à 0H47 (heure française) la première image télévisée émise depuis Andover et relayée par le satellite TELSTAR 1 apparaît sur les écrans de contrôle du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou : la Mondovision est née.
  • Nota : Pleumeur-Bodou et Andover sont des stations bidirectionnelles (émission/réception).
  • Le satellite TELSTAR 1 tournant beaucoup plus vite que la terre, il n'est utilisable en transmission que durant 20 minutes par 2 heures environ... Il s'agit d'un satellite erratique.
  • Cette première émission télédiffusée en mondovision dure 7 minutes et 40 secondes !

Ci-dessus : première image émise des USA, transmise par le satellite TELSTAR 1, reçue sur les écrans de contrôle de la Station de Pleumeur-Bodou. 

• Les signaux de télédiffusion transmis sont analogiques.
  
• Ces techniciens américains sont interviewés par le journaliste Jacques Sallebert alors Directeur des bureaux de l'ORTF à New-York.
  

Photographie PTT - le 11 juillet 1962 à 0H47, heure de Paris - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : soirée du 10 au 11 juillet 1962 dans la Salle de Contrôle de la Station de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou, lors de la première captation d'images reçues du satellite TELSTAR 1.

Photographie PTT - 10 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Joie des Ingénieurs dans le Salle de Contrôle, lors de l'apparition des premières images transmises par le satellite TELSTAR 1. 

• Pleumeur-Bodou, 11 juillet 1962 à 0H47.
  

Photographie PTT - 11 juillet 1962 à 0H47 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : joie des ingénieurs du CNET et joie des personnalités politiques présentes.

• au 1er rang, de g-à-droite : M. le Ministre de l'industrie - Michel Maurice-Bokanowski ; M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Jacques Marette.
• derrière M. le Ministre de l'industrie, M. le Député de la Loire - Lucien Neuwirth.

Photographie PTT - 11 juillet 1962 - Coll. Orange DANP.

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Ci-dessus : apéritif de l'équipe de M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin - bien arrosé au Champagne, dans la nuit du 11 juillet 1962.

• ‎À la gauche de M. Pierre Marzin, bouteille en main et en costume : M. le Directeur Général adjoint de la Compagnie Générale d’Électricité - Ambroise Roux.
  

Photographie Descamps - 11 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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• Le 12 juillet 1962, première émission télévisée transmise via le satellite TELSTAR 1 dans le sens France vers USA : M. le Ministre des P et T - Jacques Marette s'adressant aux USA, puis, Yves Montand chantant "La chansonnette" apparaît sur les téléviseurs américains.

Ci-dessus : Yves Montand interprétant "La chansonnette" de France, dans la première retransmission via TELSTAR 1 dans le sens France vers USA.

Photographie Associated Press - 12 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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• Le 13 juillet 1962, première communication téléphonique internationale FRANCE-USA via le satellite TELSTAR 1.

Caractéristiques de l'Antenne PB1 ci-dessous :

• PB1 est constituée en partie en acier et en alliage d'aluminium (duralumin).
• Poids : 300 tonnes.
• Hauteur : 29 mètres.
• Largeur totale : 54 mètres.
• Longueur du réflecteur : 36 mètres.
• Surface réflectrice utile de l'antenne : 400 mètres carrés.
• Sera mise hors service en Fin 1975 (remplacée par l'antenne PB 4).

Ci-dessus : vue, endéans du Radôme de Pleumeur-Bodou, de l'Antenne PB1 à l'écoute du Satellite Telstar 1. 

• La ressemblance avec un cornet acoustique est frappante. 
• Poids de l'antenne : 300 tonnes.
  

Photographie PTT - 27 juillet 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : vue de l'Antenne PB1 "by night".

Photographie PTT - circa 1990 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : le Radôme de Pleumeur-Bodou vu de l'extérieur, 60 ans plus tard...

• Il se dresse toujours face au vent, fièrement. Tout ceci un peu grâce à l'équipe logistique qui discrètement veille à entretenir l'installation...

Photographies C. R-V. - 6 octobre 2022 - Coll. C. R-V/Orange DANP

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Ci-dessus : Antenne Cornet PB1, à l'intérieur du Radôme. 

• L'on se sent, croyez-moi, très très-petit face au gigantisme de cette installation qui vient nous enceindre...

Photographies C. R-V. - 6 octobre 2022 - Coll. C. R-V/Orange DANP

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Ci-dessus : Cabine Inférieure de l'Antenne Cornet PB1, à l'intérieur du Radôme.

• Sont encore présents, à l'arrêt, les équipements d'amplification et de mesure de l'antenne.

Photographies C. R-V. - 6 octobre 2022 - Coll. C. R-V/Orange DANP

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Ci-dessus : Cabine Supérieure de l'Antenne Cornet PB1, à l'intérieur du Radôme.

• Nous sommes à l'intérieur même de la structure de soutien de l'Antenne Cornet PB1.
• Dans la Cabine Supérieure, nous sommes au foyer de l'Antenne Cornet, là où les ondes émanant de l'Espace sont concentrées pour être captées vers le bout de l'antenne cornet, visible.
• Les Guides d'Ondes de l'Antenne sont toujours présents, ainsi qu'une partie des matériels électroniques, demeurés en l'état.

Photographies C. R-V. - 6 octobre 2022 - Coll. C. R-V/Orange DANP

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Ci-dessus :  visite exceptionnelle filmée de l'intérieur de l'Antenne Cornet PB1, à l'intérieur du Radôme, et de ses installations...

• Nous avons eu le privilège de pouvoir visiter seul, sans entrave, et à notre rythme, l'entièreté de la première antenne satellite installée en France, en Bretagne, à Pleumeur-Bodou. En effet, nous étions présent en ce lieu impressionnant, émouvant, pour en effectuer un reportage photographique pour les Archives du Groupe Orange. 
• C'est par cette vénérable antenne classée au titre des Monuments Historiques depuis le 26 septembre 2000, véritable Patrimoine Historique des Télécommunications Mondiales, que les premiers signaux de télévision entre les USA et la France ont été captés en direct, via le satellite à défilement Telstar 1, le 13 juillet 1962. 
• Dans cette installation, l'on se sent vraiment microscopique. Le questionnement de sa propre existence peut se poser en ce lieu. Voici ce qui nous différencie du règne animal : lorsque nous nous en donnons la peine, l'Homme peut créer et construire des œuvres bien plus grandes que lui-même... 
• En redescendant les marches métalliques de l'antenne PB1, je n'ai pas pu résister. J'ai filmé l'installation, du mieux que j'ai pu, dans cette demi-obscurité. FASCINANT ! comme aurait pu le dire M. Spock !

Video C. R-V. - 6 octobre 2022 - Coll. C. R-V.

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• Le 19 octobre 1962, M. le Président de la République - Charles de Gaulle inaugure à Pleumeur-Bodou la Station des Télécommunications Spatiales.

Ci-dessus : M. le Président de la République - Charles de Gaulle en visite d'inauguration du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou le 19 octobre 1962, en présence de M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin.

• 1er à gauche : M. le Ministre de l'Industrie - Michel Maurice-Bokanowski, 
• 2ème à gauche : M. le Ministre d’État chargé de la recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales - Gaston Palewski. 
• M. le Président de la République serre la main à M. le Maire du Grand Lannion - Henri Blandin.

Photographie PTT - 19 octobre 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : M. le Président de la République - Charles de Gaulle visitant la Station de Pleumeur Bodou et les premières installations du CNET de Lannion le 19 octobre 1962. 

• de g-à-d : M. le Ministre des P et T - Jacques Marette, puis M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin.
  

Photographie PTT - 19 octobre 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : M. le Président de la République - Charles de Gaulle arrive, visiblement ému, sur le lieu de l'inauguration de la Station de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou.

• à gauche : M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Jacques Marette.

Photographie PTT - 19 octobre 1962 - Coll. Orange DANP.

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Ci-dessus : M. le Président de la République - Charles de Gaulle inaugurant officiellement la Station Spatiales de Télécommunications Françaises, de Pleumeur-Bodou. 

• Après plus d'une heure de visite des installations, M. le Président de la République dévoile la plaque scellée sur le menhir commémorant la première liaison spatiale intercontinentale, France-USA du 11 juillet 1962.
• Derrière M. le Président, de dos : M. le Directeur du CNET - Pierre Marzin.

Photographie Keystone - 19 octobre 1962 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessous : Menhir commémorant l'inauguration du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou par M. le Président de la République - Charles de Gaulle le 19 octobre 1962.

 Photographie PTT - 19 octobre 1962 - Coll. C. R-V.

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• Le 21 février 1963, TELSTAR 1 cesse de fonctionner définitivement, ayant subi des dommages dus aux radiations provenant de deux essais nucléaires réalisés en plein air (un essai américain et un essai soviétique) qui auront eu raison de lui. Bien que hors service, TELSTAR 1 reste présent en orbite !
• Le 24 juillet 1964, un accord créant une organisation internationale de télécommunications est signé à Washington et les 13 pays fondateurs : Australie, Belgique, Canada, Danemark, États-Unis d'Amérique, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas, RFA et Suisse. L'accord est signé pour une période initiale de 5 ans. Il s'agit du Comité Intérimaire des Télécommunications par Satellites. 
  • Une des premières décisions de ce comité sera d'éliminer la solution d'un réseau de satellites erratiques pour les usages civils (et notamment de télécommunications), solution qui serait devenue à terme ingérable et incontrôlable ; au profit de satellites géostationnaires contrôlables, ajustables et télécommandables facilement depuis le sol terrestre.
  • Les satellites erratiques, en revanche, sont toujours abondamment utilisés discrètement par tous les pays technologiquement avancés, pour un usage militaire d'espionnage et de contre-espionnage.

• Le 6 avril 1965, un nouveau satellite, géostationnaire cette fois-ci, est lancé en orbite avec succès : il s'agit du satellite Intelsat 1 F1 - HS303 - Early Bird. Ce satellite est capable de transmettre entre les USA et la France 240 communications téléphoniques simultanées, ou 1 programme de télévision (au choix), le tout 24H/24 et dans les deux sens. Early Bird sera désactivé en 1969. Depuis, Early Bird continue de tourner en orbite géostationnaire autour de la Terre.

Ci-dessus : le satellite Early Bird, construit par la Hugues Aircraft Company, lors des ultimes test menés à Los Angeles, avant d'être livré à Cap Canaveral pour être placé en orbite.

Photographie F.E.I - Avril 1965 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Salle de Contrôle du Satellite Early Bird, à Washington, au moment de sa mise en orbite.

Photographie Associated Press - 6 avril 1965 - Coll. C. R-V.

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• Le 2 mai 1965, les premières images émises depuis les USA sont visibles sur les écrans de contrôle à Pleumeur-Bodou (un concert de l'US Army Band jouant sur les marches du Capitole de Washington D.C.)

Période Commerciale à Pleumeur-Bodou :

• Le 21 juin 1965, l'exploitation téléphonique de la première liaison téléphonique intercontinentale par satellite commence, en service régulier - après la mise en service des suppresseurs d'écho nécessaires pour compenser le décalage du quart de seconde entre la France et les USA, décalage très préjudiciable pour les usagers.
• Le 28 juin 1965, après une première semaine d'exploitation technique réussie, l'exploitation téléphonique régulière entre le continent américain et le continent européen est officiellement inaugurée en France.
  • La capacité d'exploitation du satellite Intelsat 1 F1 - HS303 - Early Bird est de 240 circuits téléphoniques permanents.
  • L'émission/réception s'effectue grâce à l'antenne-radôme PB1 côté français.

Ci-dessus : Antenne PB1 dans un très-étonnant paysage de toundra bretonne.

Photographie PTT - 1975 - Coll. C. R-V.

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Entretien régulier du Radôme :

• Le Radôme en lui-même, abritant l'antenne PB1, est constitué d'une enveloppe de nylon traité. 
• Mais pour assurer sa pérennité, il s'avère nécessaire de le repeindre tous les 5 ans afin de le protéger contre l'action néfaste des ultra-violets...

Ci-dessus : équipe spécialisée chargée de repeindre le Radôme de Pleumeur-Bodou tous les 5 ans.

Photographie PTT - 4 août 1986 - Coll. C. R-V.

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• Le 29 septembre 1969, est mise en service la 2ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB2.
  • Antenne parabolique, prototype de conception entièrement française de 27,5 mètres de diamètre.
  • Désormais, toute les antennes satellites mises en service seront de type parabolique ; le type cornet est abandonné.
  • Puissance rayonnée de 5 kW émise par tubes à ondes progressives.
  • PB2 communique avec la satellite Intelsat III, en orbite géostationnaire au dessus de l'océan Atlantique.

Ci-dessus : Antenne PB2. 

• À gauche vue en service en 1970. 
• À droite vue en construction le 1er février 1969, jour de la pose de la parabole.
  

Photographies PTT - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Équipements de la Station terrienne Émission/Réception de l'antenne PB2, conçus et construits par la Compagnie Thomson-CSF - de conception entièrement française.

• Il s'agit d'un amplificateur de puissance (500 watts) à tube Carpitron.
  

Photographie PTT - 1969 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Robert Galley, s'apprêtant à prononcer le discours officiel d'inauguration de l'antenne PB2.

• L'événement est couvert par l'ORTF-1 et le journaliste Jean-Claude Bourret.

Photographie PTT - 29 septembre 1969 - Coll. Orange DANP.

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Ci-dessus : M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Robert Galley prononce le discours d'inauguration de l'antenne PB2, première antenne de conception entièrement française.

• à gauche de M. le Ministre, nous reconnaissons au 1er plan : M. le Directeur Général des Télécommunications - Pierre Marzin ; M. le Directeur du CNET Lannion - Émile Julier ; M. le Directeur du CNET - Louis-Joseph Libois et M. le Responsable du Centre de Télécommunications par Satellite - Michel Popot.

Photographie PTT - 29 septembre 1969 - Coll. Orange DANP.

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Ci-dessus : M. le Ministre des Postes et Télécommunications - Robert Galley présent le jour de la mise en service de l'antenne PB2, dans la salle de contrôle de la station de télécommunications spatiale de Pleumeur-Bodou (PB2).

• M. le Ministre des P et T debout, de profil, mains derrière le dos, se fait présenter le pupitre de contrôle de  l'antenne PB2 par M. le Responsable du Centre des Télécommunications par Satellite - Michel Popot.
• M. le Directeur du CNET - Louis-Joseph Libois, à la gauche de M. le Ministre, légèrement en retrait, tête partiellement cachée.

Photographie Keystone - 29 septembre 1969 - Coll. C. R-V.

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• Le 27 mars 1972, la République Française signe l'accord  d'exploitation relatif à l'organisation internationale de télécommunications par satellites INTELSAT, afin d'officialiser la situation. 
  • En effet, c'est tout d'abord grâce au programme Intelsat (dominé par les USA) que la France va pouvoir enfin s'affranchir des anciennes liaisons téléphoniques internationales radioélectriques (établies par voie entièrement manuelle au départ de Paris-Archives).
  • Déjà, à partir de 1970, la France, via ses industriels tels que Thomson-CSF ainsi que France Câble Radio (filiale de l'Administration française des PTT ) commence à déployer dans ses départements d'outre-mer ainsi que dans moult pays d'Afrique Noire, des Stations d'Émission / Réception par satellite, et participer ainsi au désenclavement téléphonique de ces territoires et de ces pays.

• Stations d'Émission/Réception par satellites construites par la France, hors métropole :
  
  • Le 7 février 1972, Antilles Françaises, Station des Trois-Îlets, implantée en Martinique à Fort-de-France, capacité 60 voies.
  • Le 5 avril 1972, Sénégal, Station de Gandoul, près de Dakar.
  • Le 8 avril 1972, Madagascar, Station Philibert Tsiranana, à Arivonimamo
  • Le 27 novembre 1972, Côte d'Ivoire, Station d'Akakro, près d'Abidjan.
  • Le 2 juillet 1973, Gabon, Station de N'Koltang, près de Libreville.
  • Le 8 décembre 1973, Cameroun, Station de Zamengoe, près de Yaoundé.
  • Le 12 mars 1974, Réunion, Station de la Rivière-des-Pluies.
  • Le 12 septembre 1974, Guyane Française, Station de Trou-Biran (dessert également le Guyana, ex-Guyane Néerlandaise).
  • Le 17 septembre 1976, Nouvelle-Calédonie, Station Île-de-Nou, près de Nouméa.
  • En 1977, Togo, Station de Cacavelli, près de Lomé.
  • Le 5 septembre 1978, Polynésie Française - Tahiti, Station de Papenoo, près de Papeete.
  • En 1978, Tchad (le projet a-t-il été réalisé ? cf. début de la seconde guerre civile en 1980).
  • En 1979, le Congo (Brazza), Station de Mougouni.
  • En Mai 1981, la Guinée (Conakry),
  • En 1981, Saint-Pierre-et-Miquelon, Station de Pain-de-Sucre...

• Il convient de rappeler toute l'importance au yeux des Africains, de pouvoir, dès 1972, accéder au Téléphone International par Satellite, avec l'aide d'un pays ami de longue date. 
• Accueillir une Station d’Émission/Réception par satellite dans son pays signifie alors, sur  le continent africain, faire son entrée dans l'ère des télécommunications les plus modernes qui soient.
• Ainsi, lorsqu'une Station d’Émission/Réception par satellite est mise en service, l'Afrique Noire n'hésite pas à organiser une cérémonie qui lui ressemble : à la fois solennelle et à la fois traditionnelle voire ancestrale. Il nous revient, en ces occasions, de comprendre ce qu'est la terre d'Afrique, dans ce qu'elle a de plus ancré.
• Une fois les discours officiels prononcés, les techniciens français des Télécommunications qui n'ont pas démérité peuvent être décorés pour le service rendu au pays d'accueil, sous les yeux des Chefs de Tribus et des notables locaux revêtus de la grande tenue traditionnelle, le tout animé par les femmes des villages environnants qui chantent et dansent pour fêter l'événement et prier pour la protection de l'installation de télécommunications !

• Le 27 novembre 1972 est mise en service l'Antenne Côte d'Ivoire, à la Station de Télécommunications Spatiales d'Akakro, désenclavant les télécommunications de ce pays ami.

Ci-dessus : cérémonie d'inauguration de la Station d’Émission/Réception de Télécommunications par Satellite d'Akakro, près d'Abidjan, en République de Côte d'Ivoire le 27 novembre 1972. 

• Trois techniciens français des télécommunications sont alors nommés Chevaliers dans l'Ordre du Mérite Ivoirien, sous les yeux des Chefs de Tribus et des notables locaux en grande tenue, assis non loin de l'antenne-satellite. 
• Enfin viennent les danses traditionnelles destinées à célébrer l'événement et porter chance et longévité à la nouvelle installation de télécommunications.

Photographies X - 27 novembre 1972 - Coll. C. R-V.

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• Le 15 octobre 1973, est mise en service la 3ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB3.
  • Antenne parabolique de conception française de 30 mètres de diamètre.
  • PB3 est étrennée à l'occasion du voyage de M. le Président de la République - Georges Pompidou en République populaire de Chine.
  • Puissance rayonnée de 5 kW émise par tubes à ondes progressives.
  • PB3 sera inaugurée officiellement le 17 décembre 1973 par M. le Directeur du Cabinet du Ministre des P et T - Jacques Maire en présence de M. le DGT - Louis-Joseph Libois et de M. le Directeur du CNET - Jacques Dondoux.

Ci-dessus : Antenne PB3. 

• En haut à gauche, vue en service en 1973. 
• En bas à gauche, vue en service en 1974. 
• En haut à droite, vue en construction le 17 avril 1973 (en haut, accrochés à la structure de l'antenne, ce qui ressemble à des hannetons agrippés sont en fait des hommes...)
• En bas à droite, vue en construction le 26 avril 1973.

Photographies PTT - Coll. C. R-V.

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• Le 12 mars 1974 est mise en service l'Antenne La Réunion, à la Station de Télécommunications Spatiales de Rivière-des-Pluies, désenclavant les télécommunications de cette grande île.

Ci-dessus : Antenne La Réunion, Station de Rivière-des-Pluies. 

Photographie Thomson-CSF - circa 1980 - Coll. C. R-V.

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• Le 1er avril 1974, le Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou, administré depuis sa création par le CNET, est transféré sous l'autorité de la Direction des Télécommunications du Réseau International (DTRI).

•   Le 19 janvier 1975, est mise en service la 4ème antenne du site Pleumeur-Bodou : SYMPHONIE.
  • Elle sera renommée ultérieurement PB5, mais la numérotation s'en trouve chronologiquement perturbée.
  • Antenne parabolique de conception française de 16,5 mètres de diamètre.

Ci-dessus : Antenne Symphonie - PB5.

• de gauche à droite, de haut en bas :

1. vue en service le 17 mars 1975.
2. vue en construction le 11 janvier 1973.
3. vue des équipements Récepteurs de l'antenne Symphonie (PB5) le 8 novembre 1976.
4. vue en service de l'antenne et du bâtiment d'exploitation le 8 novembre 1976.
5. vue des équipements Émetteurs de l'antenne Symphonie (PB5) le 8 novembre 1976.

Photographies PTT - Coll. C. R-V.

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• En Juin 1976, est mise en service la 5ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB4.
  • Antenne parabolique de conception française de 32,5 mètres de diamètre.
  • Puissance rayonnée de 5 kW émise par tubes à ondes progressives.

Ci-dessus : Antenne PB4.

• En haut à gauche, vue en service en 1976.
• En bas à gauche, vue de nuit en service en 1977.
• En haut à droite, vue en construction le 6 août 1975
• En bas à droite, vue en service, avec installations le 18 août 1976. (au fond : PB1)

Photographies PTT - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : vue générale de la salle d'exploitation du CTS de Pleumeur-Bodou en 1977, avec le pupitre de commandes des diverses antennes satellites alors en service.

Photographie PTT - 22 février 1977 - Coll. C. R-V.

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• En Septembre 1976 est mise en service l'Antenne Nouvelle-Calédonie, à la Station de Télécommunications Spatiales de l'Île-de-Nou, désenclavant les télécommunications de l'archipel.

Ci-dessus : Antenne de Nouvelle-Calédonie, Station de l'Île-de-Nou.

Photographie PTT - 1982 - Coll. C. R-V.

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En 1980, est mise en service l'antenne spécialisée TTC&M sur le site de Pleumeur-Bodou. (Tracking Telemetry Control & Monitoring)

• Antenne parabolique de conception française de 14,5 mètres de diamètre.
• TTC&M est utilisée jusqu'en 1990 pour aider au consortium Intelsat à la mise en orbite et au maintien des satellites, au moyens de relevés télémétriques.
• En 1990, à la fin du contrat avec Intelsat, l'antenne est réaffectée à la transmission commerciale de télécommunications et se trouve renommée PB12.

Ci-dessus : Antenne TTC&M (PB12).

• À gauche, vue en service le 20 août 1980.
• À droite, vue en construction le 1er janvier 1977.
  

Photographies PTT - Coll. C. R-V.

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• En 1983, est mise en service la 6ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB6.
  • Antenne parabolique de conception française de 32,5 mètres de diamètre.

Ci-dessus : Antenne PB6. Vue en service.

Photographie PTT - 10 octobre 1983 - Coll. C. R-V.

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• En 1985, est mise en service la 7ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB7.
  • Antenne parabolique de conception française de 32,5 mètres de diamètre.
• En Janvier 1988, est mise en service la 8ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB8.
  • Antenne parabolique de conception française de 13 mètres de diamètre. Première utilisation à l'occasion de la retransmission des Jeux Olympiques d'hiver à Calgary (transmissions de données et de programmes TV).
• En 1989, est mise en service la 8ème antenne du site Pleumeur-Bodou : PB9.
  • Antenne parabolique de conception française de 13 mètres de diamètre.
• En 1990 -  1992 , sont mises en service 2 antennes sur site Pleumeur-Bodou : PB10, PB11.
  
  • PB10 : 16 mètres de diamètre,
  • PB11 : 13 mètres de diamètre,
• Nota : les dates sur fond bleu ne sont pas contre-vérifiées.

Ci-dessus : vue globale du Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou, le 6 décembre 1990. Au premier plan le bâtiment destiné au Musée alors en construction.

Photographie PTT - 6 décembre 1990 - Coll. C. R-V.

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• Le 6 juillet 1991, le Centre de Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou devient aussi le Musée des Télécommunications Internationales ouvert au public et sauvegarde ainsi les installations de l'antenne radôme PB1.

Ci-dessus : Accueil du Musée des Télécommunications Spatiales de Pleumeur-Bodou en Juillet 1991, le premier mois de son ouverture.

Photographie FT - Juillet 1991 - Coll. C. R-V.

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Un second Centre de Télécommunications Spatiales

• Dès 1965, pour ne pas laisser tous ses œufs dans le même panier, il est projeté la construction du deuxième Centre de Télécommunications Spatiales français de Bercenay-en-Othe, sis à mi-chemin entre Paris et Reims.
• Le 1er septembre 1972, l'annonce publique de cette future station est faite par M. le Ministre des Transports - Robert Galley, qui était jusqu'au mois de Juillet 1972, Ministre des P et T.
• L'année 1974 marque le début des travaux de construction de la station.

Ci-dessus : vue d'ensemble du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe en Septembre/Octobre 1977, peu avant sa mise en service, avec à gauche l'antenne BY1 déjà prête, et les bâtiments techniques et d'exploitation presque achevés.

Photographie PTT - 1977 - Coll. C. R-V.

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• En Décembre 1977, le Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe est mis en exploitation avec ses premières liaisons par satellites.
  • À sa mise en service, le CTS de Bercenay-en-Othe est pourvu de 500 circuits intercontinentaux opérationnels par satellites via son antenne BY1.
  • Bercenay-en-Othe présente les avantagse d'être situé à proximité et à mi-distance des Centres de Transit Internationaux de Paris et de Reims et d'être sis dans une zone à faible densité de faisceaux hertziens ce qui limite les risques de brouillages.
• Le 10 février 1978, le Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe est officiellement inauguré par M. le Ministre de la Coopération - Robert Galley (représentant M. le Secrétaire d’État aux P et T - Norbert Ségard, absent), en présence de M. le Directeur Général des Télécommunications - Gérard Théry et de M. le Directeur des Télécommunications du Réseau International - René Colin de Verdière, la DTRI étant responsable du CTS.

Ci-dessus : inauguration du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe.

• au 1er plan, de gauche à droite : M. le Directeur Général des Télécommunications - Gérard Théry ; M. le Ministre de la Coopération (et Maire de Troyes) - Robert Galley, tenant dans ses bras son discours d'inauguration.

Photographie PTT - 10 février 1978 - Coll. Orange DGCI.

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Ci-dessus : dans les bâtiments du CTS de Bercenay-en-Othe, les grands des Télécommunications.

• de g-à-d : X ; M. le Directeur Général des Télécommunications en exercice - Gérard Théry ; M. le Directeur des Télécommunications du Réseau International - René Colin de Verdière ; M. le Directeur Général des Télécommunications honoraire - Louis-Joseph Libois (lunettes) ; M. le Directeur Général des Télécommunications honoraire - Pierre Marzin.

Photographie PTT - 10 février 1978 - Coll. Orange DGCI.

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Ci-dessus : vue du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe en service.  À gauche l'antenne BY1.

Photographie PTT - 14 septembre 1978 - Coll. C. R-V.

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• Le 24 mars 1988, les 10 ans du CTS de Bercenay-en-Othe sont célébrés sur place en présence de M. le Directeur Général des Télécommunications - Marcel Roulet.

• Le 6 juin 1978 marque le jour de la première transmission par satellite de télécopie en couleur intercontinentale (USA vers France).
  • La une d'un journal de presse US est émise vers la Station Spatiale ETAM qui transmet vers le satellite Intelsat IV qui retransmet à l'antenne satellite BY1 du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe. La transmission de donnée étant acheminée par les P et T jusque dans les environs de Lyon dans le journal de presse français.
  • Article de presse relatant l'événement réussi du 6 juin 1978.

• Fin 1979, mise en service de la seconde antenne BY2, jumelle de BY1.

Ci-dessus : vue d'ensemble du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe en Mai 1982, cerné par les champs de colza, qui compte alors 4 antennes en service.

Photographie PTT - Mai 1982 - Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : vue globale du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe en 1997, dont les antennes se sont multipliées.

Photographie FT - 1997 - Coll. C. R-V.

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• Plaquette d'information grand public du Centre de Télécommunications Spatiales de Bercenay-en-Othe - Décembre 1994.

Histoire des Télécommunications Françaises © Claude Rizzo-Vignaud, 20 octobre 2022.